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Camée d'albâtre
Maître Onirien
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08/06/2013 21:10
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Merci au C.E pour la publication de ce poème, merci aux lecteurs !
Il est ici :
http://www.oniris.be/poesie/cyrill-camee-d-albatre-11430.html

Ce(tt)e Camée d’albâtre n’est pas totalement imaginaire, c’est parfois Grenoble.
Il n’y a qu’à monter un peu sur les hauteurs pour voir sa blancheur laiteuse sertie de verdure.
Ma ville de naissance, et où j’ai passé ma jeunesse.
Mais imaginaire, elle l’est dans le sens où j’ai fini par la quitter et ne plus la comprendre ;
ne plus être compris par elle, m’en sentir rejeté et m’exiler dans la campagne (que j’adore), avec un fond toujours vivace de regret.
Regret de la jeunesse aussi.
Et par la trouver à la fois inaccessible, désirable, désirante.
Par lui attribuer toutes les extravagances de mes fantasmagories.

Ville-mère, sœur, amante, tout à la fois. Que j’ai quitté autant qu’elle m’a quitté.

Grand merci à tous pour vos commentaires non seulement élogieux, mais aussi critiques et toujours si inspirants.
Réflexions, analyses, m’ont touché par leur justesse.
Chacun avec sa sensibilité m’a fait comprendre quelque chose sur ce texte qu’une part ignorante de moi-même a écrit.
Je ressors plus instruit également de mon intention narrative et expressive après vous avoir lus.


Contribution du : 03/01/2022 03:25
_________________
Maître et Talons
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Re : Camée d'albâtre
Maître Onirien
Inscrit:
08/06/2013 21:10
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Eki, merci d'être venue baguenauder dans ma ville camée d'albâtre, et d'avoir tant apprécié. J'en suis ému !


Contribution du : 16/12/2023 10:40
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Maître et Talons
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Re : Camée d'albâtre
Expert Onirien
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01/03/2018 13:38
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Merci pour ce retour !
C'est vrai : c'était beau !

En retour, les mots de Babelio car il faut bien nourrir les belles inspirations.
Bonne lecture, Cyrill !

Rénégat

Dans le grand parc
derrière la cité
un chien se cachait.
Il était trop malin
pour les gardiens alcooliques
et avait fait du sous-bois
son royaume.
Il se montrait parfois
au pied des premiers arbres
un calme d'assassin
autour des mâchoires.

Il a vécu
dans une cave sans lumière
aux ordres d'un dealer
qui n'a pas fait long feu.
Il dormait sur des armes
c'est pendant la perquise
qu'il a fui emportant
les doigts
d'un flic
en civil.
Depuis
il attend
ivre de soleil
de pluie et de vent
la punition
certaine.
Le souvenir du sang
le maintient en alerte
il connaît trop les hommes
pour n'être
qu'une bête.

Contribution du : 16/12/2023 19:00
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