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Re : Bouts rimés
Visiteur 
que suscite


Contribution du : 19/07/2011 08:10
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Re : Bouts rimés
Expert Onirien
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Bien Alex, quelles réflexions profondes t'inspirent ces rimes... J'ai beaucoup aimé le dernier tercet et sa morale si vraie.

Contribution du : 19/07/2011 09:51
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Re : Bouts rimés
Visiteur 
Je pense qu'il n'y aura pas de copies supplémentaires...



Les rimes qui vous étaient proposées étaient
Tirées du « Mépris de la vie et consolation de la mort »
De Jean-Baptiste Chassignet (vers 1578-vers 1635)



L’enfance n’est sinon qu’une stérile fleur,
La jeunesse qu’ardeur d’une lumière vaine,
Virilité qu’ennui, que labeur et que peine,
Vieillesse que chagrin, repentance et douleur ;

Nos jeux que déplaisirs, nos bonheurs que malheur,
Nos trésors et nos biens que tourment et que gêne,
Nos libertés que lacs, que prisons et que chaîne
Notre aise que malaise et nos rires que pleur ;

Passer d’un âge à l’autre est s’en aller au change
D’un bien plus petit mal en un mal plus étrange
Qui nous pousse en lieu dont personne ne sort.

Notre vie est semblable à la mer vagabonde
Où le flot suit le flot et l’onde pousse l’onde,
Surgissant à la fin au havre de la mort.

Contribution du : 19/07/2011 16:25
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Re : Bouts rimés
Visiteur 
Sympa le Jean-Baptiste
Il ficherait le bourdon à un congrès de pétomanes.

Contribution du : 19/07/2011 16:56
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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
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C’est en laissant couler négligemment un pleur,
Deux trois larmes par joue, et encore avec peine,
Pas une pointe au cœur, même pas une gêne,
Qu’au fond de mon esprit s’immisça la douleur.

On tarde à se baisser pour cueillir une fleur
Qui se refuse un temps ; la lutte semble vaine.
Soit par peur de saisir la lourdeur d’une chaîne,
Ou soit par lassitude… ; on trouve le malheur.

Ma jeunesse ne fut qu’une humeur vagabonde ;
D’un océan fougueux, je ne voyais que l’onde,
Et rien ne m’importait un peu moins que le sort.

J’en ai joué, Mon Dieu ! pensant que rien ne change.
Les jours prirent alors une couleur étrange :
Un gris qui se ternit….et ce jusqu’à ma mort.

Contribution du : 19/07/2011 18:16
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Re : Bouts rimés
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Bravo Pieralun ! Pas beaucoup plus gai que le nommé Chassignet qui a beaucoup abusé des "que" et ceci dans un sonnet... En ce temps-là les règles étaient sans doute moins rigoureuses...

Contribution du : 19/07/2011 20:17
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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
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La parcelle d'argent recelait une fleur.
Je me penchai sur l'eau, tentative bien vaine
D'embrasser son mystère en omettant ma peine.
Pourquoi vouloir tuer si tôt notre douleur ?

L'amour, je l'appris vite enfant, porte un malheur,
Celui de réprouver tout désaccord ou gêne.
Il fallait pardonner, astiquer notre chaîne
Car la faute était mienne et nous menait au pleur.

Discours vite oublié, je ne perds rien au change
En chargeant désormais, comportement étrange,
L'autre de tous les maux, des aléas du sort.

J'aime effleurer du pied le vague de cette onde,
Laisser couler le corps quand l'âme vagabonde
En un écrin secret d'où je défie la mort.



Si le fond parait embrouillé, c'est normal :D
Je voulais savoir si "en un" était un hiatus ou simplement peu harmonieux ?
S'il y a des fautes diverses… je suis preneur de tout conseil ;)

Contribution du : 20/07/2011 13:36
_________________
Mon blog, mis à jour toutes les semaines.
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Re : Bouts rimés
Visiteur 
pour moi "en un " n'est pas un hiatus vu qu'on fait la liaison

Ceci dit, chapeau pour ton sonnet

Contribution du : 20/07/2011 13:52
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Re : Bouts rimés
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Il est magnifique Placebo ce sonnet. Pas de hiatus, seulement un e non élidé à "défie la mort" mais ce n'est pas très grave.

Contribution du : 20/07/2011 14:07
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Re : Bouts rimés
Visiteur 
Bonjour Placebo et bravo pour ce sonnet ! En néo classique il est parfait. Si on parle classique pur, le dernier vers comporte 13 syllabes car le "e" de défie se prononce, tout au moins en théorie.
Effectivement, "En un" n'est pas hiatus.
Au vers 9 je verrai plutôt "pas" à la place de "rien", plus facile à la lecture.
Au vers 5, je pense que la virgule serait plus à sa place après "vite".
Ca serait bien de remplacer "astiquer" par quelque terme plus poétique.

Il n'en reste pas moins que c'est du bon boulot !

Contribution du : 20/07/2011 14:16
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