Bon, ben moi je voulais dire que j'aime bien les notes en bas de page ! C'est comme si j'avais plusieurs livres (ou plusieurs nouvelles) pour le prix d'un.

Pour exemple je viens de terminer "Le studio de l'inutilité" de Simon Leys. Eh bien au chapitre intitulé "Anatomie d'une "dictature post-totalitaire"" la note 1 en bas de la page 164 prolongée sur le bas de la page 165 me renvoie à Liu Xiaobo et à Vaclav Havel, et plus précisément au livre "La philosophie du porc et autres essais" dont j'avais eu vent mais dont je n'avais pas saisi l'importance. Je me suis donc empressé de l'acheter, ce que je n'aurais pas fait sans la note. Je serais donc passé à côté de ce grand monsieur, prix Nobel de la Paix, actuellement emprisonné en Chine. Son livre est ce que l'on peut appeler un Essentiel !

Voili voilou ! Ceci dit, Iktomi, vous avez tout à fait le droit de ne pas aimer ça.

Chacun son trip...

Rebondir sur ce sujet après neuf jours me semble porter un nom: une aigritude... et comme le dirait Aimé Césaire "le n'aigri, il t'emmerde!"

(c'était du second degré pour le plaisir du bon mot - edit grâce à Pattie: il peut y avoir de très bonnes raisons à avoir été loin de son clavier pendant neuf jours)

Plus sérieusement, mon propos est simple et je n'y reviendrai pas: le parti pris de brièveté s'est fait au détriment de clefs qui permettent de saisir toute la saveur du texte. Vous avez élagué plus que nécessaire et rendez le texte insuffisant pour un lecteur "basique" n'ayant pas votre culture ou vos références.

Du coup, le texte résonne comme une introduction (en tout cas pour moi, lecteur basique et commentateur acide(*) ).

Donc c'est peu concluant en l'état comme texte fini, ou c'est concluant comme introduction (!).

Et ceci dit avec beaucoup d'humilité: aujourd'hui même sort un de mes textes que j'ai donc relu hier et où j'ai trouvé des répétitions malsonnantes et des "qui .... qui ..." qui me navrent.

Je pense qu'il est temps de chlore ce chapitre. Je ne compte pas réintervenir sur ce sujet.

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(*) pour ceux qui n'ont pas les clefs de la chimie: un acide + une base = un pH neutre... Et la neutralité dans les choix d'un auteur est bien mon propos: chacun est libre d'écrire comme il veut

Citation :

... ou bien "des vacances" ? "un plantage d'ordi" ? "une capacité louable à s'éloigner du clavier ?"

Citation :

Je pense également qu'il est toujours bon de chlorer un chapitre, ça le rend beaucoup plus propre.
Mille excuses, Palimpseste, mais vous êtes sans doute le mieux placé pour comprendre que je pourrais me damner pour un bon mot.
Sans rancune ?
(de toutes façons, je connais le tarif habituel : lire et commenter votre dernier texte)

@stony:

c'est tout le sujet du forum: un ne chlore jamais un amour propre, fut-il celui des bons mots...

maintenant... chuttttt !

Citation :

C'est bien connu les lecteurs sont des non-comprenants, et l'auteur un génie totalement incompris.

Jamais l'inverse.

Citation :

Citation :

Je ne sais pas ce que signifie "controuvée" (controversée ?), mais c'est peut-être la clef qui permettrait de comprendre pourquoi en lisant ce que vous dites, on a l'impression que vous avez l'impression que MonsieurF utilise du vocabulaire original et expérimental, alors que c'est une expression tombée dans le domaine public, depuis le temps qu'elle est utilisée.
Quant au fait qu'elle évoque cette fameuse manie, c'est de notoriété publique. Elle a été créée à partir de cette manie, pour l'utiliser en prenant ses distances, ce qui lui donne un côté politiquement correct/incorrect dont vous ne semblez pas goûter tout le sel.



Vous donnez l'impression d'être en colère pour les "Et la suite ?". Or y a pas de quoi. Moi aussi, en vous lisant, je me dis "Et la suite ?" et au bout de quelques nouvelles, je me suis dit "Tiens, ça doit être son style, son univers". Et j'espérais qu'un jour, vous en parleriez, de votre univers. Pas pour le justifier, mais pour nous y faire entrer un peu, le partager si possible. En gros, ce que j'en comprends, c'est que vous en écrivez une partie, la vôtre, la part de l'auteur, et que le lecteur "reçoit" sa propre version. Le fait que ça soit court et que ça donne l'impression de regarder la vie par une toute petite fenêtre, sans pouvoir voir les tenants et les aboutissants, ça accentue le décalage. Pour moi, c'est presque de l'expérimentation. Et forcément que ça pose des questions. C'est comme quand on lit à des enfants une histoire à fin ouverte. C'est évident qu'ils vont demander la suite et rejeter le fait qu'il n'y en ait pas une "officielle". Là, c'est pas que la fin soit ouverte (les lecteurs adultes le supportent bien mieux !). C'est que l'histoire est comme prise en marche. Dans un roman, on fait un flash-back, pour contextualiser. Là, rien n'est contextualisé, par choix. (Pour moi, c'est ce qui en fait la particularité, l'intérêt, mais aussi la frustration. Ce sont comme de "vraies" tranches de vie, et comme c'est pas la nôtre, forcément qu'on a pas toutes les données en main).

Quand les gens disent "Et la suite ?", ce n'est pas la peine de dire "Bande de crétins, y a pas de suite, c'est quoi cette question stupide ?" (J'exagère un peu, vous n'avez pas dit ça). Il suffit de dire "Y en a pas. C'est mon choix, ma nouvelle est toute là." Après, vous pouvez ne pas répondre, mais vous ne pouvez pas mettre en doute l'intelligence des lecteurs. Vous pouvez par contre dire que vous trouvez leur manière de vous "questionner" un tantinet agressive, et que s'ils posaient leurs fourches et leurs pieux, ça se passerait mieux. (J'exagère, ils ne sont pas armés.)