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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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16/05/2013 09:00 Groupe :
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Avouez qu'avec votre "aboli" "i" on est sur un narrateur.
Moi, j'ai oublié le "e" d'aboli de Nerval, pour lui donner un tour masculin. Mais vous aviez aussi le régal "d'aboli bibelot" de Mallarmé dans ses "purs ongles très hauts" qui pouvait évoquer un sextoy. Le mot "aboli" n'est pas courant. Pas facile à placer. On va attendre l'original pour voir comment l'amenait le père des rimes. Dans l'attente, veuillez agréer cher poète....
Contribution du : 21/01 11:31:32
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Outre fables |
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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Oui, pour le coup on est surtout sur mon amateurisme au ras des pâquerettes, et sur mes fautes d'accords, mais d'accord, nous dirons, iel...
Contribution du : 21/01 13:57:00
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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15/01/2017 16:43 Groupe :
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Voici une production plus acceptable au plan idéologique.
Bien après le déclin de l'empire pygmée Secoué par des hordes de vizirs géants, Le continent arable est un carnage béant Où des torches I-sim sont partout allumées. Les foudres de ce monde aux pitiés sont fermées, Et trouvent en seul adverse un bon dieu fainéant. Les affres de la guerre promettent leurs néants, Et les pires fantoches ont seule renommée. J'aimerais clamer haut et jamais dans l'oubli : "Toutes formes d'esclavage est pour l'heure abolie !" S'ils sont morts, les marchands qui traversaient la Thrace ; La machine retrose et croche est dans le vent. Ô de la liberté ; Tu ne rencontres trace, - Continent Noir - sois fort ! Tes succès sont levants !
Contribution du : 21/01 15:26:22
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Re : Bouts rimés |
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Onirien Confirmé
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Ah ! qu'il devient pensif, l'éphémère pygmée,
Dans cet inextricable amas de monts géants : Blocs monstrueux, pitons aigus, gouffres béants Violemment jaillis de la Terre allumée ! Tous, la tombe en est-elle hélas moins bien fermée ? Sceptiques et dévots, travailleurs, fainéants, Nous tournons nos espoirs, nos effrois, nos néants Vers le long buccin d'or que tient la Renommée. Mais on a beau parler, écrire, agir... l'Oubli S'entrouvre et se referme, et d'un monde aboli Un nom survit, Hugo chez nous, Orphée en Thrace. Un nom... une fumée éparse dans les vents Et dont les Pics verront se disperser la trace, Eternels sous les nuits et les soleils levants ! Raoul Lafagette
Contribution du : 23/01 14:47:48
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Le blog qui débloque. Un p'tit commentaire messieurs mesdames et je vous revaudrai ça, foi de Furax.Sans rime ni raison |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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https://maitron.fr/spip.php?article174916
Un auteur inconnu félicité par Hugo, connaissance de Sand et Gautier et correspondant avec Leconte de Lisle, je voudrais bien en être ! (mais peut-être dira-t-on de moi plus tard : il faisait partie d'Oniris !) La "trace", nom commun, était bien au singulier. "Mais on a beau parler... l'Oubli.." Sacré beau poème.
Contribution du : 24/01 01:22:05
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Outre fables |
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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28/12/2008 14:27 De Toulouse
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Je propose un nouveau "bouts rimés", facile je crois de deviner l'original.
verveine - fêlé - peine - révélé - meurtrissure - jour - sûre - tour - goutte - épuisé - doute - brisé - aime - meurtrit - même - périt - monde - bas - profondes - pas. A vous de jouer si ces rimes vous inspirent. Ma contribution: Si le soir je bois ma verveine C'est toujours dans un bol fêlé; M'en séparer me ferait peine, Bon goût par lui m'est révélé. Malgré sa fine meurtrissure, Il est près de moi dès le jour Et me servira j'en suis sûre Café-crème ou thé tour à tour. Je n'en perds jamais une goutte, Surtout si je suis épuisé; Parfois pénètre en moi le doute Je crains de le trouver brisé. Ô bol fragile, toi que j'aime Cette seule idée me meurtrit; Je te garderai tout de même Si ton corps ébréché périt. Par la glue la meilleure au monde Je collerai de haut en bas Tes fissures les plus profondes Je ne t'abandonnerai pas. Je donnerai l'original un peu plus tard
Contribution du : 24/01 12:20:26
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Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne. Colette |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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16/05/2013 09:00 Groupe :
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Étonnante cette faute de pluriel, mais tenons-nous-y !
