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1 Utilisateur(s) anonymes
Ça dépend de maman |
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Maître Onirien
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08/06/2013 21:10 Groupe :
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Merci au CE pour la publication de ce poème, aux correctrices qui ont accédé à mes demandes de modifs de dernière minute, ainsi qu'aux lecteurs dont les suivants, m'ayant chacun laissé une preuve ô combien intéressante de leur lecture. J'appelle, dans l'ordre :
- Merces plan monsur papipoete. Siau auverhat per ma maire, dóncas parlei charabia, mas gaire. Conséquemment, je préfère parler le français poétique, c’est-à-dire prendre quelques libertés avec le sens. Assaisonné d’un peu de fantaisie personnelle ça peut éveiller l’imaginaire, qui sait ! Question syntaxe, j’ai relu mon poème et je ne vois pas où il pèche. Ah oui, Coluche, quel poète ! Là-dessus, je m’en vais aller fendre le pré. … Je reviens, ça m’a fait du bien ! - Myndie, merci de ton passage. C’est curieux, tu as compris l’incipit en latin comme une crainte de ma part. Que non pas, il s’agissait de traduire ce que d’aucuns n’auraient peut-être pas compris dans le corps du poème : « Les choses répétées n’ont plus autant de charme ». Mais bon, peut-être que mon inconscient... Ce thème du rapport morbide à la mère te semble familier et j’en suis, crois-moi, désolé. Mais comme le hasard a bon dos alors que je viens de publier non pas un texte, mais deux textes sur ce thème, un de m’écheveau de bataille du moment semble-t-il. J’accepte avec toujours autant de plaisir tes remarques qui concernent les aspects sonores et sémantiques du texte. La corde facétieuse est d’autant plus nécessaire à tirer que le sujet est lourd, je crois. C’est tellement chouette de prendre l’air frais - Merci Provencao de vous être arrêtée sous mes lignes. Entre fantaisie, bizarre, fantastique, singularité et bigarrure, votre palette de ressentis et large et témoigne d’une lecture attentive et sensible ! - Vincente, merci pour avoir évoqué ce très expressif rire jaune de l’écriture. Je comprends ton malaise à la lecture. Je ne peux pas dire que j’ai voulu à tout prix le provoquer, mais me doutais bien qu’un tel poème ne se lirait pas comme un hommage, même élégiaque. À la question que tu poses : je me demande si l’intention d’écriture n’a pas été consciente, volontaire dans cette démarche à double détente un peu discordante pour marquer ce trouble du narrateur, je répondrai oui, consciente de ma part. Est-ce que l’apparence domine et donc bride le fond ? Ça semble être ton ressenti. Possible, je m’interroge. Néanmoins, je n’ai pas détourné ou perverti le sens des mots de façon gratuite. - Cat, merci à toi et tellement heureux que tu retrouves ta verve, et quelle verve !! Pour aller dans le sens de Vincente un étage plus haut, il te semble à toi que le poisson a été noyé par une volonté consciente ou pas. Une avalanche des sens, si bien nommée ! Comment ne pas se sentir pris, emporté, par ce déferlement de significations qu’un seul mot peut provoquer, comme le pas imprudent d’un skieur hors-piste peut en provoquer aussi. Régler des comptes en racontant : c’est une méthode que j’ai trouvée relativement douce. Placent ou placenta : ralala - BSL : tu pointes du doigt quelque chose que je n’avais pas remarqué, à force de corriger, de biffer ou rajouter… La transition qui existait dans je premier jet entre l’évocation de l’ordinaire et celle de ce soir plus particulier qui fait que je passe de l’imparfait au passé simple, eh bien elle a été escamotée. Et j’en suis bien marri. Je comprends alors que le poème manque de lisibilité. Merci pour cette remarque pertinente qui me fera certainement faire un petit ajustement. à la fois mélancolique et surréaliste, dis-tu, parlant plus loin de complexité émotionnelle. Touché : Je ne sais pas faire simple, je crois ! - Louis, merci d’avoir si bien tiré le fil de la métaphore. Avec toi, sûr qu’on trouvera toujours une pépite au bout, un rapprochement de sens, comme par exemple ce superbe fils-las ou le crépu du crépuscule, en passant par les variations autour de la touffeur : touffe, étouffement… Une notion de dépendance évoquée aussi par ta lecture, que tu rapproches de celle de « L’art de la fugue. À raison bien sûr. Je reviens également sur cet équivoque « point de non retour ». Je suis encore en train de démêler cet addition de négations précédées en plus d'un "mentir", qui me défriserait s’il en était besoin ! Je reviendrai ici si un jour la lumière se fait. Merci encore à vous infiniment et la bise à tous, ainsi qu’aux mamans évidemment.
Contribution du : 27/09 09:10:07
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Maître et Talons |
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Re : Ça dépend de maman |
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Chevalier d'Oniris
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04/01/2023 11:22 De Un dimanche à la campagne
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Citation :
d'où ma confusion entre tes ''contes'', commentant ici et répondant là-bas dans ton autre forum... Citation :
Cela saute aux yeux, j'ai envie de dire. Bravo encore pour ce déboulé percutant de mots en tous sens ! Citation :
à en donner le vertige, pas vrai ? Ah, la verve, quant elle nous tient ! Merci, Cyrill, pour ton retour sur commentaires qui prolonge ton conte, le rendant encore plus intéressant à sonder.
Contribution du : 27/09 10:31:07
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« Je veux chanter comme les oiseaux chantent, sans me soucier de qui entend ou de ce qu'ils en pensent » (Rûmî) |
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Re : Ça dépend de maman |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Salut Cyrill!
