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Re : Contraintes contrastes
Expert Onirien
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24/12/2008 15:36
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Bravo à tous, un petit penchant pour le détournement de la chanson de la pauvre maîtresse et du non moins pauvre Jason ...

Éloge de la sieste

Le soleil frappe fort, trop fort, Jason profite de ce temps mort pour faire une bonne sieste tandis que Micheline roule sa bosse et des nems au chinois du coin.
Jason s’étend, s’allège du poids de son corps, laisse dériver ses pensées, contemple le plafond.


Il tombe des cordes, un déluge. Jason profite de cette pluie battante pour s’abattre sur son lit.
Il écoute l’averse, tandis que Micheline trime.
Jason, aime la chanson douce de l’eau sur les toits des voisins.
Il déplore de plus en plus le manque d’imagination de Micheline.


Une tramontane cinglante siffle et s’engouffre partout. Temps idéal, se dit Jason, pour aller rêver sous la couette.
La poubelle du voisin, Auguste Cahuc, roule sur le trottoir. C’est toujours la même histoire, chaque jeudi, il oublie de la rentrer. Qu’il ne compte pas sur lui pour réparer ces défaillances d’écervelé. Jason, n’a pas que ça à faire, faut qu’il pense, qu’il se presse le citron, pour échapper à l’ennui et aux poids des contingences matérielles. Pas question de compter sur Micheline pour introduire la moindre fantaisie dans leur vie monotone. Micheline se contente de marner pour subvenir, plutôt mal, aux besoins du ménage.
Jason soupire, ferme les yeux, ralentit progressivement sa respiration, en même temps que le rythme de ses pensées, décontracte tous les muscles du corps, s’endort.
Il oublie dans ces rêves l’éternel recommencement de sa misérable existence, il oublie la phrase qu’il prononcera bientôt, au prochain repas et comme tous les jours : mince, encore des nouilles !

Contribution du : 17/10/2012 18:48
_________________
Car le mot, qu'on le sache, est un être vivant.
V Hugo
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Re : Contraintes contrastes
Visiteur 
Costic si ce n'est que le voisin doit se nommer AugustIN et pas Auguste, je trouve votre idée très bonne ! Mais il me semble que vous devriez la développer plus. (je veux dire en faire une nouvelle longue peut-être ?)

Contribution du : 17/10/2012 19:29
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Re : Contraintes contrastes
Visiteur 
Dimanche, ahhh dimanche que tous attendent avec impatience parce que c'est le jour des..CONTRAINTES !

Alors Rosebud, que je remercie vivement, soumet à notre sagacité la contrainte suivante :

Ecrire un texte dont la première et la dernière phrase doivent être la même: la phrase étant "Je n'y tiens pas trop."
De plus il doit comporter dans le corps du texte une phrase qui devra être répétée deux fois: la phrase étant: "J'y tenais beaucoup."

Poème et nouvelles acceptés !


Amusez vous comme des petits fous...

PS: il n'y aura peut-être pas de Contraintes pendant les vacances scolaires.

PCF: je manque vraiment d'imagination ces temps-ci, j'aurai besoin de vos contraintes par MP (merci !!!).

UDF: ne pourrions nous pas nous lancer un aure défi: écrire des nouvelles ou poèmes autour d'une contrainte et les proposer à la publication ? J'attends vos avis.

TNT: transport...

Contribution du : 21/10/2012 09:20
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Re : Contraintes contrastes
Organiris
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Réponse à l'UDF (???!!!):
Préparez vos crayons pour les contraintes en vue d'une publication: un nouveau défi Oniris arrive, si, si !

(on est en train de peaufiner le règlement)...

Contribution du : 21/10/2012 09:50
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Re : Contraintes contrastes
Visiteur 
ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiisssssssssssssssssssssssssss !!!!!!






(MonsieurF bien content !)

Contribution du : 21/10/2012 09:51
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Re : Contraintes contrastes
Chevalier d'Oniris
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Toujours en retard, ma contribution pour la semaine dernière...


Le soleil frappe fort. Le contraste avec la fraîcheur de l'océan en est d'autant plus agréable... je crois que je pourrais passer toute la journée à me baigner !
Par contre je commence à me lasser de jouer au ballon avec ces trois gars que Léa a abordé l'air de rien, comme à son habitude. D'ailleurs, je la vois me faire des signes qu'elle suppose discrets pour m'indiquer qu'elle a ferré son poisson et qu'il est temps de lui laisser un peu d'air. Message reçu, je me rapproche de Sophie et lui chuchote :
- Léa enclenche la deuxième, on s'écarte du circuit.
- Pfffff... elle a encore pris le plus beau, un vrai demi-dieu grec ce Jason ! Comment elle fait ?
- Je sais pas. Elle nous donnera des cours. Allez viens, fais pas ta Micheline, on lui dégage le terrain et on tente notre chance avec les deux qui restent.

