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Chronique destinée aux auteurs s’estimant débutants - L'imagination |
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Les encouragements de Pattie, daphlanote, toutou, Pierre, isfranco, ainsi que ceux de quelques orgas, m’incitent à proposer quelques réflexions sur notre art chéri. Je n’ai pas de formation littéraire scolaire, aussi je vous demande de pardonner illico mes bévues. Lire, lire, lire toujours les bons auteurs… c’est ma devise. Et pour la technique, je m’appuie sur quelques ouvrages (dont je vous donnerai les coordonnées plus tard). Ces ouvrages sont souvent fastidieux à lire, quand on arrive à la fin, on a l’impression parfois de n’avoir rien retenu, s’il faut y revenir en cours d’écriture, c’est ennuyeux. Aussi, pour vous oniriens adorés, j’en ai tiré la quintessence arrangée à ma sauce, en fonction de ma modeste expérience. Pour vous et… pour moi aussi. Faut pas déconner, l’altruisme a ses limites !
Je ferai des rubriques périodiques assez courtes, par sujet de façon à ce que vous puissiez, si vous le désirez, vous dire, avant de proposer votre prochain texte : « ai-je appliqué ce qu’a dit Togna dans sa dernière chronique ? » Voici donc le complément du premier sujet, l’imagination, traité en partie lors de mon post d’enquête (Propos destinés aux auteurs s’estimant débutants). _______________________________ Retour au sommaire _______________________________ 1) L'imagination (suite) Pour travailler l’imagination, rien de tel que de découvrir ce que l’on écrit. Prenez votre stylo et allez-y, écrivez ce qu’il vous passe par la tête, sans plan préétabli. Petit à petit, les images, les scènes vont « sortir » et ainsi un texte va naître. Reprenez dans ce texte les idées vous paraissant suffisamment originales pour surprendre le lecteur et bâtissez votre intrigue avec. Un autre truc qui flingue bien aussi notre pouvoir imaginatif : c’est d’écrire en pensant qu’on va être lu et jugé. C’est le meilleur moyen d’y perdre son naturel. Lorsque j’ai tendance à vouloir écrire de manière trop « académique », je relis quelques passages de mon premier roman. Heureusement, il n’a été publié qu’à quelques exemplaires pour la famille ! Il ne faut surtout pas « s’écouter écrire », on y perd sa spontanéité. Et plus tard vous verrez que la spontanéité est pour beaucoup à la base du style personnel. À moins d’être tribun, lorsqu’on doit parler à une assemblée, il faut le faire avec naturel sous peine de bide. Si l’on s’écoute parler, si l’on veut utiliser des tournures et des mots qui ne nous sont pas habituelles, c’est foutu. En écriture c’est exactement la même chose. Les belles phrases, les tournures supers viendront en son temps. Parce qu’elles viendront naturellement, elles seront l’une des récompenses de votre travail. Et puis, encore une fois, merde à l’ego ! Parce que ce connard, quand j’ai une idée nouvelle, me dit « non pas ça, tu te fourvoies, c’est absurde, pas ou trop original ! » c’est à cet instant qu’il faut être vigilant. Si je l’avais écouté, ce salopard, je n’aurais pas osé faire cracher ses ratiches à une douairière encadrée, dans « Les Deniers de Denise »… et je sais que cette image a fait sourire quelques-uns. « Ne jamais cesser de tenir dans sa main, la main de l’enfant que l’on était. » (Miguel de Cervantès). Il n’avait pas tord d’affirmer ça le père de Don Quichotte. N’est-ce pas durant notre enfance que l’on imagine les choses les plus folles ? Si votre âge est plus prêt de la poussette que du corbillard, vous avez probablement encore la fraîcheur d’esprit qui permet de tout oser. Alors servez-vous en ! Par contre, si comme moi vous allez plutôt vers le vieillard égrotant et cacochyme, ne lâchez pas la main de l’enfant que vous étiez. Laissez votre imagination vous raconter des histoires. Ça aussi c’est un bon moyen de la stimuler. Ne vous laissez pas enfermer dans un plan, dans un scénario. Surtout pour une nouvelle. Vous pourrez le faire plus tard, lorsque vous serez capable d’écrire au fil de la plume. Au début, le scénario tue l’imagination. Laissez aller vos pensées, les idées éclore d’elles-mêmes. C’est souvent en partant d’une idée