Bonjour à tous, j'ouvre ici un petit topic sur ma dernière nouvelle mise en ligne ici...

Tout d'abord, merci à mes premiers lecteurs, notamment ceux qui ont choisi de me laisser un mot suite à leur passage, en premier lieu donc Selenim, VicthisO et Nicole (je n'ai pas vérifé les noms, j'espère ne pas commettre de boulette!).

Brièvement, d'abord, c'est très très utile vos commentaires. surtout sur cette nouvelle déjà assez ancienne, qu'il devenait difficile pour moi de "déshabiller" à nouveau, seul...

Donc voilà, je suis assez d'accord avec vos remarques sur la chute, et la fin qui n'est pas à la hauteur du reste. C'est hélas très régulier chez moi, et en grande partie je pense lié à ma façon d'écrire : je ne sais jamais où je vais, quand je commence...

Ici, l'idée de départ, c'était une ambiance, dont j'avais rêvé (au sens propre) quelques nuits plus tôt. La scène se passait dans un hôtel un peu chic. J'ai ensuite brodé l'histoire de ce Professeur Plankaert... Mais comme à quasi chaque fois, mon inspiration s'est focalisée principalement sur la façon de raconter les choses, plutôt que sur une intrigue.

Toute proportions gardées, des auteurs estimables écrivent de cette façon. En général, ils font aussi des fins en queue de poisson... S. King est sans doute l'exemple le plus frappant : ses fins sont presque toujours décevantes, mais son écriture plait.

Je ne crois pas être capable de modifier ma façon de réfléchir, donc d'écrire.Alors je vais continuer à bosser pour mieux écrire dans l'urgence, camoufler mes défauts, mettre en valeur ms qualités.

C'est à la fois, je crois, ma force et ma faiblesse en tant qu'auteur. Ecrire de façon instinctive, ça donne - je l'espère! - du naturel, de l'authenticité, du punch... L'avis de Nicole, adorable, me conforte assez dans ce sens. Surtout que pour le coup, elle voit les choses comme je les ai senties en écrivant. Il y a un crescendo dans la lassitude du héros, que j'ai tenté de mettre en place au moment où il regarde la photo de sa famille... Pas totalement réussi alors.

Mais sur trois avis, je fais donc 1/3 en ce qui concerne la structure que j'avais échaffaudée. J'attends d'autres coms avec impatience, pour mieux juger de l'opportunité ou non de changer... Sans doute le parti-pris de ne presque pas faire intervenir le personnage-titre, n'est il que partiellement gagnant. Si vous avez des idées...

j'ai subodoré ce que tu voulais dire en suicidant ton héros (excès de tout, écoeurement général), mais on le devine plus qu'on ne le lit : il en résulte une petite déception car on est pas sûr de te suivre. Du moins pas tous. En faisant preuve de moins de subtilité, en entraînant davantage tes lecteurs dans ta logique, je pense qu'ils en profiteront mieux, sans pour autant prendre, ni l'auteur, ni ses lecteurs pour des imbéciles, juste en étant plus explicite sur les motivation du gars et plus rigoureux sur le fait qu'il ne saurait - je pense- oublier un viol. J'aurais aimé le sentir plus hanté par un souvenir, même diffus, que subitement reveillé d'une torpeur, je n'y ai pas cru.

Tout à fait d'accord avec Victhis0. Il le dit très bein : J'aurais aimé le sentir plus hanté par un souvenir, même diffus, que subitement reveillé d'une torpeur, je n'y ai pas cru.

J'ai eu le même problème