En principe on ne dévoile le poème dont sont sorties les rimes qu'en fin de partie.
Car, rappelons le, ces bouts rimé ne sont qu'un jeu

Désolé mais j'avais un doute, j'ai comparé le mot conjugué avec des termes de même terminaison comme remblai et essai. Si quelqu'un trouve quelque chose sur ces histoires d'accentuations, pour infirmer ou pour confirmer, ça m'intéresse.

Pas grave , on va changer de poème de référence

Pour ceux qui l'auraient déjà bien avancé, le sujet reste ouvert

Et en voici un nouveau dont les rimes sont dans les clous.

Pays, cavalcade ; soumis, aubade.
Fade ; écrits. Cris , rigolade.
Peur, trompeur, insecte.
Rien ; aérien, respecte.

certes les rimes masculine du quatrain ne sont pas très riches, mais on fera avec ( on n'est pas des sauvages )

rappelons que le but du jeu est de stimuler l'imagination,
SVP, ne proposez que des sonnets qui tiennent la route
Vous avez jusqu'à la fin de la semaine prochaine pour réviser vos classiques et fignoler vos textes.

Salut tizef ! J'avoue que j'avais un peu de mal avec les rimes précédentes, d'autant qu'elles étaient un peu tirées par les cheveux... Je suis curieux de savoir quel en était l'auteur !
Celles-ci me paraissent plus intéressantes. A plus tard pour ma copie !

Dis donc, je ne connaissais pas ce poème mais j'ai eu le flair avec ma cloche et mon sonneur ! Les rimes s'y prêtaient il faut dire... C'est de Mallarmé, m'étonne pas !

Avec des rimes aussi légères j'ai préféré l'octosyllabe, mais c'est vraiment un amusement !


Prouesses

En ce temps-là dans mon pays,
Nous faisions fière cavalcade :
Tous les garçons m’étaient soumis
Et venaient me chanter l’aubade.

Mais je voulais des mots écrits
Car je trouvais cela trop fade,
A leurs serments et à leurs cris
Je préférais la rigolade !

C’est ainsi, sans doute ni peur,
Que mon destin devint trompeur :
Je me transformais en insecte,

- Je ne doutais vraiment de rien - !
Je fus l’oiseau aérien,
Le Phénix que chacun respecte.

Pour éviter le hiatus "et à leurs cris" on peut mettre "et tous leurs cris".

Mona, tu as un pouvoir divinatoire. Le poème d'où sont tirées ces rimes est justementi en octosyllabes.
Le tien est tout simplement... aérien.
Les tercets y apportent une petite touche surréaliste.

Un autre ! un autre ! un autre !

Tiens donc ! comme c'est bizarre ! Pourtant je n'en connais pas l'auteur(e)... On verra bien !

Merci Tizef.

Comme j'avais déjà avancé l'exercice sur les précédentes rimes voici ma copie :

Us et coutumes …

Lorsque le chant du coq annonce l’aube claire
Et que s’efface enfin l’étoile du matin
Voici notre soleil. Sous l’astre qui éclaire
S’éveillent les senteurs de lavande et de thym.

En hommage à ce dieu et surtout pour lui plaire
Ils avaient préparé quelques mots en latin
A clamer près du tronc de l’arbre séculaire.
Cet usage venait d’un passé si lointain.

Je sais qu’un jour viendra, charmée et désireuse
De comprendre ceux qui, suivant un idéal
Se rassemblent ici pour un culte féal,

Quand l’ombre de la nuit gagne la roche creuse
Dessous les frondaisons d’où je l’aurai tiré
J’offrirai un bouquet et puis je le pendrai

Voilà c'est tout ... Merci d'avance pour les corrections.