imprécise et en laissant la bride sur le cou à notre imagination qu’on écrit un bon récit. L’imagination et la méthode sont antinomiques. Tenter d’ordonner ses idées pendant l’écriture, c’est mettre ses capacités créatives sous l’étouffoir. N’hésitez pas, écrivez, griffonner, il en sortira bien quelque chose que vous pourrez ordonner plus tard. Et pour cela, je vous conseille vivement le papier et la plume. Je sais, c’est difficile pour les plus jeunes. Mais, à moins de savoir taper sans regarder le clavier, vous perdez toute la fluidité de votre idée en cours par la gymnastique de l’œil et, pour les moins rompus, par les hésitations de frappe. Sans compter les erreurs qui vous agacent et que vous êtes tenté de corriger. Là, c’est la cata, foutu le camp l’inspiration ! Il faut se motiver à nouveau pour la retrouver. Et elle est tellement volatile, la garce, que vous risquez de la perdre. Alors que le stylo, lui, glisse tout seul, sans qu’une infime partie de nos précieuses facultés n’aie à se mobiliser pour cela. Après, vous pouvez vous mettre devant la machine et ordonner, corriger, hiérarchiser, agencer ce que vous avez jeté sur le papier. Il est entendu que nous raisonnons ici toujours dans l’optique de favoriser, voire de développer l’imagination. Si vous n’avez pas de problème avec cette sorcière, écrivez avec le moyen que vous préférez. Mais, j’insiste lourdement, les deux, papier et clavier, sont complémentaires. Même Umberto Eco passe de l’un à l’autre… c’est vous dire ! Je pense aussi que la plus grande faveur que l’on puisse faire à notre imagination pour la stimuler, c’est d’écrire pour se faire plaisir. Ne pas vouloir absolument plaire à d’éventuels lecteurs, écrire d’abord pour soi-même. Peut-être avez-vous l’ambition d’être édité un jour ? Ce n’est pas incompatible, mais pour l’instant faites-vous plaisir. Dites-vous bien que ce n’est pas aux autres de dire d’abord si ce que vous avez écrit est bon ou pas. C’est à vous de le dire. Si vous êtes satisfait de votre récit, si en vous-même vous sentez que c’est bon après avoir lu et relu votre œuvre, il y a de bonnes chances que votre texte sera apprécié. Sur Oniris, nous avons la chance d’avoir des lecteurs et des commentateurs. C’est extraordinaire. Mais dites-vous bien encore que ce n’est pas parce qu’un ou même plusieurs commentateurs auront été sévères, que votre récit est à jeter au panier pour autant. Si vous, en toute sincérité, au fond de vous-même, vous avez ressenti une grande satisfaction à la fin de votre dernière relecture, c’est que votre récit est bon. Mais si vous l’avez présenté sans ressentir cette satisfaction et que vous en prenez plein la tronche par les commentateurs, c’est bienfait pour vous ! Il ne fallait pas le proposer ! (Sauf en catégorie apprentissage, évidemment. Bien que…). Pour clore cette rubrique sur l’imagination, un petit mot sur le style, ce mystère, cet indéfinissable, si j’en crois tout ce qui a été dit à son propos sur le forum. Pourquoi aborder le style ici ? Parce que notre imagination contribue pour beaucoup à sa création. De quoi naît ce que nous imaginons, si ce n’est de notre histoire, de nos sentiments, de nos émotions ? Et de quoi sera fait notre style, si ce n’est de ces mêmes éléments ? Le style vient en laissant parler notre nature personnelle, en étant à l’écoute et en exprimant nos propres sentiments, et surtout pas en tentant d’imiter nos maîtres. En conclusion, je le répète, faites-vous plaisir. Ma nouvelle « Les deniers de Denise » qui a donné suite aux aventures de Paulo, est née ici et pour Oniris quand j’ai découvert ce fantastique site. Mon style et genre d’écriture ne sont pas du tout ceux de cette nouvelle. Depuis quelques temps, j’avais envie d’écrire quelque chose dans le genre humoristique, c’était l’occasion de le faire en rejoignant les amis oniriens. Dans cette nouvelle, je me suis lâché et… j’ai été agréablement surpris à la lecture des commentaires qui m’ont été faits. J’ai récidivé au point quand même, entre autres scènes de faire une bataille aérienne entre Paulo et le Baron Von Richthofen, lequel se fait bouffer en vol par un ptérosaure ! De faire dire des mauvais alexandrins à un peau-rouge fofolle ! Il faut oser… Je me suis parfois fait rire moi-même en écrivant cette série. La satisfaction de soi-même pour son œuvre, à la seule condition qu’elle soit objective et surtout sincère, c’est un grand pas vers le succès. Mais celui-là, pour l’obtenir, il faut un peu de talent, beaucoup de persévérance, et énormément de travail. _______________________________ Retour au sommaire _______________________________
