Perle
D'habitude je mets des apostrophes et puis je l'ai lu dans un livre sans (ok c'était en anglais mais je me suis dit que ça devait marcher), pas totalement convaincu non plus :)

La dernière phrase, ouais... je relirai ce soir... j'étais partie dans un texte à la "Usual suspects", une histoire de tout et de rien, du flou et des détails inutiles pour embrouiller, et un gars qui en sait plus que ce qu'il dit :)

Pepito
C'est tricher j'avoue ;) le mot ne colle pas trop avec le personnage mais j'aurais pu faire l'effort ;)

Je lirai vos textes ce soir :)

Bonjour,

vous avez raison Perle, comparer le citron avec la couleur de l'avion... Pas trop foulé sur ce coup-là.
Pepito, c'est quoi pp ? Oui je sais, mes capacités intelectuelles sont très limitées. Je viens de relire votre texte, et je viens de comprendre la subtilité... J'ai honte. Mieux vaut tard que jamais.
Je suis assez d'accord avec Perle au sujet de Placebo, pour l'accent circonflexe. Sinon Placebo, pourquoi ne l'avoir fait qu'au début du texte. Pendant tout le récit ça aurait été bien aussi les j'm'arrête, j'regarde etc... Mais l'histoire reste marrante, j'ai bien aimé quand les 2 types se trompent de cible, j'ai trouvé ça très parlant.

Hello Personne, PP pour Petit Prince... bon d'accord... mais la flemme a ses exigences...

Sinon, mélanger Pepito et subtilité, ça, ça va faire rire dans les chaumières !!

Ah je comprends mieux. Merci Pepito. Pepito subtil ? Si si... D'ailleurs sans m'en rendre compte, je vous ai suivi par rapport à votre texte, en continuant sur le même thème de pp, sur la trame de terre des hommes, que j'avais lu y a... Pffttt!!!

Bon, rien à redire sur les textes de chacun, pepito perle et personne (avec placebo, ça fait 4 pseudos en P ! Ça mériterait presque une contrainte, placer ces 4 pseudos... ;)

Chacun dans son genre :) et longue vie au petit prince :)

Je passe en coup de vent parce que je n'ai hélas pas le temps de faire plus, mais je transmets mes félicitations et encouragements à l'ami Placebo que j'ai presque dû insulter pour qu'il se secoue enfin

Meilleures salutations également à tous les contributeurs et, bien entendu, à MonsieurF, créateur de ce fil.

Dès que je retrouve cinq minutes, j'ajoute mon grain de sel.

Bien vu Placebo pour les initiales. Sinon c'était apostrophe que je voulais dire, et non circonflexe. Je me suis emmêlé les virgules dans le tapis.
C'est vrai quoi, pour dire une chaise, on dit une chaise, et pas une table, à moins de vouloir s'asseoir debout... Bon faites pas attention, ça m'arrive parfois d'essayer de sortir des vannes... Sorry.

Bonjour, je suis vraiment pas sûr... Tans pis, j'me lance.

Question de temps ?

Par un matin déraisonnable, dans le fracas du tonnerre, fracturant le ciel d'un coup de poing monumental, et sous le choc, se brisa de tant de fêlures, qu'il explosa en laissant déverser des cataractes d'eaux sur la ville de Brest.
C'est sous ce temps exécrable, où même un chien n'y mettrait le bout de sa queue, que le capitaine Tournesol s'éprenait de Viviane, une muse cosmopolite au grand cœur.
Les deux amants, s'étant jurés fidélité pour la vie toute entière, mais sans un rond en poche, décidèrent d'aller braquer une banque, munis de carabines semi-automatique, volées chez le bijoutier du coin nommé Léon, qui les gardait sous le coude en cas d'attaque.
Au crédit-lyonnais, ils tuèrent les dix personnes présentes, et firent main-basse sur le cent-dix euros qu'ils trouvèrent dans les poches des clients. En effet, ils ne purent jamais accéder aux coffres, grâce à la diligence du directeur de la banque, qui, prestement, au moment où il vit les deux hurluberlus débarquer en tirant dans le tas, fit sonner l'alarme.
Le lendemain, les fugitifs se cachaient à Libourne, car Viviane, avant d'échouer au port de Brest, vivait dans cette ville avec sa sœur. Celle-ci les acceuillit donc, ignorant évidemment tout du carnage occasionné par son ainée et son beau-frère de passage.
Le soir, devant la télé, Viviane, sa sœur, et le capitaine, écoutaient les informations en sirotant un nectar alcoolisé au goût d'anis.
-Nous n'avons aucune nouvelle des deux meurtriers, ayant tués de sang-froid dix malheureuses personnes. Selon le directeur de la banque, ils seraient repartis avec trois millions d'euros...
-Ah les menteurs ! S'esclaffa le capitaine.
-Et maintenant la météo. La bretagne connaît en ce moment un climat extraordinaire pour cette époque de l'année. Il pleut sans cesse sur Brest...
-Je m'en fous je suis à Libourne ! Ne put s'empêcher d'ironiser Viviane.

