Joyeux anniversaire Mona

En vérité, tu ne fais que prendre un jour de plus

Merci Tizef, cela rassure : un jour seulement ? Quel bonheur ! Moi qui croyais avoir pris un an... Bah ! n'y pensons plus, demain sera un autre jour...

Bonne soirée !

Bon anniversaire Mona ! Puisses-tu souffler tes bougies aussi aisément que tu prends la plume...


Je trouve que cette série a donné de biens beaux résultats. Les mots à la rime étaient assez courants, ce qui laissait beaucoup de liberté pour choisir son sujet.
Alex, tu nous surprendras toujours : quand des rimes semblent appeler à la mythologie, tu nous écris un sonnet comique sur un sujet quotidien ; et là, tu écris un sonnet mythologique avec des rimes qui ne l'appelaient pas forcément. Cette version de Narcisse est juste et bien écrite. Le seul écart par rapport à la version officielle est la mort de Narcisse : "Se mourut de dépit… et de colère noire !" (alors qu'il se noie dans l'onde). Mais j'aime bien le style.
Tizef, ton sonnet est savoureux : une non-action, racontée dans un mélange de style élevé ("Mon esquif n'ira sur l'onde") et familier ("je vais m'emmerder"). J'espère que ce week-end était un peu plus gai que ça, quand même. Je ne repère pas la référence à Aragon : tu peux éclairer ma lanterne ?
Mona, si jamais tu veux devenir anachorète, n'oublie pas de prendre une connexion internet pour nous montrer les fruits de tes rêves et de ton écriture. Ce repli du monde est bien exprimé, et la chute est très belle. Heureusement que tes invités sont là pour t'empêcher de réaliser ce projet...

A notre chère Mona en lui souhaitant tout le bonheur du monde !

Que ne suis-je Ronsard, Molière ou Saint-Amant
Pour honorer ce soir ce nième anniversaire !
N’étant point de ceux-là, je me fais émissaire
En tournant de ma plume un humble compliment.

Tu le sais comme moi, la vie est un roman
Dont chacun d’entre nous doit bien se satisfaire !
Une page de plus, ce n’est pas une affaire
Quand on sait la tourner avec si grand talent.

Nous te souhaitons tous, je m’en fais l’interprète,
Bonheur et longue vie afin que tu sois prête
Pour encor animer nos fameux bouts rimés.

A cette autre Mona dont j’aime le sourire
Je préfère pourtant celle qui sait écrire
De si jolis sonnets finement ciselés…

@Melagre
Dans "le cru du butor", d'Aragon, il y a ces deux vers:
"Il fait beau à ne pas y croire
Il fait beau comme jamais"

J'espère qu'il me pardonnera mon mauvais goût (assumé)

Whou! Quel bonheur ce matin que de découvrir vos bons souhaits. Ton poème Alex m'a enchantée, je le copie pour le garder dans mes archives personnelles en témoignage de notre amitié virtuelle. Il n'y a pas de doute, Internet ça crée des liens que l'on n'aurait pu imaginer autrement. Vive le progrès !
Merci à vous d'avoir pensé à illuminer mes septantes... et quelques années !

C'est peut-être à moi de proposer des rimes ? J'espère que celles-ci seront inédites dans nos bouts rimés :

Farouche – confondu – perdu – couche –
Bouche – défendu – pendu – touche
Fuit – nuit – toile –flambeau – étoile - tombeau

Merci, Mona. Il me semble que cet exercice est inédit, en tout cas, c'est tout plein de mots sympa

Vi, vi ! Voilà ma contribution :



La belle inaccessible

Pourquoi me contempler de ce regard farouche ?
Vous avez le désir de mon corps confondu,
Je ne voulais goûter votre fruit défendu,
J’espérais seulement un mot de votre bouche.

Si je rêve, en effet, que ma lèvre la touche,
A votre cou jamais je ne serai pendu ;
Ma cause est rejetée et mon souhait perdu.
Comment pourrais-je un jour partager votre couche ?

Je vous serre de près, mon audace me nuit,
Votre main est glacée et la chance me fuit.
Pourtant je viens sans cesse admirer cette toile

Où l’on vous peignit nue à côté d’un flambeau.
Alors je crois au ciel décrocher une étoile,
Quand la beauté survit aux cendres du tombeau.