Contribution du : 23/01/2009 18:23
Edité par Pattie le 1/2/2009 18:09:58
Edité par Pattie le 1/2/2009 18:12:16 Edité par Pattie le 9/2/2009 14:04:36 Edité par Pattie le 9/2/2009 14:04:56 |
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"Si tous ceux qui croient avoir raison n'avaient pas tort, la vérité ne serait pas loin." (Pierre Dac) www.danielangot.com |
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Re : Chronique destinée aux auteurs s’estimant débutants - L'imagination |
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attends un peu, là...
j'imprime et je relis. il y a qqch de vââââchement interressant et qui est en complet décalage par rapport à ce que l'on entend d'habitude sur le sujet. sérieux: je relis et j'intervient
Contribution du : 24/01/2009 07:53
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Re : Chronique destinée aux auteurs s’estimant débutants - L'imagination |
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Maître W
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Oui, c'est intéressant et souvent pertinent.
A priori je suis àd'accord sur la très grande majorité de ce qui est écrit (je dis "à priori" parce que certaines affirmations comme L’imagination et la méthode sont antinomiques ou Si vous, en toute sincérité, au fond de vous-même, vous avez ressenti une grande satisfaction à la fin de votre dernière relecture, c’est que votre récit est bon me semblent - du moins à 8H02 du matin - sujets à débat). En revanche, je suis totalement en phase avec des phrases essentielles comme la plus grande faveur que l’on puisse faire à notre imagination pour la stimuler, c’est d’écrire pour se faire plaisir . Quoiqu'il en soit, un GROS MERCI à Togna (en ce qui me concerne un des auteurs les plus imaginatifs du site) - pour ses conseils avisés et humbles, ses rappels et ses recommendations utiles. Je relirai ces quelques lignes de temps en temps. Widjet edit philippe : correction des balises
Contribution du : 24/01/2009 08:11
Edité par philippe le 24/1/2009 10:26:57
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Blog : http://le-widj.over-blog.com/ Fan Page : http://www.facebook.com/home.php?#!/pages/Le-Widj/181712404730?ref=ts |
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Re : Chronique destinée aux auteurs s’estimant débutants - L'imagination |
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Expert Onirien
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Widjet a dit :
Citation : A priori je suis àd'accord sur la très grande majorité de ce qui est écrit (je dis "à priori" parce que certaines affirmations comme L’imagination et la méthode sont antinomiques ou Si vous, en toute sincérité, au fond de vous-même, vous avez ressenti une grande satisfaction à la fin de votre dernière relecture, c’est que votre récit est bon me semblent - du moins à 8H02 du matin - sujets à débat). Ami Widjet, merci pour tes compliments. Je veux bien débattre sur les deux sujets que tu évoques, à la condition que nous restions bien dans la vocation de cette rubrique : aider les auteurs très débutants qui n’ont pas fait d’études dans le domaine et sont désireux de progresser. Ces chroniques sont situées dans la période apprentissage de l’écriture, pas dans l’exécution d’une nouvelle et encore moins d’un roman. C’est pour ceux-là que je dis que « L’imagination et la méthode sont antinomiques. » Car, à ce stade, il est important d’écrire sans plan préétabli. Si l’on veut faire progresser son imagination, il ne faut pas lui mettre des barrières d’emblée. On prend une feuille, on écrit en laissant éclore les idées d’elles-mêmes. On laisse aller… peu à peu, sans l’avoir prévu, une phrase, un texte émergera. Je suis convaincu, pour l’avoir essayé, que