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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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08/06/2013 21:10 Groupe :
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Bravo à vous, Embellie et Jeanphi !
Voilà enfin ma participation ! J'en ai bien sué pour trouver des vers, connaissant le poème source. Un indice : il n'est pas complet. Un autre indice et de taille : il est chanté par Léo Ferré Je suis si peu vivant dans cet étrange rêve Qui mêle à son vortex l’impatience du feu Puis soudain se déjuge, arguant d’un simple jeu. Tandis qu’un jour nouveau vient prendre la relève, Serpentant sur mon corps en de rares lueurs, En flammèches dorées qui m’enserrent le cou, Des ombres se replient sur les murs et secouent La courtine tendue sur mon âme en sueur. Je me vois poursuivi par tant de destinées, Les unes plus aiguës que les pires douleurs, Qu’une seule à la fin me laissera en pleurs, Les beautés de ce monde en mes mains condamnées. Sur le marbre affligé des doigts gourds ont inscrit Mon nom, frère de ceux qui laissèrent leurs places ; Ceux qui, las de mourir et que le temps efface, D’une autre lassitude ont à nouveau péri.
Contribution du : 22/09 17:32:18
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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08/06/2013 21:10 Groupe :
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La solution, enfin !
Tu n’en reviendras pas de de Louis Aragon (délesté des deux premiers quatrains) Tu n’en reviendras pas toi qui courais les filles Jeune homme dont j’ai vu battre le cœur à nu Quand j’ai déchiré ta chemise et toi non plus Tu n’en reviendras pas vieux joueur de manille Qu’un obus a coupé par le travers en deux Pour une fois qu’il avait un jeu du tonnerre Et toi le tatoué l’ancien légionnaire Tu survivras longtemps sans visage sans yeux On part Dieu sait pour où ça tient du mauvais rêve On glissera le long de la ligne de feu Quelque part ça commence à n’être plus du jeu Les bonshommes là-bas attendent la relève Roule au loin roule train des dernières lueurs Les soldats assoupis que ta danse secouent Laissent pencher leur front et fléchissent le cou Cela sent le tabac l’haleine la sueur Comment vous regarder sans voir vos destinées Fiancés de la terre et promis des douleurs La veilleuse vous fait de la couleur des pleurs Vous bougez vaguement vos jambes condamnées Déjà la pierre pense où votre nom s’inscrit Déjà vous n’êtes plus qu’un mot d’or sur nos places Déjà le souvenir de vos amours s’efface Déjà vous n’êtes plus que pour avoir péri
Contribution du : 04/10 05:58:21
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Salut les bouts rimeurs!
Histoire de relancer la machine, voici quelques rimes que je propose : automne- monotone - personne - tues - statues - abattues - importe - apporte - porte - étonnes - monotones - tonnes. j'espère que ça vous inspirera de jolis vers...
Contribution du : 06/10 17:01:44
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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08/06/2013 21:10 Groupe :
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21894
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Merci pour la proposition, Myndie. À nos plumes !
Lorsque le vent gaillard d’automne Ébroue la ville monotone Je suis heureux comme personne. Les campanules se sont tues, On voit se vêtir les statues De leurs corolles abattues. L’ombre s’allonge, mais qu’importe ! Le vent hardi ce jour apporte Un peu d’espoir devant ma porte. Vent folâtre, encor tu m’étonnes, Gorgeant mes heures monotones De poèmes en mille tonnes.
Contribution du : 07/10 07:43:04
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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02/10/2012 20:34 De Là-bas
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Coucou
Merci Myndie pour les rimes de C. C. J'y va ? Tiens ?! Voilà qu’approche l’automne Avec sa chanson monotone ; Dans les bois sombres, plus personne. Les tourterelles se sont tues Sur les épaules des statues Prenant des mines abattues. Pour elles la grisaille importe Peu tant qu’un homme leur apporte Du blé sur le pas de sa porte. Et toi, le nanti tu t’étonnes Avec tes plaintes monotones ; Arrête d’en faire des tonnes !
Contribution du : 07/10 10:04:44
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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28/12/2008 14:27 De Toulouse
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J'aime beaucoup cet exercice
Frissonnant sous le vent d’automne Le chant du monde est monotone, Triste, et ne ravit personne. Quand les cigales se sont tues Chacun de nous et les statues Ont pris des mines abattues Oui, mais après tout qu’importe, Puisque l’hiver tôt nous apporte Boules de neige à notre porte ! Il ne faut pas que tu t’étonnes Les automnes sont monotones Crois-tu que j’en fais des tonnes ?
Contribution du : 07/10 12:42:47
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Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne. Colette |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Bravo Cyrill, Cristale, et Embellie pour la belle réactivité!
Et bravo pour l'inspiration, ce n'était pas évident de se démarquer de l'original avec si peu de rimes. Je suppose que vous avez tous trouvé l'oeuvre originale? (Cristale c'est sûr) Ma participation (yapas de raison que ce soient toujours les mêmes qui bossent) L'arbre dévêtu par l'automne Lance une plainte monotone, Chant triste qui n'émeut personne. Les hirondelles se sont tues ; Les tronc paraissent des statues Aux véhémences abattues. Avec le temps rien ne m'importe Ni l'or que la lumière apporte Ni la rouille que l'ombre porte Sur les sentiers. Rien ne m'étonne; Les jours sont tristes, monotones Et mon âme pèse des tonnes.
Contribution du : 07/10 12:58:22
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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08/06/2013 21:10 Groupe :
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On n'a pas chômé par ici !
Je remarque que campanules, cigales, tourterelles et hirondelles se sont tues. Ça nous fait un grand silence, tout ça !
Contribution du : 07/10 14:00:05
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Citation :
C'est vrai! Moi j'avais d'abord songé à : "Tu tortures, Lu, tu tues" Mais j'ai eu peur qu'on me jette en Laboniris!
Contribution du : 07/10 17:05:42
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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15/01/2017 16:43 Groupe :
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(Désolé de ne plus commenter de nouvelles actuellement, j'ai un nouveau travail (de rêve), et je consacre le reste de mon temps à la musique, un domaine où je suis significativement moins catastrophique que la littérature !.. Mais je reviendrai ! :)
Chouette, super, je me lance avant d'avoir lu les premières prod. Sur l'été, comme toujours, vient le terrible automne Au terme d'un combat brumeux et monotone. Je parcours les allées des charmilles où personne Ne pose jamais le pied, pas même les battues. Les tiges fatiguées sont telles des statues Dont les gerbes fleuries par le temps abattues Semblent par leur absence dire que peu importe : Chaque climat précède le regain qu'il apporte. Et quelques écureuils se pointent à la porte De ce décor d'églogue comme pour que t'étonnes La spontanéité de ces heures monotones... Et encore ; tu es là, défunte saison ; tu tonnes ! Bon, maintenant je vais aller faire un tour du côté des quelques précédentes productions. D'instinct, je crois déjà pouvoir les primer chacune de qualités dépassant de loin mon propre essai !
Contribution du : 07/10 21:14:34
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