"C’est curieux, tu as compris l’incipit en latin comme une crainte de ma part. Que non pas, il s’agissait de traduire ce que d’aucuns n’auraient peut-être pas compris dans le corps du poème : « Les choses répétées n’ont plus autant de charme ». Ah zut! désolée, j'ai traduit de travers :( . Je suis démasquée, j'avoue tout: je n'ai jamais été très assidue en latin C’est tellement chouette de prendre l’air frais Ben quoi? J'ai fait ma M..yndie?
Contribution du : 27/09 12:27:03
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : Ça dépend de maman |
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Organiris Animodérateur
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12/05/2016 20:15 De Vendée (85)
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Cyrill, ce qui est bien avec ton écriture, avec tes propositions de texte, c'est qu'ils ne sont pas lisses… c'est bien frisé voire un brin crépu parfois pour reprendre le champ lexical des cheveux de ce poème, mais la découverte ne manque pas de relief. On ne s'y ennuie pas, ainsi dans celui-ci, le fil m'a tenu tendu jusqu'au bout. Je ne regrette rien en fait, je le prends comme il se présente, y compris dans ses apparitions linguistiques singulières.
Contribution du : 27/09 13:00:03
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"... Il y a tant de bouches au bout de soi-même Tant de bouches pour une seule langue..." Bernard Noël - Extraits du corps 2006 Oniris sur Facebook |
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Re : Ça dépend de maman |
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Maître Onirien
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29/01/2013 15:18 Groupe :
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oui, oui les gens vous avez tout élucidé de ce texte ; mais c'est moi qui l'ai lu le premier !
si ça s'trouve, p'tète que personne ne serait venu... papipoète
Contribution du : 27/09 14:39:45
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Re : Ça dépend de maman |
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Maître Onirien
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Citation :
@ Cat qui a dit : Et c'est moi-même qui ai commencé à confuser en causant là-bas de celui-ci. Citation : Plus loin, encore de Cat : Bah on sait plus ni ou ni quand ni comment, ni même pourquoi ni qu'est-ce ! Citation : Puis Myndie a avoué : Ni moi-même en auvergnat, malgré ce que je pourrais en faire accroire ! Citation : Myndie, très en verve, ajoute : T'inquiète, je vais sous peu faire mon C..yrill comme nul ici ne l'a jamais lu... Citation : Vincente ramène un peu de sérieux dans la boutique : J'ai tout enregistré pour le plaisir de me repasser ton propos les soirs de déprime, car c'est bien ce genre de propos qui m'encourage à ne pas lâcher ce que je crois avoir de singulier, et peut-être de désarmant, voire de rebutant, dans mon écriture. Citation : Et Papipoete, l'index levé, de conclure sans le moindre passé simple : Alors là c'est un peu fort de café ! D'une, qu'en savez-vous que vous êtes le premier à avoir lu mon... patois ? De deux, seriez-vous en train de dire que sans votre premier commentaire, nul ne serait venu déposer le sien ? Myndie est une grande fille, je suis certain qu'elle aurait sans mal pris la première place. Vincente est une grande fille aussi... ... bon, je me calme, on aura compris où je veux en venir. Encore une chose : en haut de ce fil, je me demandais où vous aviez vu un défaut de syntaxe dans mon poème. C'est à vous en fait que je posais la question. Vous faisiez références aux exercices de poèmes fluctuels où là, la syntaxe est en effet déstructurée. Alors si vous pouvez m'éclairer par l'exemple...
Contribution du : 27/09 17:30:33
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Maître et Talons |
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Re : Ça dépend de maman |
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Maître Onirien
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non non Cyrill, je n'ai pas parlé d'erreur grammaticale, ni en syntaxe ; au contraire, bien que ce texte m'apparaisse " charabia ", il est parfaitement écrit ( contrairement à cette nouveauté consuelle ) où je ne vois pas le charme poétique ? )
bien sûr que je suis venu ironiser, mais je dois redire que cela me surprend toujours, lorsque je vois une parution, sans trace de lecture en aveugle. et comme je l'avais supposé, nombreux vinrent sous " Maman... " dire tout le bien qu'ils en pensaient ! attention aux UV aujourd'hui ! 13 degrés chez nous, et les limaces plastronnent papipoète
Contribution du : 28/09 09:56:12
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Re : Ça dépend de maman |
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Maître Onirien
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29/01/2013 15:18 Groupe :
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" fluctuelle " la nouveauté , oups !
Contribution du : 28/09 09:58:15
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Re : Ça dépend de maman |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Citation :
Grande fille, grande fille... 1m63, 48kg, pour la première place, on n'a jamais voulu de moi sur le podium chez Dior. Pas mal ton parlache auvergnat! Rien à voir avec le patois d'ichi. Ch'pouro in met' mi aussi mais ch'cro pont qu'ché gins y comprindrote gran cosse. (hm, je n'ai pas été plus assidue en patois qu'en latin mais j'ai quelques restes) Que viva la poesia, caràmba! (ah non c'est pas de chez moi ça )
Contribution du : 28/09 10:37:10
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : Ça dépend de maman |
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Maître Onirien
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08/06/2013 21:10 Groupe :
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Citation :
Myndie : Ben moi j'ai tout entrave. A ma décharge, j'ai des facilités innées pour les langues, que je ne sais tourner 7 fois avant d'jacter. Citation : on n'a jamais voulu de moi sur le podium chez Dior Mieux vaut ne pas briguer les podiums de la mode, on n'y rien comprend aux habits de poètes ! Citation : Papipo : "Il est parfaitement écrit" mais cependant perfectible dans l'écriture. Bon bon... voyez, j'apprends aussi à causer le paradoxe, l'argutie et le sous-entendu. Ah là là, les limaces ont bon dos, ça glisse sur elles plus que sur moi.
Contribution du : 28/09 14:06:13
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