Pardon : "captcha" et "non capcha"

Citation :

C'est quoi une giga ?

Cyrill a écrit :
Citation :

Giga ? Où qu't'es ?

Au féminin : "Sa giga préférée" = son unité de mesure favorite

Grand Merci à Cristale, Cyrill, Myndie, Jeanphi pour vos belles participations.
Voici donc l'original, de notre excellent "tonton Georges":

Saturne

Il est morne il est taciturne
Il préside aux choses du temps
Il porte un joli nom Saturne
Mais c’est un dieu fort inquiétant

En allant son chemin morose
Pour se désennuyer un peu
Il joue à bousculer les roses
Le temps tue le temps comme il peut

Cette saison c’est toi ma belle
Qui a fait les frais de son jeu
Toi qui a payé la gabelle
Un grain de sel dans tes cheveux

C’est pas vilain les fleurs d’automne
Et tous les poètes l’ont dit
Je te regarde et je te donne
Mon billet qu’ils n’ont pas menti

Viens encor, viens ma favorite
Descendons ensemble au jardin
Viens effeuiller la marguerite
De l’été de la Saint-Martin

Je sais par cœur toutes tes grâces
Et pour me les faire oublier
Il faudra que Saturne en fasse
Des tours d’horloge de sablier
Et la petit’ pisseus’ d’en face
Peut bien aller se rhabiller.

Georges Brassens

Coucou les "Bouts-rimeurs" je vous propose un autre bouts rimés:

lois – choix – blâmable – aimable – perfections – noms – comparable – adorable – liberté – majesté – chargée – négligée – yeux – cieux – couronne – bonne – humeur – pudeur – extrême – aime

Pas eu le temps encore de composer, vais m'y atteler sous peu !
A vous en attendant.

Merci tonton Georges, il me réconcilie avec Saturne !

Merci à tous-toutes pour vos compositions, je me suis régalé

Et maintenant, merci Embellie pour ta nouvelle proposition. Voici ma copie :



Les hommes dictent leurs lois,
Nous faisons nos propres choix.
Le mien vous paraît blâmable,
À d’autres il est aimable.

De femmes sans perfections,
Je revendique les noms.
À la putain comparable,
Je ne veux être adorable,
Préférant ma liberté
Au cœur de sa majesté.

D’enfants vous m’avez chargée,
Puis aussitôt négligée.
Qui suis-je encor à vos yeux 
Quand vous les levez aux cieux ?
Un reine sans couronne,
Une servante, une bonne,
En fonction de votre humeur ?

Mon refus n’est pas pudeur,
Il est d’un espoir extrême :
Entendre de vous un : je t’aime.

Oh, Cyrill, quelle rapidité! Il est chouette ton poème.
Voici le mien, tout frais pondu:

lois – choix – blâmable – aimable – perfections – noms – comparable – adorable – liberté – majesté – chargée – négligée – yeux – cieux – couronne – bonne – humeur – pudeur – extrême – aime

L’anarchiste, on le sait, se moque bien des lois.
Pourquoi le contre dire puisqu’il s’agit d’un choix ?
Attitude à mon sens n’ayant rien de blâmable
J’en suis une et, je crois, parfaitement aimable.
L’homme tend à atteindre toutes les perfections ;
Elles sont si nombreuses que l’on oublie leurs noms.
Ce besoin d’absolu dont rien n’est comparable
Montre de l’être humain son côté adorable,
Et quand il manifeste sa soif de liberté
Il le fait dignement, en grande majesté.
Pourtant, à sa naissance, d’obligations chargée
Sa vie doit se soumettre, rébellion négligée,
Stoïque, vaillamment, important à ses yeux,
Pour certains le moyen de mériter les cieux !
Et pour ceux qui jamais ne briguent de couronne
Qui souhaitent simplement une existence bonne
Ceux qui souhaitent toujours garder leur bonne humeur
Nous cachent leurs blessures et sourient par pudeur
Ces gens-là ont pour moi une importance extrême ;
Qu’ils veuillent lire ici " ô combien je vous aime " !

Voilà une bien belle profession de foi, Embellie, je ne m'en étonne pas !
J'ai fait une ptite erreur dans le V10 de mon essai, je corrige :

Les hommes dictent leurs lois,
Nous faisons nos propres choix.
Le mien vous paraît blâmable,
À d’autres il est aimable.

De femmes sans perfections,
Je revendique les noms.
À la putain comparable,
Je ne veux être adorable,
Préférant ma liberté
Aux liens de Sa majesté.

D’enfants vous m’avez chargée,
Puis aussitôt négligée.
Qui suis-je encor à vos yeux
Quand vous les levez aux cieux ?
Un reine sans couronne,
Une servante, une bonne,
En fonction de votre humeur ?

Mon refus n’est pas pudeur,
Il est d’un espoir extrême :
Entendre de vous un : je t’aime.

UnE reine sans couronne
Décidément, j'ai besoin d'un café !

Citation :

Bon sûr, mais c'est bien sang