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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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08/06/2013 21:10 Groupe :
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Petite correction pour les deux premiers vers :
Au seuil du grand repos, verrai-je la lumière, Quand pas un seul sursis ne me sera donné ? Je m’éteindrai, laissant mon être passionné Se dissoudre. Et mon corps, de sa maison dernière, Conviendra qu’il est temps de passer le flambeau. Je somme le néant de montrer son visage, L’on viendra déposer quelques fleurs, une image, Des pensées voleront autour de mon tombeau... Les notes de métal du cercueil que l’on cloue, Jointes pour la prière un cortège de mains, De vagues chuchotis, comme autant de coussins Déposent gentiment leur duvet sur ma joue. J’écoute gondoler comme un accroche-cœur Le péan sépulcral. Mais de ma chambre forte, C’est l’univers entier qui reste lettre morte, Quand je vis et jouis d’une nouvelle ardeur.
Contribution du : 16/04 14:36:48
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Les corrections, ya qu'ça de vrai Cyrill!
Et je m'y connais ![]() Ma copie Un clin d'oeil du soleil et soudain la lumière Illumina l'anneau que tu m'avais donné. Ton regard souriait , ardent et passionné. La surprise fut belle et ce fut la dernière. Dans une tour amère, et noire et sans flambeau, Je laisse mon chagrin inonder mon visage, Mes rêves abîmés pleurer sur ton image. Et dans ce néant gris, j'aime à voir mon tombeau. Il faudrait qu'on me l'ôte ce cœur qui me cloue A mon lit, gémissante et me tordant les mains, N'ayant d'autre amoureux que de vilains coussins A serrer dans mes bras, à frôler de ma joue. Mais les heures s'enfuient et j'ai la rage au cœur. Le crépuscule point, me fait un peu plus forte. Comment donc ai-je pu souhaiter être morte ? Retourne sur Meetic et calme ton ardeur !
Contribution du : 16/04 17:55:06
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Ah que oui Myndie !
Tu as raison de Corriger tes vers Cyrill, si toi tu ne sais pas pourquoi, eux ils le savent ![]() ... et la mienne de copie : Lorsqu’il ne restera qu'un filet de lumière Sous ma porte ce soir (Linky c'est pas donné), Viens vite rejouer le flirt passionné; Demain sera trop tard, ce soir c’est la dernière De notre pièce avant la retraite au flambeau. Les ombres de la flamme encadrant ton visage Graveront à jamais l'unique et seule image Que je brûlerai vive avant l'heur du tombeau. Je dis la vérité. Voilà, ça te la cloue. (ta bouche) Mais si tu n’avais pas tant baladé tes mains Et couché tout venant au creux d’autres coussins Je ne t’aurais pas mis la mienne sur ta joue. Que veux-tu, c’est ainsi, notre histoire de coeur Va baisser le rideau, mais je resterai forte, Tout pardon de ta part ira dans la mer morte ; Je saurai pour un autre accorder mon ardeur !
Contribution du : 16/04 21:14:36
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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![]() ![]() C'est beau la sororité! J'aurais dû faire comme toi au lieu de m'enfermer dans ma tour d'ivoire sans électricité (c'est vrai quoi, Linky, c'est pas à la portée de toutes les bourses ![]()
Contribution du : 17/04 07:34:18
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Mesdames, vous vous y entendez pour renvoyer la gente masculine à ses carences..
![]() Contre deux pestes, je ne ferai pas le poids. Y a-t-il quelque autre élément de mon genre dans les parages ?
Contribution du : 17/04 07:55:55
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Un peu tôt peut-être ? Non ? Si ? J'ai une nouvelle proposition :
Archaïque – éperdus – confondus – cantiques – bucolique – nus – vendu – exotiques – terre – solitaire – Infini – mystère – nuits – polaire - Allez, au boulot les feignasses ! ![]() ![]() ![]() Et point de fessées cette fois !
Contribution du : 17/04 08:35:33
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Voilà, voilà, je rends mon essai :
Il avance vers nous, l’animal archaïque Qui viendra s’emparer de nos cœurs éperdus. Quand baignent dans sa gorge, ensemble confondus, Le bien avec le mal, cantique des cantiques, Nous poursuivions alors un rêve bucolique Où nous faisions danser dans un pré nos corps nus. On nous aura trompés ! On nous aura vendu l’Enfer de Belzébuth en bouquets exotiques ! J’irais en pénitence, et confondre à la terre Mon être dévoyé ; je suivrais solitaire Le chemin conduisant à l’amour infini, S’il m’était accordé d’atteindre le mystère Aux manœuvres du monde. Or au cœur de mes nuits, Lorsque tarit le feu, s’étend un froid polaire.
Contribution du : 17/04 08:54:35
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Je prends goût aux corrections : V9
Il avance vers nous, l’animal archaïque Qui viendra s’emparer de nos cœurs éperdus. Quand baignent dans sa gorge, ensemble confondus, Le bien avec le mal, cantique des cantiques, Nous poursuivions alors un rêve bucolique Où nous faisions danser dans un pré nos corps nus. On nous aura trompés ! On nous aura vendu l’Enfer de Belzébuth en bouquets exotiques ! J’irais en pénitence exhiber à la terre Mon être dévoyé ; je suivrais solitaire Le chemin conduisant à l’amour infini, S’il m’était accordé d’atteindre le mystère Aux manœuvres du monde. Or au cœur de mes nuits, Lorsque tarit le feu, s’étend un froid polaire.
Contribution du : 17/04 09:51:10
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Re : Bouts rimés |
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Citation :
![]() Voilà, l'appel est lancé... Un vers bien corrigé en vaut deux Cyrill ![]() Oui mais... Embellie n'a pas eu le temps de dévoiler l'auteur et le poème des bouts rimés qu'elle nous a proposés. On attend un peu ?
Contribution du : 17/04 10:01:25
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Oh là, oh là, sieur Cyrill...Tu me parais bien pressé...
Je n'ai pas donné mon "original" !!! Le voici au cas où cela intéresserait quelqu'un : Lorsque tu fermeras mes yeux Lorsque tu fermeras mes yeux à la lumière, Baise-les longuement, car ils t’auront donné Tout ce qui peut tenir d’amour passionné Dans le dernier regard de leur ferveur dernière. Sous l’immobile éclat du funèbre flambeau, Penche vers leur adieu ton triste et beau visage Pour que s’imprime et dure en eux la seule image Qu’ils garderont toujours de toi dans le tombeau. Et que je sente, avant que le cercueil se cloue, Sur le lit pur et blanc se rejoindre nos mains Et que près de mon front sur les pâles coussins Une suprême fois se repose ta joue. Et qu’après je m’en aille au loin avec mon cœur Qui te conservera une flamme si forte Que même à travers la terre compacte et morte Tous les morts à l’entour en sentiront l’ardeur. Émile VERHAEREN 1855 - 1916 Merci Cristale pour ton intervention, une vraie frangine !
Contribution du : 17/04 10:09:48
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Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne. Colette |
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