c’est en partant d’une idée floue qu’on parvient à des textes imaginatifs. « Si vous, en toute sincérité, au fond de vous-même, vous avez ressenti une grande satisfaction à la fin de votre dernière relecture, c’est que votre récit est bon » Là, je l’affirme pour tous, débutants, moins débutants et, allez, je me mouille, même professionnels. Cependant, pour cela, il faut avoir assez de recul sur soi-même pour passer outre l’ego. Savoir écouter sa petite voix intérieure, sans indulgence ni vanité. Si elle nous dit qu’on a écrit quelque chose de bon, c’est sûrement vrai. Car la plupart du temps, en relisant, cette petite voix nous susurre : « il y a encore quelque chose qui ne colle pas, tu peux améliorer ». C’est cela que je souhaite faire comprendre, surtout à ceux qui adressent un texte à Oniris sans être pleinement convaincu que leur texte est abouti.
Contribution du : 25/01/2009 18:15
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Re : Chronique destinée aux auteurs s’estimant débutants - L'imagination |
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Visiteur
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Citation :
Pour travailler l’imagination, rien de tel que de découvrir ce que l’on écrit. Prenez votre stylo et allez-y, écrivez ce qu’il vous passe par la tête, sans plan préétabli. Petit à petit, les images, les scènes vont « sortir » et ainsi un texte va naître. Je n'y arrive pas ! Enfin si, sauf que cette écriture au fil de la plume ne se fait pas avec un stylo, mais dans ma tête. Dans la quasi-totalité des cas, j'écris avec une idée structurée derrière la tête, pas forcément précise mais structurée. Quitte à changer complètement plus tard, au moment de l'écriture ou au moment de la relecture… Citation : Et puis, encore une fois, merde à l’ego ! Parce que ce connard, quand j’ai une idée nouvelle, me dit « non pas ça, tu te fourvoies, c’est absurde, pas ou trop original ! » Bien d'accord ! Je déteste mon ego. Citation : « Ne jamais cesser de tenir dans sa main, la main de l’enfant que l’on était. » (Miguel de Cervantès). Je suis plus proche du premier des deux cas, et pourtant ce n'est pas facile, pas facile du tout ! Je lui tiens la main, à l'enfant que j'ai été et duquel je sors à peine, ça je ne peux faire autrement, mais parfois j'ai un peu trop tendance à lui cracher dessus… Citation : Ne vous laissez pas enfermer dans un plan, dans un scénario. Surtout pour une nouvelle. Comme je l'ai dit plus haut, moi je m'enferme volontairement. C'est grave, docteur ? Citation : Et pour cela, je vous conseille vivement le papier et la plume. Je sais, c’est difficile pour les plus jeunes. Mais, à moins de savoir taper sans regarder le clavier, vous perdez toute la fluidité de votre idée en cours par la gymnastique de l’œil et, pour les moins rompus, par les hésitations de frappe. Sans compter les erreurs qui vous agacent et que vous êtes tenté de corriger. Là, c’est la cata, foutu le camp l’inspiration ! Il faut se motiver à nouveau pour la retrouver. Et elle est tellement volatile, la garce, que vous risquez de la perdre. Alors que le stylo, lui, glisse tout seul, sans qu’une infime partie de nos précieuses facultés n’aie à se mobiliser pour cela. C'est sans doute vrai, mais discutable tout de même. Il m'arrive d'écrire au clavier comme il m'arrive d'écrire au stylo, et honnêtement je n'ai pas vraiment de préférence, aucun des deux ne me gêne. Mais peut-être est-ce parce que j'ai une assez bonne maîtrise du clavier, et aussi parce que "tout est dans ma tête". Citation : En conclusion, je le répète, faites-vous plaisir. Voilà une conclusion digne du reste ! Moi, pour conclure, je vais dire du fond du cœur : merci énormément Togna ! Ululo
Contribution du : 19/03/2009 10:24
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Re : Chronique destinée aux auteurs s’estimant débutants - L'imagination |
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Onirien Confirmé
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21/02/2009 11:10 Groupe :
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Et bin, j'ai juste lu les deux premières pour l'instant, mais c'est à lire et à relire tout ça.
