Citation :

Mais Loh, tu crois pas que t'en fais un peu trop, maintenant ?
Ca devient du zèle.
Non vraiment, je t'assures, tu devrais arrêter de lire Céline

Hum... va faire appel à un modérateur, parce qu'effectivement la question n'était pas celle du travail mais du dénouement.

Pour le moment, si je résume bien, nous avons quelques uns (dont moi) qui travaillent des fins ouvertes, Loh qui souvent écrit des textes à clefs (dénouement compris, plusieurs qui suivent le récit sans se concentrer plus que ça sur la scène finale, et quelques uns qui préférent les chutes surprenantes.

Bizarrement, alors que je constate trés souvent dans mes lecture que le suicide du narrateur est une fin trés courante, elle n'apparait pas ici (sauf Lohengrin mais elle explique que c'est un leurre).

Et le happy end? Plus simple ou pas que la fin tragique (personnellement je trouve que c'est facile à faire, les fins tragique, du coup j'essaye d'éviter).

Citation :

Je trouve l'assertion "c'est de la merde" quelque peu péremptoire ...

En fait, je n'avais pas réalisé que tu parlais de romans populaires et moi de littérature ; pardon pour la méprise.

Citation :

Hum, tu m'as l'air de t'y connaitre aussi bien en littérature qu'en amour, mon cher

Citation :

C'est un discours que je tiens depuis des siècles, je n'ai pas attendu Céline pour y penser, peuh !

@BadWolf : Je suis d'accord avec Lohengrin quand elle te critique en te balançant du "blockbuster hollywoodien" : je dirais plus sobrement (pour une fois) que ta conception littéraire telle que tu la décris est essentiellement cinématographique (et relativement formatée aux blockbusters, en effet) - et comme toute restriction, ça donne envie de dire "limité" d'un air affecté.

C'est limiter la littérature à UN type de discours. Et même à UN type de format : on parle directement de roman, vlan, d'un coup, rien que ça. Désolé, mais je crois que le fait d'écrire des romans n'est pas une idée uniformément répandue même sur un site de littérature.

Pour toute la question du plaisir à l'écriture comme seul motif valable, en dehors du fait que ta métaphore de l'acte sexuel soit parfaitement niaise et irréelle, je crois qu'il serait plus intéressant pour ceux qui veulent en discuter de se créer leur fil à eux. (si j'avais moins la flemme, je m'en occuperais de suite) Je tiens uniquement à pointer le fait que la littérature douloureuse ça existe, ça peut même être très beau et ravageur - et pourtant je doute que celui qui écrit, s'il voulait être en adéquation avec lui-même, le fasse le coeur allègre. (bon allez, je me motive et je le crée ce topic ?)

@Maëlle : tu oublies ceux incapables de finir. Et là, la métaphore sexuelle peut être rétablie ! Désolé, je n'ai jamais écris d'histoire qui ce soit vraiment terminée.

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Loh ! Laisse planer un peu mes vannes débiles. S'il y en a une qui joue directement à faire du pointillisme ou du morse, je peux même plus savourer le fait d'être encore le seul à la piger.


Pfffff, briseuse de private joke.

Oh un Vador

Plus sérieux.
Je construis toujours mais histoire avec une situation de début et une situation de fin. Tout l'histoire est de passer de la sitation du début à celle de fin.

Si je connais au départ c'est deux éléments, je n'ai aucune idée des événements qui vont s'ajouter à l'histoire que j'ai imaginée pour arriver à la situation finale.

Pour parler de la fin, celle-ci doit (selon moi) être complètement incroyable par rapport au début. Lorsqu'il a terminé le récit, le lecteur doit avoir comme sensation d'être complice de cette évolution.

En algorithmique, il a y une "hypothése" qui dit : pour bien trier, il faut mélanger. Je ne vous fait pas la démonstration d'un B-tree. Mais une fois que vous avez vu la démonstration, vous trouvez ce développement tellement surprenante que vous la retenée.

J'essaye de faire de même dans mes récits.

"Chez moi", le héro ne meurent pas. Cela serait serait un échec au développement.

Moi, je crois que c'est le roman qui termine le texte et pas l'auteur.

Je suis bien d'accord avec vous sur les "fins malheureuses" En effet les fins heureuses ne laissent que peu de traces dans les esprits. Et pour moi la conclusion d'une poésie devrait s'imposer en premier lieu comme inspiratrice du titre de la poésie et non le contraire. Je pense qu'il est souhaitable de "rembobiner le film" pour mieux le dérouler ensuite.
Bien souvent après l'énoncé du titre apparaissent une série de chemins de traverses et finalement le dit titre ne signifie plus rien par rapport à la chute... "Si le wagon de tête du train n'indique pas sa destination avec précision comment le voyageur s'y retrouvera-t-il? Donc cohésion entre titre et fin me semble indispensable. Qu'en pensez-vous?

Cordialement à vous.