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Re : Bouts rimés
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L'on suit la bonne idée des chômeurs du dimanche
Plutôt que de troquer veste et chemise blanche :
Ce sont dans les musées qu'ils s'en vont promener
Et chez Donatelli ils s'en iront dîner.

J'ai aimé me poser dans une sèche aux Tuileries
Lorsque j'avais seize ans et qu'elles étaient fleuries,
Lorsque je vis un couple d'agents m'observer
Je dû passer contrôle avant de me lever.

Dans les sphères de temps, toi, ce que je regrette
Ma jeune liberté devenue si discrète...
Pour seule minorité n'en ai-je qu'appétit ?
Bof, même pas tellement, le dimanche rôtit.

Rôtit = impossible à caser !

Contribution du : 02/02 21:28:03
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Re : Bouts rimés
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Je joue avec les bouts rimés proposés par Myndie :
Dimanche Blanche Promener Dîner Tuileries Fleuries Observer Lever
Regrette Discète Appétit Rôtit

Son panier sous le bras, ce beau jour de dimanche,
Guillemette s’en va, vêtue en robe blanche,
Inviter son ami pour aller promener
Mais à condi-ti-on d’être à l’heure au dîner.

Les voici donc partis, Jardin des Tuileries,
Pour flirter sans souci sous les arches fleuries,
Heureux d’enfin pouvoir l’un et l’autre observer,
Couchés sur le gazon, la lune se lever,

Jusqu’à l’instant fatal où chacun d’eux regrette
De n’avoir dévoilé, d’une pudeur discrète,
La réciprocité d’un fiévreux appétit...
Dans le four des parents, le gros poulet rôtit.

Contribution du : 02/02 21:37:23
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Re : Bouts rimés
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Moi qui ai trouvé l'original, je salue votre contribution, Cristale, qui est de toute beauté ! Je réserve mon tour et ce seront des bouts-rimés tirés d'Albertus de Th. Gautier !

Contribution du : 03/02 02:38:28
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Le blog qui débloque. Un p'tit commentaire messieurs mesdames et je vous revaudrai ça, foi de Furax.Sans rime ni raison
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Re : Bouts rimés
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Et moi je salue votre contribution à tous les deux, Jeanphi et Cristale!
Même si elles n'en ont pas l'air comme ça, ces petites rimes ne sont pas si faciles à caser!
Pour ma part, est-ce la flemme ou parce que je connais l'original? je n'ai pas eu d'inspiration


Rôtit = impossible à caser ! Pas de ma faute Jeanphi, ce n'est pas moi qui en ai eu l'idée!^^

Cristale, comme toujours, tu t'en sors avec aisance et élégance

Contribution du : 03/02 07:17:49
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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Re : Bouts rimés
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Contribution du : 03/02 08:23:33
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Re : Bouts rimés
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J'ai beaucoup aimé le rencart des amoureux qui passeraient bien à autre chose que les promenades main dans la main mais qu'osent pas le dire ! Jolie superposition des appetits avec la conclusion sur le poulet familial.

Allez, je propose ca:


Je vous le dis tout net : j’abhorre le Dimanche.
Je crains ce pâle jour comme une page blanche.
En deuil de la semaine, on s’en va promener
Notre tiède torpeur jusqu’au temps du dîner.

Et tu m’emmerderas, devant les Tuileries,
A causer hortensia, dans les allées fleuries.
Moi, par facilité, je feindrai d’observer
Ces trucs. J’aurais mieux fait de ne pas me lever.

Dimanche ! Morne jour ! Non, vraiment, je regrette,
Je vais dégobiller ta quiétude discrète.
Je préfère á ton calme un vivant appétit :
Au four du temps, par chance, un beau Lundi rôtit !

Contribution du : 03/02 13:57:19
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Re : Bouts rimés
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J'ai essayé quelques octo...

Je me souviens de ce dimanche
Où tu portais ta robe blanche
Tu aimais tant te promener
Oubliant l’heure du dîner

La nuit jardin des Tuileries
Tout au long des allées fleuries
Tu t’attardais pour observer
L’astre solaire se lever

Vois-tu aujourd’hui je regrette
Mon intervention trop discrète
Pour stimuler ton appétit
J’avais pourtant cuit un rôtit

Contribution du : 03/02 20:12:25
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Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne.
Colette
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Re : Bouts rimés
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De quelque part entre ciel et terre
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Je suis soufflée par la qualité de vos participations (en si peu de temps qui plus est !).
Cox, Embellie

Il est peut-être temps de dévoiler l'original et de laisser la place à d'autres propositions;

Il s'agissait de LA COUSINE de Gérard de Nerval

L’hiver a ses plaisirs ; et souvent, le dimanche,
Quand un peu de soleil jaunit la terre blanche,
Avec une cousine on sort se promener…
– Et ne vous faites pas attendre pour dîner,

Dit la mère. Et quand on a bien, aux Tuileries,
Vu sous les arbres noirs les toilettes fleuries,
La jeune fille a froid… et vous fait observer
Que le brouillard du soir commence à se lever.

Et l’on revient, parlant du beau jour qu’on regrette,
Qui s’est passé si vite… et de flamme discrète :
Et l’on sent en rentrant, avec grand appétit,
Du bas de l’escalier, – le dindon qui rôtit.


Contribution du : 04/02 07:28:11
_________________
"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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Re : Bouts rimés
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De Toulouse
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Merci Myndie, je ne connaissais pas la cousine de Gérard !

Je propose à présent:

doute
chemin
route
main

peut-être
voix
fenêtre
bois

doute
prompt
écoute
répond

peut-être
vouloir
paraître
noir

Voici ma proposition:

J’en suis sûre, sans aucun doute
Je me suis trompée de chemin,
Je n’ai pas pris la bonne route
Lorsque tu as lâché ma main.

Mais tu me surveillais peut-être,
Tenté de m’aider par la voix,
Me regardant de ta fenêtre
Avant mon entrée dans le bois.

Rassure-toi, moi je ne doute
Pas de ton bon vouloir si prompt
A demeurer à mon écoute
Car à mon cœur ton cœur répond.

Mais me suis-je gourée peut-être,
Trop stupide de tant vouloir
Être, bien avant de paraître,
Depuis ce jour-là tout est noir !

A vous de jouer, les amis !

Contribution du : 04/02 15:44:10
_________________
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Colette
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Re : Bouts rimés
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Merci pour cette nouvelle partie lancée, embellie.
Difficile, et même impossible dans mon cas, de faire aussi bien que votre 'patron'.

J'ai tant avancé dans le doute,
Et tracé de mauvais chemins,
Lorsque je croise encore ta route
Je ne reconnais plus ta main.

Nous vivons à jamais peut-être
Là où s'endorment les prêtes voix
Et quand je ferme la fenêtre
Mille ans ont passé sur le bois.

Notre unions est empreinte du doute
Depuis ton premier mot si prompt
À vouloir nous mettre en écoute
Et auquel encore je réponds.

Vingt-ans d'écart, ce sont peut-être
Vingt-ans qui manquent à ton vouloir
D'être à moi qui dois te paraître
Un oncle aux traits de tableau noir.

(+s à reponds et chemins)

Contribution du : 04/02 17:24:42
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