Je ne vais pas le cacher, je suis déçu. Six commentaires à l'heure où j'écris ces lignes c'est peu au regard du temps qu'il m'a fallu pour écrire cette histoire. J'évoquais la disgrâce des textes longs, j'ai peur d'en être un exemple car si je me fie aux commentaires je ne crois pas avoir rédigé une daube. Vraiment, je suis démotivé et du coup m'interroge sur ma présence ici. Moi qui ne sais que rédiger des nouvelles assez denses je suis condamné au désintérêt, l'attention des gens se portant sur les formats courts.
Je remercie d'autant plus les courageux lecteurs qui ont eu la volonté de se plonger dans ce récit et le CE de l'avoir sélectionné !

Des appréciations comme la vôtre Fantin on en demande tous les jours. Je ne peux qu'être ravi que cette histoire vous ait plu. J'ai mis beaucoup d'application à la construire et elle a fonctionné chez vous, c'est donc une grande satisfaction.

C'est un plaisir de voir votre commentaire Sylvaine car j'avais bien aimé vos précédentes nouvelles malgré de petites réserves. Vous avez été dépaysé, moi aussi en écrivant cette histoire. C'est toute la magie de l'écriture que de nous permettre de voyager ainsi. Je ne suis pas sûr d'être digne des références que vous citez, y'a encore du boulot !

Vous avez raison Hersen sur les deux phrases finales, elles sont inutiles et je vais les enlever. Concernant vos interrogations, la femme-jaguar n'a rien à voir avec l'épouse du guide indien. Cette dernière fut amputée des doigts pour forcer son mari à être conciliant, c'est tout. Une façon aussi de montrer la cruauté des conquistadors envers les indiens. Merci de votre appréciation positive, j'ai été cinglant sur votre dernière production et maintenant me voilà confus.

Vous comprenez Plumette qu'il m'est impossible de rédiger un format court avec ce type d'histoire, d'où mon désarroi. Les lecteurs préférant lire du rapide je ne trouverai jamais ma place ici. Quoi qu'il en soit je suis heureux que vous ayez aimé ce récit. (Pas de Machu Pichu, nous sommes en Équateur !)

La comparaison avec Harry Potter m'a surpris Senglar alias Brabant, on est quand même dans des registres bien différents si ce n'est le fantastique. Que vous vous soyez laissé prendre par l'histoire me comble, en tout cas, car c'est exactement ce que je cherche. Surtout ne pas ennuyer le lecteur, ne plus le lâcher pour l'emmener jusqu'au bout ! Merci de votre passage.

Merci jfmoods de votre commentaire et d'avoir relevé une faute que personne n'a vu. Vous devriez faire correcteur, ils ont peut-être besoin d'aide en coulisses. Les civilisations précolombiennes m'ont toujours fasciné et ça a été instructif d'en faire un cadre pour cette histoire. Avant de rédiger, je passe beaucoup de temps à faire des recherches pour ne pas raconter n'importe quoi.

Malitorne

Un des mots qui conserve du sens sur Oniris est le mot patience. Patience avant d'être publié, patience pour que les lecteurs vous lisent et fassent connaissance avec votre plume car vous avez pu constater l'importance et la diversité de l'offre ici!
Je pense sue vous faites exactement ce qu'il faut pour que le lectorat vienne à vous. Commenter. Débattre, défendre vos textes, en un mot participer .
Il y a aussi des textes longs ici . Je pense par exemple à Thimul ou Cox ou scatterbrain, des noms qui me viennent parce que je ne les vois plus en ce moment et dont les textes ne font pas spécialement de concession aux nombre de signes.
A vous relire!

Patience et longueur de temps, vous avez raison Plumette, je dois être un râleur pressé. Vous le savez, un texte qu'on a écrit c'est comme un enfant, on aimerait qu'il grandisse entouré d'un maximum d'affection !

