@ Mona :Je vais changer avec "Et lorsque défilaient les répliques d'insectes ..." Merci encore, aussi pour la correction du 5ème vers et a suppression du doublon.

@ Alexandre : très amusant la ballade à Rio ! Comme dit Tizef la variété des thèmes avec les mêmes rimes est étonnante.

Bien Alex ! Il est plein d'ironie ce sonnet, il me plaît bien. Mais je n'ai pas vraiment compris le dernier vers : essai, ne prendrait-il pas un e ? "il essaie celui qui se respecte" D'autre part inspirati-on et aéri-en doivent faire diérèse (le premier pour sûr, pour l'autre ça me paraît bizarre) Je ne te passerai rien ce soir ! excuse-moi.

Très bonne idée Marite c'est parfait.

En principe, ce sujet est à l'ordre du jour jusqu'à la fin de la semaine, mais d'aucun(e)s ont déjà proposé trois copies différentes.
Tout en laissant celui-ci ouvert, peut-être pourrait-on en ouvrir un second en parallèle ?
Ça m'arrangerait car je commence à avoir les boyaux de la tête envahis par des insectes en cavalcade.

Salut Tizef ! Tu fais comme tu le sens, chacun fonctionnant ensuite à sa cadence.
@ Mona ! Tu as raison pour les diérèses, toujours ma viscosité mentale, et le dernier tercet est à revoir, bien entendu, car peu explicite. Je m'en occupe entre deux sorties maritimes...
Bonne journée à toutes et tous !

OK
Le sujet en cours le reste jusqu'en fin de semaine
En parallèle, voici

Murmure, fleur, siffleur, mûre
mûre, couleur, chaleur, ramure
charmant, doucement
babouche. bouche.
Aimé, parfumé,


Même règles, on peut mettre au pluriel.
C'est pas tout ça, les mûres sont mûres et nous en avons au dessert. Bon appétit.

Copie revue et corrigée, non mais !

Si tu vas à Rio…

Rio de Janeiro, sa folle cavalcade,
Voilà pour le régime auquel je fus soumis
Quand je me suis rendu dans ce lointain pays
En quête de repos et non de rigolade.

Monsieur, m’a-t-elle dit, votre vie est bien fade,
Laissez là vos crayons, oubliez vos écrits,
Venez donc partager nos rires et nos cris
Avant, sous mon balcon, de me donner l’aubade…

Il ne fallut pas plus que ce tout petit rien
Pour faire de la nuit ballet aérien
Puis toile d’araignée où je jouais l’insecte.

Quand au petit matin la belle osa, sans peur,
Me parler mariage, un vœu que je respecte,
Je dus tout avouer, en vieux mari trompeur…

Non, ce n'est pas autobiographique !

Cause toujours, sacré galopin ! Ça sonne trop vrai pour une fiction.


Bon, on change de rimes, d'époque et de continent. Rendez-vous en 1961:


Le siffleur

Il imitait le merle, au soir, sous la ramure
Et n'hésitait jamais à offrir une fleur.
Les filles l'appelaient « Sébasto le siffleur ».
Il avait l'œil brûlant, noir ainsi que la mûre.

Quand il reçut sa feuille, il partit sans murmure
Pour un Djebel Amour accablé de chaleur.
Il aima du pays cette intense couleur
Et découvrit le goût de la grenade mûre.

Arme au poing, la patrouille avançait doucement
Sous le bois d'amandiers. L'oued était charmant.
Parmi le serpolet trainait une babouche

Et, les yeux vers l'azur sous le thym parfumé,
Reposait Sébasto le siffleur bien-aimé.
Des insectes de jais vrombissaient dans sa bouche.

Bien vu tizef ! Un épisode de cette putain de guerre que tu connais mieux que moi. Ca me fait penser au Dormeur du val... Beaucoup d'émotion dans ce texte. Pour la forme, à l'exception du hiatus au second vers ( à offrir) je crois que rien ne cloche ; au vers quatre j'aurais bien vu : noir autant que la mûre...
Quant à la rapidité d'exécution, chapeau !
Bonne soirée ! L'autre Zef...

Pouah ! Quel horrible tableau ! Mais tu as su rendre toute la couleur locale de cette fichue guerre qui a fait tant de victimes... Pauvre Sébasto ! Bravo ! pas une faute à ce sonnet parfaitement classique.