Bon, je lis que notre galaxie ce déplace presque septante fois moins vite que la lumière, mais certaines galaxies avancent beaucoup plus vite. Donc,...
La suite des bouts rimés !!

...galaxie se déplace... pas "ce déplace". C'est allé trop vite !

Go bouts rimés ! Tous à vos bouts !

En voici quatre : repus lieues bleues connu.
Les autres à la page précédente !..

Hello!
Et si on relançait "Les bouts rimés" comme habituellement, à partir d'un texte existant?
Je propose ces rimes :

1) subtil-fige-corrige-fil
2) exil- voltige- volige- cil
3) velours-grise-vautours
4) sève-surprise-rêve

Des amateurs? Pas facile, je vous préviens, je suis moi-même en train de bien galérer!

à vous l'honneur!

PS
J'ai oublié de préciser que le poème initial est en alexandrins (mais vous faites comme vous le sentez^^)

Hello Myndie !

....en attendant j'ai trouvé l'auteur

Allez ! Je lance le bal des bouts rimés....selon la proposition de Myndie :
1) subtil-fige-corrige-fil
2) exil- voltige- volige- cil
3) velours-grise-vautours
4) sève-surprise-rêve


La vie rêvée


Ma vie est un enfer, magma sombre et subtil
Dévalant les vallons et qui, soudain, se fige
Là, devant mon portail pendant que je corrige
Mon merveilleux sonnet; voilà ! j'en perds le fil !

Ah ! Que n’ai-je insisté pour m'enfuir en exil,
Sur cette autre planète où tout amour voltige
Au-dessus des amants planqués sous la volige
Où pour faire un enfant l’on frotte cil à cil.

Mais le mien est parti de son pas de velours,
Envieux que ma plume à chaque instant me grise
Aiguisant à l’envi l’appétit des vautours.

Que nenni ! Je refuse et leur encre et leur sève !
Je préfère la lave au paradis surprise
Et qu’on me laisse en paix m’engloutir dans mon rêve.


Voili voilou.

Waouh! Bravo à toi

et là:
"Où pour faire un enfant l’on frotte cil à cil."
sacrée Cristale, j"avoue que ton innocence me surprendra toujours

Je suis étonnée que tu aies trouvé l'auteur du poème initial, il n'est pas si connu.

J'ai fini le mien

Un ténébreux courroux se profile, subtil,
Tend son aile de plomb et le monde se fige.
Le soir devient livide et rien ne le corrige,
Un éclair de chaleur, aussi ténu qu'un fil,

Lacère l'horizon, peace and love en exil.
Soudain le vent se lève, une tuile voltige,
La toiture ouvre un œil, dévoile sa volige
Et trahit son émoi d'un battement de cil.

Déjà l'ombre a perdu sa douceur de velours
La rue suffoque sous sa cape moite et grise.
On croit voir tournoyer un vol de grands vautours

Dans le ciel aux aguets, comme gonflé de sève.
Juillet fait le dos rond, attendant sans surprise
Qu'un déluge inouï déferle sur son rêve.

Wahouuu !!!! C'est beau !

Quelle imagination !

"La toiture ouvre un œil, dévoile sa volige
Et trahit son émoi d'un battement de cil."

Je regarderai ma toiture d'un autre oeil dorénavant

L'auteur des rimes : Initiales F.E.S, aussi un auteur de talent sur Oniris et autres plateformes.


Citation :

Ben koi, c'est pas comme ça qu'on fait ?

Citation :

Euh...Suis pas bien sûre du résultat
J'ai foi en la cigogne