@ Mona Merci Mona ! A force de lire un texte on n'en voit plus les fautes !
Bien sûr que le 5 comporte une syllabe de trop, le pire c'est que je ne l'ai pas vu... Grrrrrr !

@ Pierrot Bien vu collègue ! Beaucoup de recherches pour ce texte...
Si tu permets (?) je relève
-un hiatus au 2 (foi et),
-une rime lieux-bleu qui laisse à désirer
- et pour finir un dernier vers avec césure en 7 au lieu de 6.
Passons sur provende et merci pour l'Ipomée .
Il fallait le faire !

Il s'agit d'un sonnet irrégulier où l'on peut faire rimer un pluriel avec un singulier. Ne nombreux "pro" ne se gênent pas pour le faire.

Suivant la même idée, Le dernier vers est bâti sur le rythme 4/8
L'idée étant d'attirer l'attention
( c'est réussi )

je vais voir à corriger le hiatus.

Victime du vieux réflexe qui toujours me ramène à l'écriture classique, vu sous cet angle nouveau, je retire donc mon trop plein de "conseils" amicaux... Alex le benêt !

Je n'ai pas choisi les rimes les plus faciles pour commencer cet exercice... Désolé pour les clichés.



Il suivait d'un pas lent les détours de la sente,
Sans rien voir au-dehors, rêvant à Pamela.
Elle était son soleil, elle donnait le la
Aux doux airs de sa vie. Pensée envahissante !

«  Elle amène la nuit d'un battement de cil,
Assombrissant l'azur de son clair regard bleu.
Elle est l'astre du jour qui éclaire tout lieu.
Elle est la vraie saveur de ma vie », chantait-il.

Il lui donnerait tout avant qu'on le lui vende,
Des bracelets d'argent, des brassées de lavande.
Il ignorait les cris du merle qui se raille.

Il voyait son village, atteignait les murailles,
Joyeux comme un pinson et fier comme des poux.
« Oui, dans une heure enfin je serai son époux ! »

Bonsoir Meleagre ! C'est vrai qu'il y avait quelques difficultés à composer avec ces rimes mais vous vous en êtes fort bien tiré...
Je vois très bien cet amoureux sur la sente qui serpente entre champs de lavande jusqu'au vieux village provençal où l'attend Pamela... Un joli tableau champêtre et sentimental !
Bravo pour ce sonnet néo-classique... Alex

Merci Alex. Ces compliments, venant d'un maître dans l'art du sonnet, me vont droit au cœur...
Je pars demain, donc je ne pourrai pas participer au prochain exercice. Dommage, ma plume a besoin de s'entraîner.

Bravo Méléagre.
Ce n'était pas l'exercice le plus facile et vous vous en êtes très bien tiré.

A ciao et bonnes vacances

Bravo Pierrot ! cette fois c'est parfait. J'arrive de chorale, pas le courage de versifier, mais vous me donnez de l'élan... Demain peut-être si j'ai le temps !

(j'ai adoré : l'ipomée a l'air d'un grand liseron bleu)

@ Monna: Merci. Je vous offre cette ipomée.
Selon votre expression, nous sommes ici pour nous "désoxyder les neurones". Il fallait donc bousculer un peu des mécaniques qui commençaient à être un peu trop bien huilées.
@Alex: Confidence pour confidence. Mon compliment était teinté d'ironie. Un vilain sentiment suscité par la jalousie de te voir te rire ainsi des obstacles dans lesquels j'étais encore encalminé.
Mais c'était tout de même un compliment.

@ tous: l'exercice reste à l'ordre du jour jusqu'à demain soir. Et si certaines rimes semblent trop dures à caser. Il reste l'option de la pièce en huit vers. Au boulot !

@ Pierrot : Je viens de relire plus attentivement votre poème. Cette évocation du micro-cosmos des insectes est assez savoureuse ! J'imagine bien la mante terroriser ce petit monde... J'aime bien les parenthèses, notamment.
Je ne pense pas vous avoir copié pour "donner le la", qui est un bon moyen d'éviter l'enjambement.