J’ai vu, juste après ma verveine, Un candidat un peu fêlé Qui, dois-je dire avec grand peine, À Kho Lanta s’est révélé. Il chougnait d’une meurtrissure, Voulant l’exposer au grand jour, Or qu’on savait de source sûre Qu’il devait perdre au premier tour. Qui pouvait larmer une goutte Sur cet homme à peine épuisé Qui tentait de semer le doute Pour qu’un rêve ne soit brisé ? Mais le téléspectateur aime La chair humaine qu’on meurtrit, Le sang et la douleur et même Un Kho Lantiste qui périt. Vous me direz : Ah ! Mais quel monde ! A-t-on des instincts aussi bas ? Les bassesses restent profondes Si nous ne les corrigeons pas. Sympa l'octo !
Contribution du : 24/01 14:53:08
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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28/12/2008 14:27 De Toulouse
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Belle participation Gemini. Bravo pour les verbes chougner et larmer.
Pauvre Kho Lantiste ! Je ne vois pas de quelle faute de pluriel du parles...
Contribution du : 24/01 15:41:19
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Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne. Colette |
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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Merci Furax pour la révélation des bouts rimés auxquels nous étions quelques uns à avoir participé.
Embellie, celui-ci a été plus pénible pour moi ! Qu'à mon cœur ceigne la verveine Au flot de mon sang rouge fêlé, Chaque fois tu me trouves en peine Et défait de m'être révélé. Tout substitut est meurtrissure Lorsque tu es loin du jour, Toi, mon soleil au goût sûr Dont je ne fais de faire le tour. Ta rosée à mon col goutte Lorsque tu m'a épuisé, Je m'affère deux heures au doute Qui siège mon esprit brisé. C'est en l'amour ce que j'aime De raffoler du cœur meurti, La routine n'est pas la même Lorsque tes mains m'ont pétri. Je ne sais rien d'autre monde Que celui où j'aime ici-bas, Et dont chaque rive profonde Est marquée du sceau de nos pas. N.B. J'ai enlevé le t à la rime meurtit.
Contribution du : 24/01 20:40:52
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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embellie, je pense que Gemini faisait référence à la rime « monde-profondes » en évoquant une faute de pluriel. Mais enfin Gemini, vous savez bien que tous les poètes ne sont pas convaincus de la nécessité de la rime visuelle, et que ce n’est qu’une faute à l’aune des règles du classique (dont l’original ne relève peut-être pas ?)
Allez, sur ce, je montre mon bout moi aussi (rimé, bien sûr) : Je me souviens de la verveine Qu’on versait dans un bol fêlé. Brulant nos lèvres, non sans peine, Dans son arôme révélé, On attendait la meurtrissure Dont la nuit achève le jour. On attendait. Es-tu bien sûre Que les instants au compte-goutte Du vieux sablier épuisé Avaient vraiment un sens ? J’en doute. Mais ce temps fracturé, brisé, Sans rime ni raison, je l’aime. L’horloge aujourd’hui me meurtrit Et je crains la seconde même. Lors pour soigner ce qui périt, Je repense à tout ce vieux Monde, Qui jette mes angoisses bas. Que sonnent les heures profondes, Maman, je ne les oublie pas ! Je me rends compte que je ne me suis presque jamais essayé á l’octo et que les miens sont bien peu musicaux ! J’ai quand même pris du plaisir á essayer de broder un texte tendre dans ces rimes qui m’inspiraient instinctivement quelque chose de plus violent. Genre, le retour de la vengeance de la verveine sa mère (starring Vin Diesel). Je réalise en vous lisant que, pour une rime, j’ai piqué votre bol fêlé embellie ! Mes excuses, je vous le rendrai, je vois que vous y tenez beaucoup. Apres le match de foot, l’épisode de Kho Lanta complète le programme de manière réjouissante, Gemini ! Jeanphi, je n'ai pas tout saisi mais j'ai ressenti le ton sensuel et melancolique
Contribution du : 25/01 08:27:09
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