Très très instructif, d'autant plus quand on n'y connaît rien. Merci
Contribution du : 19/03/2009 23:21
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Re : Chronique destinée aux auteurs s’estimant débutants - L'imagination |
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[Tentative de spam - modérée]
Contribution du : 19/03/2009 23:38
Edité par Pattie le 20/3/2009 0:00:07
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Re : Chronique destinée aux auteurs s’estimant débutants - L'imagination |
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Visiteur
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Réparant une omission, je me promène comme par hazard, sur la page traitant de l'imagination. Etonnant car je suis au dire de plusieurs auteurs (qui préfèreront surement pas garder l'anonymat, donc je ne les citerai pas! Na!) je suis une boule d'imagination sur tallons. J'ai lu attentivement tes conseils et si tu me le permets, je vais réagir à quelques petits points. Je grasse tes propos, je laisserai les miens en police "normale" ordinaire ... en police comme elle est là. 1) L'imagination (suite) Pour travailler l’imagination, rien de tel que de découvrir ce que l’on écrit. Prenez votre stylo et allez-y, écrivez ce qu’il vous passe par la tête, sans plan préétabli. Petit à petit, les images, les scènes vont « sortir » et ainsi un texte va naître. Reprenez dans ce texte les idées vous paraissant suffisamment originales pour surprendre le lecteur et bâtissez votre intrigue avec. Exercice d'écriture automatique que je pratique souvent. J'utilise souvent un autre procédé qui est intéressant quand on cherche son style et qu'on "calle". 1- Prendre un chronomètre ou un driiiing de cuisson pour chronométrer 2- Avoir un ami ou une télé, un album musical, une radio, un journal sous la main 3- De quoi noter 4- L'ami (ou la télé, la radio peu importe) donne la première phrase de la micro-nouvelle (ou nouvelle). Je précise que si vous travaillez devant la télé, évitez les films ou séries l'idéal est un reportage ou le journal. 5- Vous écrivez à partir de cette phrase, et toutes les X minutes (en fonction du temps dont vous disposez, plus vous espacez les temps d'ajouts plus l'exercice devient facile) vous ajoutez un mot (donné par l'ami, la télé, ...) que vous intégrez à votre texte en moins de X minutes (X étant une donnée invariable). Et ce toutes les X minutes (vous faites ça en moyenne avec 25 mots). 6- L'ami (la télé, ...) donne la dernière phrase, et vous avez 2x X minutes pour terminer. Ce qui donne un premier jet qui peut être intéressant. Moi je varie les amis, comme ça j'ai des textes très différents. On se retrouve entrainé par le rythme imposé par le chrono et on écrit de manière quasi-automatique. Le seul danger est dans le choix des mots donnés. L'idéal c'est que ce soit 100% aléatoire (avec un bouquin ou un dico) pour que le texte ne soit pas orienté. Les belles phrases, les tournures supers viendront en son temps. Parce qu’elles viendront naturellement, elles seront l’une des récompenses de votre travail. Là j'adhère à 100% Les plus belles trouvailles le sont par hazard. Un petit conseil, se ballader partout avec un dictaphone ou un stylo et une feuille (moi j'écris sur tout...) pour ne perdre aucune bonne idée. Si elle est bonne, mettez là de coté et revenez-y, elle sera tjs bonne Laissez votre imagination vous raconter des histoires. Ça aussi c’est un bon moyen de la stimuler. Et les rêves Togna, qui sont une source d'inspiration sans limites... sans parler des cauchemars, tout noter, tout! Au début, le scénario tue l’imagination. Laissez aller vos