Bonjour Miguel
Vous travaillez vos poèmes avec trop de références.
Parfois l'érudition peut être un frein.
Pour en remettre une couche avec la peinture puisque vous avez apprécié , je citerai Picasso qui disait qu'il avait mis toute une vie à dessiner comme un enfant
Alors peut être que votre poésie manque de poésie
Et je pense que nous ne serions pas en train de converser sur ce site si l'un d'entre nous avait du génie
Déjà, essayons d'avoir un peu de talent, çà sera déjà pas mal.
Vous écrivez super bien, vous faites de la belle ouvrage comme on dit mais vous ne prenez aucun risque.
C'est dommage parce que je pense que vous êtes un des meilleurs du site mais...

Encore une fois désolé Miguel
Je ne cherche surtout pas à nuire et j'ai eu de votre part quelques commentaires acerbes au départ et pourtant l'estime est restée la même pour vous.

Bodelere, vous rejoignez mon propos du #8 de ce fil; le génie, c'est pour de plus grands que nous. Et j'explique aussi pourquoi j'écris ainsi : parce que c'est ainsi que j'aime écrire, et parce que je sais pas écrire autrement. Vous me dites que je ne prends aucun risque : j'en ai pris sur Oniris en publiant des poèmes plus modernes, et c'est bien le mot "risque" qui convent quand je vois comment ils ont été reçus aussi bien dois-je m'en tenir à la leçon d'Épictète. Au demeurant, ces risques-là ne sont pas bien grands.
Vous me dites que je traille mes poèmes avec trop de références ;mais je n'en vois pas dans ce poème. Ou alors je ne les ai pas vues : serait-ce ce que les psychologues appellent "la compétence inconsciente" ? Mais je me taquine moi-même en disant cela.
Au delà de l'échange l'estime demeure en effet ; et lorsque nous nous ferons des compliments, nous saurons du moins qu'ils sont sincères.

Senglar : je comprends ton raisonnement, et s'il m'arrive de poster un texte ancien, en général je confie plutôt à Oniris mes nouveaux-nés. Mais q'un texte ait été écrit hier ou il y a vingt ou trente ans, à moins qu'il ne soit lié à un contexte précis, je pense que ça ne change rien pour le lecteur; si je n'avais pas dit que ce poème était ancien, on aurait pu le croire sorti hier de ma plume ; et on se serait dit : "Décidément, il décline". Au lieu de ça on peut se dire : "Tiens, il s'est amélioré !" Mais là encore, comme avec bodelère, je me taquine moi-même en disant cela.

Salut papipoète,

Bien entendu tu as parfaitement raison :)))


Je me suis mal expliqué :
Peu importe le sujet, j'aimerais seulement savoir si l'on ressort un texte écrit il y a 5, 10 ou 20 ans... ou plus ; si c'est le cas on pourrait le préciser dans l'exergue :
- Ce texte a été écrit quand j'ai fait ma communion solennelle
- Ce texte a été écrit quand je me suis marié
- Ce texte a été écrit quand mon premier enfant est né
- Ce texte a été écrit quand je me suis inscrit sur Oniris
lol
Ces textes-là je les lis mais je ne les commente pas (je pourrais dire "Vous avez fait des progrès" alors que l'on me sert un texte qui été écrit il y a quelques années).

S'il n'y a pas cet avertissement dans l'exergue je sais que le texte vient d'être pondu, je mange donc et je commente cet oeuf-là. Oeuf du jour, chaud et frais à la fois.

Sinon les autres oeufs, ceux d'il y a 5, 10 ou 20 ans sont des oeufs de dinosaures, je les lis, les mets dans une vitrine, ni ne les commente ni ne les mange.

Très amicalement

Ponds-moi tout ce que tu veux, quel que soit le sujet ou l'objet, je commente mais je ne commente pas ta ponte de janvier 1956. N'insiste pas :))) Je ne commente que celle de 2022.

C'est d'ailleurs exactement ce que vient de dire Miguel ci-dessus :)

Mais alors senglar, si je reposte un poème un peu ancien, je vais bien me garder de te le dire : tu partirais du principe qu'il est périmé.

Je partirais surtout du principe que tu as choisi la solution de facilité, je veux te voir suer sang et eau :)))

Bonjour senglar,
Je ne suis pas du tout d'accord avec toi : tu ne prends en considération que l'intérêt du commentateur. As-tu songé à celui de l'auteur ? Son intérêt est de recueillir les avis d'un maximum de commentateurs sur sa production pour un tas de raisons : mieux comprendre ce qu'il écrit, s'améliorer, trouver sa place, etc.
Quel serait pour moi l'intérêt de "poster" un poème ancien (daté) si personne ne le commente ?

Moi non plus je ne suis pas fan du fait de poster des textes très anciens.
D'ailleurs, pour ma part, je n'assume plus ce que j'ai pu écrire il y a 10 ans. Depuis, j'ai tellement évolué et changé totalement de style...J'ai pris plus de maturité et j'ai tellement appris...
Je ne les ai même plus mes anciens textes, ils sont partis avec mon ancien ordinateur dont je n'ai pas pu sauver le contenu.
Mais bon, pas de soucis, je respecte le fait que certains postent d'anciens écrits. Quand on commente, on ne le sait pas, donc peu importe...

Après, poster d'anciens textes, est-ce que ça veut dire que l'on n'a pas évolué aujourd'hui ? que l'on n'a plus d'inspiration? donc on se tourne vers les périodes où l'on était plus prolixe et inspiré ?
Je m'interroge...car moi j'ai l'impression qu'il y a eu des étapes dans ma vie d'auteure, des périodes, et le passé c'est le passé, ce qui m'importe c'est la période présente.

Mais senglar le sang et l'eau que j'ai sués dans mes jeunes ans ne m'ont pas moins coûté ! Evidemment, depuis, ils ont eu le temps de sécher, et la sueur et le sang séchés c'est peu ragoûtant. Je rejoins Angieblue sur le fait que je ne proposerais pas n'importe lequel des textes que j'ai pu écrire jadis. Mais globalement j'ai peu changé (peu évolué diront certains). J'écris du classique depuis l'âge de 17 ans et sous le rapport des idées je suis aussi resté le même. (Certains me disent que j'étais déjà un vieux con à 20 ans ; ils n'en sont pas moins mes amis depuis cette époque). C'est à se demander pourquoi j'écris si souvent sur l'âge et la nostalgie alors que je n'ai pas vieilli (sauf dans mon miroir, bien sûr et hélas). J'ai encore une fois envoyé à Oniris un poème ancien, mais promis, le prochain sera récent.

Miguel, vous êtes incorrigible!
Moi, le changement, c'est qu'au début, j'écrivais sur tous les thèmes lyriques: l'amour, la mort, la solitude...
Un jour, j'ai décidé que j'en avais fait le tour, et maintenant, je cherche autre chose...
Et puis, j'ai aussi l'impression qu'avant je faisais du joli, et que maintenant, j'essaie de faire du beau et du pas commun, c'est cela l'évolution qui est aujourd'hui l'objet de ma quête...