Bonsoir,

Merci aux lecteurs qui se sont attardés sur ce poème, et pour les remarques constructives qui ont été formulées.

A Socque, Troupi, Alexandre : vous évoquez le ‘vague’ du propos, et vous avez raison. J’ai voulu dessiner ce poème par petites touches pour créer une atmosphère, en laissant à chacun le loisir de l’interpréter avec son propre référentiel. Je conçois que cela puisse être un peu perturbant.

A Leni : « l’ultime excuse », c’est la création artistique – l’homme est capable dans ce domaine de faire de si belles choses, que l’on peut au moins sur ce point lui donner l’excuse de son humanité si imparfaite. Il s’agit de ce qu’il laisse de beau après son passage, en somme.

A Senglar-Brabant : je ne suis pas sûre d’avoir bien saisi votre propos. Cela dit sur le fait que l’univers ne sait rien de tout cela, vous avez raison. C’est bien l’un des travers de l’homme de s’imaginer le contraire ;-)

A Edgard : c’est le spleen qui a inspiré ces lignes, en effet … Pourtant, on ne le croirait pas comme ça, mais je suis quelqu’un de résolument optimiste :-)

A Socque, Troupi, Robot, Tizef, Alexandre, Edgard : vous avez apprécié la forme et la musicalité, et j’en suis ravie. Précision pour Troupi : la catégorie Classique exige de la ponctuation, or je n’en voulais pas sur ce poème, c’est pourquoi je l’ai proposé en Contemporain. Sur le reste il est vrai que la prosodie est respectée.

Bonne soirée à vous.

A Jano :
Je note votre remarque sur les termes "bazar" et "entonnoir".
Bien aimé le mot "cérémonial".
Quant à la structure, elle est effectivement essentielle dans cet écrit.
Merci pour votre appréciation.