Ouhais, je sais. Même moi j'ai du mal à y croire, mais bon.

Libourne - Samedi, 2h27
Breizito :
- Voilà Jojo, c'est parti en distribil, j'suis dans le Lagen… t'avais raison. C’est comment à Brest ? Y pleut sans cesse j’suis sûr ! M’en fous j’suis à Libourne. Mais vous inquiétez pas, j’reste solidaire moi-aussi je suis sous l’eau. J'vous fais un pok les potos

Brest – Jeudi, 15h31
Jojo:
- Enfin quand même Breizito, nom de doué, piquer du business aux marseillais, t'es pas dingo! Y’a assez de pigeons ici pour pas t'en aller chourer ceux des rascasses encore, c’est quoi c’t histoire toujours ? Tout ça pour de la bigaille j’parie…

Il s’était fâché bien comme il faut l’poto, moi ça me faisait marrer. J’suis pas un p’tit nouveau dans les affaires, j’pars pas sans être chargé. Elle est vieille la pluie d’où j’suis né !

Nan il insistait, l’Jojo :
- Mais quel Torr-penne suissi vas-y toujours Breizito! J'irai pas pleurer sur ton derch' quand tu s'ras plombé kek part j’sais pas où toujours sale grignon !

Mais moi j'avais flairé le bon coup et puis fallait que j'me refasse. Z'y verraient que chti les Marsellos. En plus le deal se faisait à Libourne, du côté Bordeaux c'est pas leur territoire aux rascasses. Et c'qu'ils ne savaient pas les potos c'est que moi le temps breton ça commençait à me gonfler.

Bref je leur ai dit:
- Ce plan là, y tombe fiscal les gars. J'envoie la came, je ramasse le blé et j'rentre. Faut s'bouger le derch' si on veut se renouveler en affaires. Marre des rues de Brest en large, long et re large et re long. Je vais voir du pays et j’rentre j'vous dit.

Puis ça s’annonçait bien. L’gars au bout du fil avait l’air posé, y’m dit :
- 2h22 du mat' Port Moran. Juste à la sortie du pont sur ta gauche, tu prends l'allée des jardins, tu laisses les lotissements, tu files le long des quais et tu tombes sur la zone. Hangar 5FB. 2h22pile, à 2h28 on sera barrés. Compris P’tit Lu? On paye cash et on est discrets, tu vas voir on est de mecs cool, avec nous ça coule.

Bref, n’en plaise à Jojo j'y suis allé .
J’prend le pont, tout ça, les quais, j’arrive au hangar. J’regarde que mon flingue est OK, j’vérifie la came, tout y est. Le trip hangar j’sais pas si c’est sensé m’faire de l’effet, y m’en faut d’autres, j’en ai vu des tempêtes par chez moi ! C’est pas les vignerons qui vont m’la faire toujours !

J’me pointe dans le hangar, deux types là-bas au fond. M’attendent, me font signe, RAS. J’m’approche, les salue la main sur mon flingue au cas où… Quand là dans mon dos j’entend :
- Peuchère Fatche de con ! Vé moi cette tête de gobi. Alors gros tu emboucannes la rascasses il paraît ?

Les potos y’a des fois ça ne dit pas que des conneries.