Vi Xrys mais telle n'est pas la question.

Si tu parles de moi, je suis content qu'on me commente si "on aime mon style".

Mais je préfère l'anonymat et le commentaire du "palpitant" sans arrière-pensées ni espérances de retour.

Je reviens sur ce que dit Estelle : même si le temps de publication est long, le problème reste celui des commentaires en EL. L'espace lecture offre cet avantage magnifique de l'anonymat. Si on joue le jeu pas d'apriori, pas de favoritisme pas de petit règlement de compte (oui je sais ça n'arrive jamais !)

Bien sûr que c'est à double tranchant et que parfois je préfère lire des auteurs qui me plaisent mais je peux le faire en lisant d'autres textes d'eux en ligne.

C'est un long débat mais ça le vaut.

Citation :

Oui, il est crispant d'attendre un mois ou plus pour se voir publié. La question que je me pose est la suivante : faut-il gagner du temps ?
Je crois que non parce que l'attente donne le temps de peaufiner le prochain texte que l'on désirera donner en pâture aux Onixiens insatiables. C'est ce qu'il faudrait faire comprendre à tous et plus particulièrement aux auteurs de "daubes" comme dit Estelle2L.

Expérience vécue : sur 8 textes lus et commentés en EL 5 étaient des daubes ; alors oui, c'est parfois dur, oui il faut avoir une foi de missionnaire (pour un athée c'est une souffrance indicible !), il faut aussi se dire (et me on l'a fait remarquer à bon escient) qu'au delà du texte il y a un être, qu'il peut être très jeune ou avoir des problèmes divers et variés, que l'écriture est peut-être une thérapie (Oui ! je sais, on n'est pas des psy), etc.

Et se dire aussi, en toute humilité, qu'il n'y a pas qu'une façon d'écrire et qu'une phrase qui nous paraît bancale ou mal ponctuée peut très bien ne pas l'être, si, si, ça arrive...

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Ce sujet porte sur un exercice d'écriture proposé par Nib : écrire une nouvelle commençant par l'intitulé de ce fil "Ce matin, Pierre est parti." Voir plus avant pour les détails.

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J'ai fait trois rapports, je ne compte pas fermer le sujet. C'est un clic pour moi d'effacer les contributions qui tournent au flood, c'est ce qui se passera si vous continuez.

En plus d'une demande de sanction par le modérateur.

Suite à la citation de Pat : Citation : Voici mon texte concernant ce défi :

Ce matin, Pierre est parti : Une histoire de mouches louche.

Ce matin, Pierre est parti. Enfin, parti ! Je devrais plutôt dire qu'il a roulé vers un destin qui n'aurait pas dû être le sien. Oui, roulé. D'aucuns m'objecteront que « Pierre qui roule n'amasse pas mousse », et là, stop ! Lapsus. Dans son cas, on dit : Pierre qui roule n'amasse pas mouche ; ça vous étonne ? Faut pas. Pourtant vous le savez tous, donc inutile de le rappeler à chaque fois ; je n'y reviendrai pas.

Et son journal ? Eh bien, il l'a laissé ; on le lira plus tard. Ce sera vite faite, il n'est pas bien épais... Comme lui d'ailleurs.

La raison ? Je crois que notre époque ne lui convenait pas. Le synthétique de 2035, même très sophistiqué, très peu pour lui ; en plus il maigrissait à vue d'œil... Quelques grammes il me semble. Et puis, il est très âgé ; un an tout au plus.

Oui, il a profité d'un vol – deux escadrilles en fait – pour essayer de rentrer chez lui. Elle croisaient au dessus du petit bois de chênes. C'est un des pilotes qui l'a prévenu, un dénommé... Mac Mouchon. Il n'est pas de chez nous ; il vient des highlands, là bas, dans le nord. De toute façon, il n'est pas comestible. En plus, Pierre ne pouvait pas laisser passer cette opportunité – une tous les trois ans – vous pensez ! S'il l'avait ratée, je pense qu'ici il n'aurait pas survécu.

Il a profité d'un contexte très particulier, d'une conjonction d'évènements peu fréquents. Il a utilisé les fentes de Young provoquées par les vibrations des deux flottilles qui évoluaient au dessus du petit bois. Toutes les conditions étaient réunies : les faisceaux de nos soleils gémeaux, l'opacité – elles volaient tellement serrées – et bien sûr, les trous. C'est le motif de diffraction induit qui lui a permis de repartir. Quel spectacle ! Les franges sombres et illuminées dues au phénomène l'irisaient, le nimbaient de notes de couleurs toutes plus chatoyantes les unes que les autres. La lumière et les particules ondulaient autour de lui d'une manière que je qualifierai de surnaturelle ; il a pu ainsi rouler sur l'onde. Malheureusement, Dionaea muscipula était à l'affut, dissimulée par la faille temporelle.

Ah oui ! Son journal. Eh bien, il nous laisse peu de choses sinon une petite phrase ; je vous la lis :

En langage des fleurs Gobe-mouche signifie Duperie.

Signé : Pierre Legobmouche