S'il s'agit de "religion", c'est uniquement celle de l'entre-soi, de soi à soi, à savoir de l'écrivant à l'écrivant, de sa "lumière intérieure" en berne sur son immensité d'ombres.
Nous ne sommes pas du tout ici sur le même plan, à savoir des considérations en rapport d'élaborations conjointes orientées de "Livres Sacrés" à portée universelle et d'interprétation dogmatique...

Sinon j'entends bien ton second paragraphe, c'est une réflexion qu'on me fait souvent, que j'entends, que j'intègre.

Reste à me débrouiller avec... :)

Au plaisir.

Oui, oui, Pouet, bien d'accord avec toi, j'étais dans un clin d'œil en suggérant ce parallèle avec la "religion". " Nous ne sommes pas du tout ici sur le même plan, à savoir des considérations en rapport d'élaborations conjointes orientées de "Livres Sacrés" à portée universelle et d'interprétation dogmatique... ", oui la "prétention n'est pas le même, heureusement, mais sa démarche n'en empreinte pas moins certains aspects, dont une sorte d'immanence, qui en poésie serait une inflexion "de soi à soi" comme tu le soulignes.

Bonjour Pouet,

Je suis bien d'accord avec Vincente (que je salue au passage) ; ce petit retour que tu nous fais, en forme de récit poétique, est absolument délicieux ! C'est brouillon peut-être, mais justement, ces rêves-errements, égarements, débordements ont quelque chose d'essentiel ici, sorte de matière première, à l'état brut. C'est vivant, ça respire, ça parle vrai... Ouais, pour le coup, ce petit texte m'a happé direct et m'a vraiment touché ! Comme quoi, la poésie se cache en bien des endroits, dans une armoire, sous un lit ou... dans un post de remerciements.

Oui Vincente, pas de soucis...

Pour autant et pour moi les "démarches" sont totalement différentes et je t'avoue que les aspects correlatifs me demeurent très largement éloignés. L'immanence théologique, à savoir la présence de Dieu dans l'intériorité de la conscience humaine et l'immanence philosophique qui pour le coup se rapprocherait plus de notre sujet à savoir la prérogative attribuée à la conscience dans l'acte par lequel, par la réflexion, elle fait retour sur soi ne me semblent pas relever des mêmes "enjeux" ou des mêmes aspirations relatives à l'humain et plutôt à l'inverse souligner des rapports assez contradictoires dans leur portée existentielle.

Mais laissons ceci, j'ai encore à potasser ma "métaphysique pour les nuls"...

Salut Davide, merci bien!

J'ai compris, la prochaine fois je posterai directement le forum remerciement à la place du poème, ça fera gagner du temps...

Citation :
Quelle drôle d'idée Pouet ! Je ne pense pas que la charte d'Oniris serait d'accord...

Une écriture plus "directe", plus "doux" métaphoriquement me titille parfois aussi, le tout étant de trouver le bon dosage, peut-être un peu dans le style "Des lignes et des chemins" ou "La réduction du Temps", c'est ce vers quoi j'aimerais plus me tourner.

Merci Cat pour ton commentaire.

Au plaisir.

Citation :
Le bon dosage, c’est tout à fait ça, Pouet ! Je ne pense pas que les métaphores – et autres figures de rhétorique – constituent un problème en soi. C’est ce qu’on leur fait dire qui importe, et ce qu’elles disent aux lecteurs/lectrices (un peu malgré nous, parfois), leur pertinence peut-être. Dans certains poèmes – des tiens, comme ceux d’autres auteurs – le grand nombre de métaphores ne nuit pas au propos, au contraire, tandis que dans d’autres, il semble plutôt l’étouffer, le surcharger artificiellement. Et n’oublions pas la grande part de subjectivité là-dedans. Et puis, comme à beaucoup j'imagine, certains poèmes simples, épurés, me touchent en plein cœur tandis que d’autres du même acabit me paraissent bien fades. Oui, je crois que la métaphore est un outil, un outil au service de plus grand qu’elle, mais... un bel outil tout de même.

Oui cette quadrature du cercle on la trouve dans "Des lignes et des chemins" ou "La réduction du Temps", c'est ça, là à mon sens, tu caresses la douce chaleur d'une sorte de Graal poétique, tu chauffes, tu chauffes comme disent les enfants !

Davide, je suis très en phase avec les considérations de ton dernier post. Et aussi je te salue, pour répondre au tien.