Bonjour Anje

L'archaïque "souventefois" que vous souligné avec juste raison
a été changé lors de mes réponses aux commentateurs :

Et si je m'exprimais de sanglots orageux :
L'amertume, le mal, la haine ou la souffrance,
En pardonnant la Vie et ses choix hasardeux,
Mon esprit amendé prône la différence .

Non, ce que je vous reproche c'est d'écrire beaucoup trop d'erreurs
en E.L. dont la dernière en date sur le poème de The Dreamer :

Je vous cite :

Le 2ème vers se césure naturellement après toi, etc...etc...
mais vous n'avez pas remarqué que ce vers est simplement
un trimètre, parfaitement accepté, même en classique.

Pensez-y en commentant, en ayant toujours à l'esprit que les coms
en E.L. ont beaucoup d'influence sur la décision finale
de publication ou pas.

Cordialement.

H

@ Hannaké,
Comment osez-vous "reprocher" quoi que ce soit à qui que ce soit ?
Quand reprocher veut dire : "Signifier qu'on désapprouve, blâme ou regrette telle action ou telle attitude de celui à qui l'on s'adresse. " (CNRTL)
Pourquoi diantre "blâmer". Faut-il donc avoir la science infuse pour oser commenter en EL ? L'avez vous pour vous permettre cette remarque ? Surtout quand seul le désir d'apprendre guide le pauvre commentateur à écrire quelque commentaire. Un peu d'empathie, partagez votre savoir, que diable !
(et ne me dites pas que je "m’acharne" sur vous, pensez plutôt au proverbe "qui aime bien, châtie bien", j'ai même envie de proposer un texte moi ! et en classique de surcroît).
J'ai connu un poète qui avait la science infuse, et bien au lieu de me dire que je n'y connaissais rien (ce qui est vrai) il m'a appris ! (il n'a pas eu le temps de parfaire mon éducation en classique, il est décédé trop tôt)

Éclaircie

@Hananké

Je vous remercie d'avoir pris un exemple de mes nombreuses erreurs. Il me permet au moins de faire la démonstration de mon analyse, sans aucun esprit de critique à l'égard de quiconque.

Le vers en question est le suivant : "Si la douleur s’invite en toi, sois fort. Sois doux"... En le considérant comme un trimètre, n'admettons-nous pas une césure entre un sujet et son verbe et ne négligeons-nous pas le point séparant en deux les quatre dernières syllabes (surtout que la pause en fin de vers est impossible en raison de l'enjambement au vers suivant) ? Non, pour moi il ne peut pas s'agir d'un trimètre régulier tel que l'est "Sur tes genoux, tout en jouant, j'appris à lire" (Chabot). Ne s'agisant pas non plus d'un alexandrin en raison de sa césure naturelle à la huitième syllabe (en effet, comment dire "s'invite en toi" en faisant une pause à s'invite?), il s'agit tout simplement d'un vers de douze syllabes.

Pour le reste, je ne répondrai pas à la convocation de votre cour martiale.

Éclaircie bonjour

C'est avec Anje que je discute prosodie mais il faut toujours
que vous vous mêliez de ce qui ne vous regarde pas, c'est plus
fort que vous !

Vous repartez quand ?

Bonne journée.

H

Ce fil est ouvert à tous et Eclaircie a autant de droit que tous pour y participer. Je la remercie d'ailleurs de s'être exprimée.

Par contre, s'il devait devenir un champ de bataille, je demanderais qu'il soit modéré et même verrouillé.

Cool cool, la vie est le ciel est bleu!

Lebarde

Oui, Lebarde, mais la sécheresse s'impose inexorablement.

Je demandais juste à Éclaircie d'aller arroser son jardin au lieu
de participer à un forum auquel elle ne connaît rien.
C'est elle qui le dit, pas moi.

H

Oui, oui, pas de souci. Cool… mais clair…

Le problème, c'est que lorsqu'on interpelle, évidemment en général l'interpellé répond.

C'est peut être un défaut à éviter de s'en prendre au commentateur.

@Cristale

Merci de votre belle appréciation. Je vous sais très pointilleuse quant à la prosodie et vous suis très reconnaissant de votre clémence. Nous sommes bien sûr d'accord que Sourde audience, en l'état, est un contemporain.
Ceci dit, vous trouvez l'expérience des quatre rimes suivies en rejet d'un quatrain à l'autre plutôt réussie et le rendu musical agréable (sic). J'en suis très flatté.
L'innovation, l'originalité, la variété, ce sont des choses que je recherche tant sur la forme que sur le fond. Alors, n'étant qu'un amateur qui ne restera qu'un amateur, mon petit côté rebelle me fait parfois trébucher. Mais je consomme Oniris sur ordonnance !

Vous avez choisi de me faire part de vos doutes par message privé avant de vous exprimer en public. Je vous remercie de cette initiative empreinte de délicate courtoisie.

Je m'en vais relire Monsieur de Banville avec la pensée de votre désaccord.