@ Mona. C'est vrai qu'il semble de prime abord que l'on peut souvent faire mieux mais parfois le corrigé ne vaut pas l'original ! Il vaut mieux conserver en archive une trace de dernier
@ Pierrot. J'envisage même de reprendre, en les retravaillant, quelques unes de mes présentes élucubrations qui n'ont pour l'instant pas de titre.
Météo des plages : Vent fort secteur SW, mer agitée, t° 17° c à 18 h... Bonnes vacances !

C'est vrai qu'il vaut mieux avoir un cahier où l'on rature, car sur l'écran on est trop porté à effacer sans rémission.

Pour le ouiquende, je propose ce sujet qui me semble plus fastoche que le précédent

père, sérail, attirail, repaire,
prospère, émail, travail, vipère
clandestin, matin, surannée
appauvri, année, nourri

On peut mettre les rimes au pluriel et les inverser, comme d'hab
Mètre au choix

Amusez-vous biens rimailleurs impénitents

Une dent contre le dessin


Je me souviens encor des espoirs de mon père
Qui de moi voulait faire un enfant du sérail.
Dessins, crayons, fusains, oui, tout mon attirail
Le consternait quand il pénétrait mon repaire.

Allons, me disait-il, vois comme je prospère :
Ils viennent de partout, chacun veut son émail
Plus blanc qu’au premier jour, toujours j’ai du travail,
Jusqu’à même blanchir les crocs d’une vipère !

Las de ses arguments, je suis parti matin
Et sur un vieux cargo me suis fait clandestin,
Comme dans ces romans à l’encre surannée.

Mon père à mon retour vivotait, appauvri,
Ruiné par un confrère en une seule année
Et ce sont mes dessins qui depuis l’ont nourri.

Génial, Excellentissime

Bémol: tu m'as piqué ( en partie) mon idée

Je n'ai pas encore noté les mots
Que toc-art nous sert tout chaud
Un superbe sonnet
Dont il a le secret ...

Mais arrêtez, vous allez finir par me convaincre !

Bah, je suis bien sûr que vous allez faire bien mieux tous les deux, mais c'est gentil quand même, et puis, tant qu'on s'amuse, le reste...

« Tu n'es qu'un bon à rien, me répétait mon père,
Il serait plus que temps de te mettre au travail. 
Il y a justement une place au sérail :
Le garde est mort, sous le venin d'une vipère. »

Le sérail ? Non merci ! Je sais qu'on y prospère,
Mais à quoi bon manger dans l'or ou dans l'émail
S'il faut se séparer de son bel attirail ?
Plutôt fuir au désert, y trouver un repaire.

Je suis petit mangeur, un navet me nourrit,
Déjà sans un dirham, ne puis être appauvri.
Pourquoi donc accepter ces horreurs surannées ?

Être d'une gazelle un hôte clandestin,
Jouir de l'air du temps dès le petit matin,
Me semblent suffisant pour de longues années.

En principe il y a un s à suffisants, trop tard

Mais comment faites-vous chantres d'aujourd'hui
Pour présenter à tous aussi rapidement
Vos beaux alexandrins ? Est-ce un envoûtement ?
Malin sortilège pour dissiper l'ennui ?