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Re : Bouts rimés
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Et voilà ma petite copie :


Matière grise à jamais déréglée,
Par une oreille en liquide tu sors,
Entraînes l’âme et la laisse aveuglée,
Indifférente au monde. Ô tristes sorts 

Déshonorant mes amis et consorts
Avant qu’ils ne puissent apercevoir
L’heur absolu d’être céans, d’avoir
Un toit sur eux, un abri doux et seur.

Pauvres de mes pareils ! Il n’est qu’à voir
Nos défaveurs qu’il convient d’assavoir
Pour nous soigner par justice et douceur.

Contribution du : 21/01 13:22:34
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Re : Bouts rimés
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déréglée – sors – aveuglée – sorts – consorts – apercevoir – avoir – seur* – voir – assavoir – douceur
* = sûr

Je ne suis plus à l’heure, ma montre est déréglée.
C’est un petit malheur, puisqu’il fait beau je sors.
Sous le ciel souriant, au soleil aveuglée
Je me sens bienheureuse, au loin les mauvais sorts !

Je fais fi des ragots, des potins et consorts.
Il m’a fallu du temps avant d’apercevoir
La valeur du verbe être et non celle d’avoir.
En langue médiévale, c’est certain je suis seur

D’éclaircir le brouillard et d’arriver à voir
Toute chose qu’ici chacun doit assavoir :
Les plus belles histoires finissent en douceur.

Contribution du : 21/01 14:52:59
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Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne.
Colette
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Re : Bouts rimés
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De quelque part entre ciel et terre
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Nuit et jour, chaque instant ma vie est déréglée
Que m'importent les cris de mes parents, je sors !
Noirs corbeaux de la nuit, m'auriez vous aveuglée ?
Devins, jetez vos dés, dévoilez- moi les sorts !
Je crois en vous voyants, prophètes et consorts.
Dans vos filtres poreux je crois apercevoir
Tout ce qu'en absolu je rêverais d'avoir.
L'idéal est trompeur, de cela je suis seur
Comment saisir alors ce que je ne puis voir ?
J'attends de l'avenir qu'il me fasse assavoir
Quand l'effroi deviendra parangon de douceur.

Contribution du : 21/01 20:05:48
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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Re : Bouts rimés
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C'est le jour et la nuit entre Embellie et Myndie ! Bravo mesdames

Je me demande si AxelDambre ne s'y collerait pas ...

Contribution du : 22/01 13:02:53
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Re : Bouts rimés
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Désolé, j'ai eu moins de temps qu'il n'en méritait! J'ai hâte de voir d'où il sort! Merci pour la proposition! (et désolé pour les "ie / ée" qui ne sont guère élégants... j'y reviendrai peut-être avec un peu plus de temps :) ).

La pluie sonne un canon d’horloge déréglée,
L’heure est à l’horizon de ton dos quand je sors,
Je revois tes satins qui dans l’ombre aveuglée
Font de moi le pantin des charmes et des sorts:
Roi des rois, fou des fous, et prince des consorts.

Dans l’aube encalminée, je feins d’apercevoir
Les échos bienaimés qui faiblissent d’avoir
Trop aimé dans la nuit, et d’un amour trop seur,
Cette nymphe jolie qui sans même le voir
S’approcha de ce gueux pour lui faire assavoir
Le bonheur d’être deux dans le monde, en douceur.

Contribution du : 24/01 01:06:47
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AxelDambre
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Re : Bouts rimés
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On l'appelle et il vient ! Ça c'est un bon chien-chien !
Pardon Axel, j'étais trop sérieux...
Bravo pour ta copie d'axeldambrins spéciaux, avec ie et ée que je trouve, pour ma part, tout à fait élégants. Rajoutent-ils une voyelle en classique ?

Je vous livre l'original. Je l'ai trouvé à différents endroit avec les vers 2 & 3 ainsi présentés. Je les ai rassemblés de mon propre chef (petit petit chef, hein).


À fortune, Clément Marot

Fortune, hélas, muable et déréglée,
Qui du palud de
Malheur viens et sors,
Bien as montré que tu es aveuglée,
D'avoir jeté sur lui tes rudes sorts ;
Car si tes yeux de inimitié consorts,
Eusses ouverts pour bien apercevoir
Les grands vertus qu'on lui a vu avoir,
Pitié t'eût mue à le retenir seur.
Mais tu ne veux de toi-même rien voir,
Pour aux humains faire mieux assavoir
Que plus te plaît cruauté que douceur.

Contribution du : 24/01 07:01:31
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Re : Bouts rimés
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On m'appelle et je viens, une plume à la main,
Tu me cherches Cyrill, et en rimes ? c'est vil ! :)
(C'est un nouvel exercice, faut répondre, mais en 3 vers, puis 4 etc... :)

Aller, moi je vous propose celui-là, d'un poète de chez nous :
mystères/terre/rancœur/peur/donne/abandonne
clameurs/rumeurs/pestilence/silence/pas/sagas

Contribution du : 24/01 08:47:13
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Re : Bouts rimés
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Merci pour la proposition, Axel. Moi pas deviné l'origine de ces bouts, mais j'ai composé ma copie :


Ô Nature aberrante, infusée de mystères !
Du ciel vertigineux à la plus humble terre

Binée pour le labour ou pétrie de rancœur
Qu’un artiste a gâché par une étrange peur ;

Du pistil ingénieux au pollen qui se donne
Au fredon de l’apis ; du mot qu’on abandonne

Au rocher dont l’écho brise en mille clameurs
Un poème ânonné en fragiles rumeurs ;

De l’arôme enivrant jusqu’à la pestilence,
Du sifflet d’un blizzard à l’infini silence,

Nature, je te suis, avançant dans tes pas,
Pour lire ton histoire, écouter tes sagas.

Contribution du : 24/01 10:35:05
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Re : Bouts rimés
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mystères/terre/rancœur/peur/donne/abandonne
clameurs/rumeurs/pestilence/silence/pas/sagas

La vie, la mort, que de mystères
Rencontre-t-on sur cette terre !
Mais il faut vivre sans rancœur
A quoi servirait d’avoir peur ?
Plus je reçois et plus je donne,
Mon cœur généreux s’abandonne,
Sourd à toutes les clameurs.
Faisant fi des viles rumeurs
Qui répandent leur pestilence
Je vis ma vie dans le silence,
Je progresse, à petits pas,
Ignorée de toutes sagas.

Pardon Axel, j'ai pas su faire poétique comme Cyrill !

Contribution du : 24/01 10:46:12
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Re : Bouts rimés
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De quelque part entre ciel et terre
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Un chemin poussièreux tout empli de mystères
Me rappelle soudain le parfum de la terre.
Abandonnant alors mon fardeau de rancoeur,
Mon corset de colère et mon manteau de peur,
Je garde sur ma peau ce que la nuit me donne.
Aux vieilles mains du temps, humble, je m'abandonne.
Le village d'antan résonne de clameurs,
Le vent virvoltant colporte les rumeurs .
Du brouillard sépulcral monte une pestilence :
Au détour de l'étang vient un sylphe en silence ;
La sphaigne du marais emmitonne ses pas...
Que ne puis-je m'enfuir dans ces mille sagas !

Contribution du : 25/01 17:04:48
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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