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Re : Bouts rimés
Onirien Confirmé
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Ah oui, même sens ardoir et arser, ya que ardoir dans le texte, mais je tombais sur le premier en cherchant autour du deuxième, lui même un dérivé de 'arsin' que je connaissais et que j'aime beaucoup 😁

Contribution du : 04/03 07:09:11
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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
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"Las, si l’amour ardit, le chagrin est resté,"

À lire ce triste vers mon âme et mon coeur arstrent

Merci Axel d'avoir dépoussiéré ce verbe ancien.

Contribution du : 04/03 08:51:51
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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
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Bonjour à toustes

Il est temps que je dévoile l'auteure et le poème dont les rimes vous ont inspiré de vrais chefs-d'oeuvre.

Lassitude

Je dormirai ce soir d'un large et doux sommeil.
Fermez les lourds rideaux, tenez les portes closes,
Surtout ne laissez pas pénétrer le soleil.
Mettez autour de moi le soir trempé de roses.

Posez, sur la blancheur d'un oreiller profond,
Ces mortuaires fleurs dont le parfum obsède.
Posez-les dans mes mains, sur mon cœur, sur mon front,
Ces fleurs pâles, qui sont comme une cire tiède.

Et je dirai très bas : »Rien de moi n'est resté,
Mon âme enfin repose. Ayez donc pitié d'elle !
Respectez son repos pendant l'éternité. »
Je dormirai ce soir de la mort la plus belle.

Que s'effeuillent les fleurs, tubéreuses et lys,
Et que se taise, enfin, au seuil des portes closes,
Le persistant écho des sanglots de jadis...
Ah ! le soir infini ! le soir trempé de roses !

Renée VIVIEN

Merci de vos succulents partages

Contribution du : 05/03 08:54:02
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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
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De quelque part entre ciel et terre
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Faut reconnaître qu'on est loin des maisons closes...
La classe quoi!

En tout cas, merci à toi Cristale. Je ne connaissais pas du tout cette poétesse

Contribution du : 05/03 14:22:29
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
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De quelque part entre ciel et terre
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Un autre? Vous êtes prêts?

penches-perdus-blanches-tendus
avare-or-guitare-encor
peigne-longs-baigne-talons
étrange-gravirai-ange-monterai

Contribution du : 05/03 14:23:11
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
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penches-perdus-blanches-tendus
avare-or-guitare-encor
peigne-longs-baigne-talons
étrange-gravirai-ange-monterai

Vienne le soir pour que tu penches
Vers moi ton front, regards perdus,
Dans le parfum des roses blanches
Une fois les rideaux tendus.

Mon chéri, ne sois pas avare
De mots d’amour, ils sont en or,
Dis-les sur un air de guitare
Sans te lasser, j’en veux encor …

Souffre qu’en t’écoutant je peigne
Mes cheveux noirs qui sont si longs,
Grâce à ta musique je baigne
Dans la joie, de tête aux talons.

Mon amour pour toi est étrange
Je crois qu’un jour je gravirai
L’escalier nuageux de l’ange
Et jusqu’aux cieux je monterai.

Contribution du : 05/03 16:04:34
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Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne.
Colette
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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
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De quelque part entre ciel et terre
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Jolie déclaration,il en a de la chance ton amoureux embellie

Moins romantiques et plus dans la compétition mes tourtereaux

Quand sur la page tu te penches,
Les mots que tu croyais perdus,
Scarabées noirs sur feuilles blanches,
Font vibrer tes sonnets tendus.

Poète tu n'es pas avare
Des échos de ta lyre d'or.
Je n'ai pour moi que ma guitare
Qui t'acclame et t'admire encor.

Avec un papier sur un peigne
je trompette mes sanglots longs.
En sourdine le son te baigne,
Du bout des cils jusqu'aux talons.

D'où te vient ce sourire étrange 
Quand je te dis « je gravirai
Les degrés du succès, mon ange ? 
Plus haut que toi je monterai ! »

Contribution du : 05/03 17:26:21
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Re : Bouts rimés
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Embellie amoureuse de la tête aux talons, j'applaudis

Myndie, rien que pour ça : "Je trompette mes sanglots longs"
C'est Verlaine qui va râler !

À mon tour, mais c'est plutôt indigeste :



Lorsqu’au-dessus de l’onde, attentif, tu te penches,
Brûlant de retrouver des souvenirs perdus,
Ils ondulent au vent, comme dans tes nuits blanches
Éclot un nénuphar entre les draps tendus.

Mais le dais de l’étang, immobile et avare
Tel un vélum obscur, garde pour lui son or ;
Il faudra bien des lieds, bien des airs de guitare
Pour déchirer le temps qui se dérobe encor.

Il te faudra scruter les yeux cobalt d’un peigne,
En lesquels tu crus voir jadis les cheveux longs
D’une fée dont l’esprit dans le liquide baigne,
Alors qu’entre tes mains tu serrais ses talons.

Dans tes nuits sans sommeil, elle a ce chant étrange :
« À ton simple vouloir la berge gravirai ;
J’aurai pour seul habit les élytres d’un ange
Quand d’un élan subtil jusqu’aux cieux monterai ».

Contribution du : 06/03 06:53:11
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Re : Bouts rimés
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Ah mais c'est à qui va délirer le plus ici!

Rien que pour ça:

D’une fée dont l’esprit dans le liquide baigne,
Alors qu’entre tes mains tu serrais ses talons.


On se croirait chez David Lynch!
(ou dans du porno )

J'adore!

Contribution du : 06/03 07:06:26
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Re : Bouts rimés
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faut reconnaître que les talons ne sont pas simples à placer en poésie, Achille !

Contribution du : 06/03 07:31:56
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