pensées, les idées éclore d’elles-mêmes. C’est souvent en partant d’une idée imprécise et en laissant la bride sur le cou à notre imagination qu’on écrit un bon récit. L’imagination et la méthode sont antinomiques. Tenter d’ordonner ses idées pendant l’écriture, c’est mettre ses capacités créatives sous l’étouffoir. N’hésitez pas, écrivez, griffonner, il en sortira bien quelque chose que vous pourrez ordonner plus tard. Et pour cela, je vous conseille vivement le papier et la plume. Ben là, je sais pas. Je pense que l'écriture au stylo n'est pas évidente. Moi j'ai commencé sur du papier, machine à écrire (eu égard à mon jeune âge, j'ai commencé sur une vieille machine pourrave qui faisait tictictictictitic clink), re-papier et puis pc. Le pc a l'avantage, quand on fourmille d'idées comme moi, de pouvoir mettre 100 documents dans un dossier sans emmerder la famille avec les archives volumineuses de bouts de papier et autres napes, enveloppes, factures...etc Copier une idée, la coller dans un autre texte tout en conservant les deux individuellement. Moi je visualise mieux sur PC. Le papier c'est pour les notes et recherches. Je pense aussi que la plus grande faveur que l’on puisse faire à notre imagination pour la stimuler, c’est d’écrire pour se faire plaisir. Ne pas vouloir absolument plaire à d’éventuels lecteurs, écrire d’abord pour soi-même. Peut-être avez-vous l’ambition d’être édité un jour ? Ce n’est pas incompatible, mais pour l’instant faites-vous plaisir. Dites-vous bien que ce n’est pas aux autres de dire d’abord si ce que vous avez écrit est bon ou pas. C’est à vous de le dire. Si vous êtes satisfait de votre récit, si en vous-même vous sentez que c’est bon après avoir lu et relu votre œuvre, il y a de bonnes chances que votre texte sera apprécié. Sur Oniris, nous avons la chance d’avoir des lecteurs et des commentateurs. C’est extraordinaire. Mais dites-vous bien encore que ce n’est pas parce qu’un ou même plusieurs commentateurs auront été sévères, que votre récit est à jeter au panier pour autant. Si vous, en toute sincérité, au fond de vous-même, vous avez ressenti une grande satisfaction à la fin de votre dernière relecture, c’est que votre récit est bon. Mais si vous l’avez présenté sans ressentir cette satisfaction et que vous en prenez plein la tronche par les commentateurs, c’est bienfait pour vous ! Il ne fallait pas le proposer ! (Sauf en catégorie apprentissage, évidemment. Bien que…). là je +1te Et si je peux me permettre. On n'a jamais trop d'imagination. Tout est un puits à imagination. Le journal. L'entourrage. L'Histoire. Le passant. Tout ce qui passe sous nos yeux, tout ce qui s'imprime dans notre mémoire est utilisable. Le tout est de trouver la façon de canaliser ( Widj') son imagination et de trouver l'envie d'en faire quelque chose de beau. Quelque chose de gratuit. Quelque chose qui nous ressemble ( Nobello). Quelque chose qui soit notre. L'imagination est en chaque personne. Que celui qui n'a jamais rêvé me donne tort. Que celui qui n'a jamais eu peur, aimé, détesté, eu envie de tuer, de mourir, me donne tort. Aaaah, et puis le meilleur juge c'est vous. Parce que quelque part dans le monde, il y a des gens qui sont touchés par tellement de choses différentes que dans le tas, y en aura qui seront touchés par NOS émotions, nos mots... Après le reste c'est de la technique et du boulot. Mais pour imaginer, il suffit d'ouvrir (ou de fermer) les yeux. Voilà j'ai fait long pardon, on me connait maintenant... Moi et ma grande...............................Immagination
Contribution du : 20/03/2009 21:38
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