Bonjour Malitorne,

Je ne crois pas que la longueur du texte suffise pour expliquer le peu de commentaires. En fait, c'est assez cyclique, les commentaires et les lectures ici, les membres étant pas mal occupés par ailleurs ou présents sur d'autres sites. L'ancienneté sur le site joue également; plus tu es publié et plus tu as des chances d'avoir des lecteurs fidèles qui commentent. Je te l'ai dit parce que je l'ai vécu à mon arrivée, et quand je vois le peu de commentaires que j'avais sur mes premiers textes je comprends encore mieux cette réalité.

Courage et persévérance !


Je vais aller lire ton texte; aujourd'hui, j'ai un peu plus de temps.

PS: je viens de voir qu'il est sorti il y a seulement trois jours; tu as le temps de récolter des commentaires, vu que les nouvelles restent longtemps à l'affiche pour cause de fréquence de la publication (dont je précise qu'elle est liée aussi au nombre d'envois, nettement inférieur à celui de la poésie).

Don

Oui, Malitorne, pour les doigts coupés, j'avais bien compris.
j'exprimais seulement l'idée que cela aurait put être rattaché, que le fil soit tangible. Mais c'était plus une réflexion propre qu'une critique. car il y avait à mon avis matière, rien de plus.

dans les commentaires, il ne faut prendre que ce qui aide.

Votre appréciation me met dans l'embarras Shepard car elle montre mes limites dans l'écriture. Vous trouvez l'histoire trop soft alors que j'ai tout fait pour la plonger dans l'horreur. Je ne peux tout simplement pas élever le niveau. Bien sûr je pourrais essayer mais je sortirais alors de ma zone de confort avec le risque de me planter ; risque de trop en faire ou que ça rende mal. En tout cas je vous remercie de me bousculer, c'est comme ça qu'on progresse !
(Pour la fin qui vous chiffonne, la passation de pouvoir me semblait plus intéressante qu'une mise à mort. Elle autorisait davantage d'interprétations du lecteur et j'adore faire travailler son imagination.)

Salut Malitorne,

Je pense que vous ne devriez pas hésiter à expérimenter sur Oniris, se prendre une gamelle ce n'est pas bien grave et on peut apprendre beaucoup !

Je suis d'accord sur le fait que cette fin est plus 'dramatique'.

Votre commentaire me fait grand plaisir Donaldo75, surtout venant de la part d'un auteur dont j'avais apprécié la rigueur dans l'écriture (votre nouvelle sur la ségrégation raciale). J'ai toujours la crainte d'ennuyer le lecteur et qu'il décroche de l'histoire, donc je prends soin d'entretenir du rythme. De l'action, du suspens, pour moi ce sont des éléments essentiels mais c'est aussi ma faiblesse. On m'a souvent reproché de ne pas assez m'attarder sur les sentiments et la psychologie de mes personnages. Merci de votre intérêt, et en plus je suis à 8 commentaires. Me voila comblé !

Bonjour Malitorne,

Je n'ai pas ressenti ces supposées faiblesses. Une histoire, ça se raconte parce qu'à l'autre bout du tuyau optique il y a un lecteur qui attend un conteur. La psychologie des personnages et tout le blabla autour, c'est une question de style et de parti-pris, à mon avis. L'essentiel, c'est de bien raconter une bonne histoire.

Encore bravo !



Don

Très douteux Iktomi ce subit intérêt pour mon texte. Je crains fort que votre commentaire ne soit qu'un acte vengeur suite à mon appréciation négative sur votre dernière nouvelle. Permettez-moi donc une certaine réserve sur votre objectivité. Vos remarques sur le style me semblent exagérées de même que votre avis sur le portrait du conquistador. C'était des aventuriers sans scrupules, loin de considérations humanistes, une réalité historique ni plus ni moins.
Entendons-nous bien, j'accepte la critique mais je sais reconnaître quand elle est de mauvaise foi, et là vous ne me donnez pas les gages d'une parfaite neutralité.