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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Bouts rimés |
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Heureux de revoir ici Méléagre.
Bonne idée que d'avoir commuté les rimes quatrains/tercets C'est une facilité qu'offrent les sonnets irréguliers NB: dans ma copie il faut lire " le chat de la maison"
Contribution du : 27/08/2011 17:36
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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Bravo à vous tous, vous vous en êtes bien sortis, je suis la seule à avoir utilisé le joker, parce que la fumée d'usine parfumée... Hum !
A l'ami Alex maintenant de nous donner le sonnet d'où sont issues ces rimes...
Contribution du : 27/08/2011 17:59
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Re : Bouts rimés |
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Merci Tizef. Oui, je reviens de vacances, donc je repasse par là. Parfois je cherche l'inspiration, mais faut réagir vite...
En fait, je suis plutôt néo-classique, donc je respecte peut-être pas toutes les règles classiques (hiatus, finales en -ées...). Si vous voyez des irrégularités, vous pouvez me les signaler.
Contribution du : 27/08/2011 18:25
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"Chaque jour je me considérais comme sur le seuil de ma vie encore intacte et qui ne débuterait que le lendemain matin." Proust "L'avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l'avenir, on le fait." Bernanos |
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Re : Bouts rimés |
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Bien sûr Meleagre, pour la poésie purement classique, il y a quelques fautes (concordance de rimes singulier/pluriel, hiatus "malgré eux" et ce n'est pas très heureux de faire suivre toutes les rimes en é ou ée) mais pour le néo-classique ça passe. De toutes façons ce sont là des exercices d'écriture rendus plus difficiles du fait des rimes imposées.
Mais je vois tout à fait le tableau que tu as voulu décrire.
Contribution du : 27/08/2011 20:37
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Re : Bouts rimés |
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Et voici le sonnet de départ...
Vers les villes Puisque malgré l’éclat de leur plus beau costume Tu n’as point reconnu les fleurs de ton jardin, Puisque tu n’as trouvé que ta propre amertume Cachée au fond des fruits offerts à ton dédain, Et puisque enfin l’ennui, dévorant tes journées, Rôde comme un voleur autour de ta maison, Quitte l’azur banal et les pourpres fanées Dont les soleils usés tissent ton horizon. Pars ! traverse les ponts, les canaux et les douves Et va-t’en soutenu par le mal que tu couves, Porter ton cœur farouche en ces pays haineux Où, comme lui souffrante et pourtant parfumée, Fleurit chaque printemps vers un ciel charbonneux Aux portes de l’usine une rose enfumée ! Vincent Muselli (1879-1956) Je passe la main à qui le souhaite en constatant que vous avez tous, en classique ou néo, rempli le contrat avec votre brio habituel...
Contribution du : 27/08/2011 23:15
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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Merci Mona pour ces précisions. J'essaierai peut-être d'écrire du classique, mais c'est pas gagné. Cet exercice peut être l'occasion de m'entraîner.
Allez je me lance ! consolante / doux / vous / violente / hante / jaloux / loups / ensanglante bien / homme / mien / comme / midi / attiédi. Ca vous va ? Bon courage !
Contribution du : 28/08/2011 01:14
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Re : Bouts rimés |
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hum ! je ne sais pas si atti-édi fait diérèse ou non.
Dépit amoureux J’erre dans la forêt, nature consolante, Sous mes pas incertains, tapis de mousse doux, Mais sans cesse revient le souvenir de vous, En vagues de tristesse et flamme violente. Je ne puis repousser le regret qui me hante, Ni le tourment sans fin de mon corps trop jaloux. Et je voudrais crier, hurler avec les loups, Pour apaiser ce cœur que l’amour ensanglante. Aujourd’hui, je le sais, et c’est pour votre bien, - Hélas ! Pourquoi ce ne sera jamais le mien ? - Vous allez dire « oui » pour épouser un homme Dont vous n’aimerez pas le souffle attiédi. Dont je hais la fortune et que je maudis comme Le soleil insolent qui brille en ce Midi.
Contribution du : 28/08/2011 10:55
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Re : Bouts rimés |
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Bon je crois finalement qu'attiédi ne fait pas diérèse. donc je remplace par :
"Dont vous n'aimerez pas le baiser attiédi"
Contribution du : 28/08/2011 14:28
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Re : Bouts rimés |
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Bien, me v'là avec mes élucubrations érotico-poétiques
Je dois bien avouer que le futur me hante Depuis qu’une voyante, aux propos aigres-doux, M’a classé prédateur comme tous ces vieux loups Qu’à force de courir un poignard ensanglante. Le destin me prépare une mort violente, Occis au saut du lit par un mari jaloux Qui ne supporte point les galants rendez-vous Que me fixe parfois sa brune consolante. Me voici, tout à coup, pour le moins attiédi D’encor sacrifier au démon de midi Si la bête à deux dos peut vous tuer son homme ! Du somptueux harem, qui fut longtemps le mien, Me voici donc eunuque, ou du moins c’est tout comme, Si des jeux de l’amour je ne me garde bien…
Contribution du : 28/08/2011 16:36
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Re : Bouts rimés |
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Me suis planté, voici la bonne version !
Je dois bien avouer que le futur me hante Depuis qu’une voyante, aux propos aigres-doux, M’a classé prédateur comme tous ces vieux loups Qu’à force de courir un poignard ensanglante. Le destin me prépare une mort violente, Occis au saut du lit par un mari jaloux, Qui ne supporte point les galants rendez-vous Que me fixe parfois sa brune consolante. Me voilà, tout à coup, pour le moins attiédi D’encor sacrifier au démon de midi Si la bête à deux dos peut vous tuer son homme ! Du somptueux harem, qui fut longtemps le mien, Me voici donc eunuque, ou du moins c’est tout comme, Car des jeux de l’amour je me garderai bien… Août 2011
Contribution du : 28/08/2011 16:45
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