Sophie, en grande comédienne, s'écrie alors avec un naturel imparable :
- Eh, les garçons, j'ai un peu froid, on va se sécher un peu au soleil ?

Bon gré mal gré, les deux garçons nous suivent pendant que Léa et Jason nous répondent d'une voix innocente que dément le peu de centimètres qui les sépare :
- OK, nous on reste encore un peu... à tout de suite !

Arrivé sur la plage, j'enfile directement ma robe d'été. L'effet voulu apparaît aussitôt et le tissu qui devient transparent se plaque sur mon corps. Normalement, ça marche à tous les coups.Je suis sûr que Sophie va rester en maillot et s'étendre avec une cambrure maximale... chacun sa technique.

Au bout de quelques instants de parade, l'effet n'est pas vraiment probant. Les deux garçons se sèchent et regardent leur ballon d'un air bête. Il va falloir les aider un peu. Je lance :
- J'ai un peu froid... dis Thomas, on va marcher un peu dans les dunes ?
Thomas me regarde d'un air surpris et me répond :
- Et si on se faisait plutôt un volley sur le sable tous les quatre ?
Son pote Augustin approuve vigoureusement.

Sophie ma lance un regard désolé. Sans avoir besoin de parler, je sais qu'on pense exactement la même chose :
"Mince, encore des nouilles"

Contribution du : 21/10/2012 11:00
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Ecrire, c'est raconter des histoires. Le reste c'est de la littérature.
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Re : Contraintes contrastes
Maître Onirien
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(j'ai un petit peu dépassé les limites :p)


- Je n'y tiens pas trop chéri, le petit est trop… petit.
- Je suis grand moi ! J'ai le droit de m'amuser !
- Chérie, ce n'est qu'une simple montre-machine à remonter le temps XR3000-18, pas de quoi en faire un drame ! Et puis Michael a atteint l'âge de raison maintenant, hein ? Arrête de manger tes crottes de nez, fils…

Michael, ravi, s'éloigna de ses parents, son nouveau jouet au poignet. Il se mit à réfléchir très fort, oublia de respirer, se décida, inspira. Il courut vers la table du salon pour faire tomber un vase en fac-porcelaine de Chine.
Il attendait un cri, un « j'y tenais beaucoup à ce vase », une menace de fessée. Son père soupira simplement, se dirigea vers son fils, appuya sur la touche marche arrière.

Michaël courut vers la table du salon pour faire tomber un vase en fac-porcelaine de Chine. Son père soupira simplement, se dirigea vers son fils, tendit le bras…

- Stop !
- Quoi donc chérie ?
- Tu ne vas pas créer un nouvel univers rien que pour réparer ce vase ?
- C'est quoi un lunivers maman ?
- Viens ici chéri, je vais t'expliquer.

Michaël avança vers sa mère qui commença par le punir d'avoir cassé le vase en lui infligeant une fessée.

- Chaque fois que tu remontes dans le temps, fit-elle au petit en lui caressant les cheveux (et en l'empêchant d'appuyer sur sa montre pour annuler la fessée), tu modifies le passé. Imaginons un croisement, la première fois tu auras pris la route de gauche, la deuxième fois celle de droite. Eh bien les deux choses seront vraies en même temps, dans des dimensions différentes.
- C'est trop compliqué pour lui, chérie…
- Je croyais qu'il avait atteint l'âge de raison.
- Ça ne veut pas dire qu'il est devenu intelligent…
- Je suis très intelligent, fit Michael.
- Mais oui mon poussin. Je disais donc, tu crées un univers parallèle chaque fois qu'on modifie le passé. Or… il y a un nombre fini d'univers infinis.
- C'est faux.
- Chut, j'y tenais beaucoup à cette formulation !
- Oui, mais c'est faux.
- Je veux pouvoir remonter le temps, lança Michael très fort.

Toute la famille sentit qu'il fallait respirer un bon coup. D'un commun accord, ils ouvrirent l'armoire pour sortir les assiettes fragiles et les verres en cristal, avant de les démolir avec un profond sentiment de satisfaction.
Leur forfait accompli, les parents se tournèrent vers leur fils pour qu'il remonte le temps.

Celui-ci se mit à réfléchir très fort, oublia de respirer, se décida, inspira. Il posa sa montre sur le sol et l'écrasa d'un coup de talons.
Au milieu des milliers de débris de vaisselle, il parvint, face au visage livide de ses parents, à lancer en souriant un « je n'y tiens pas trop ».

Contribution du : 22/10/2012 23:22
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Re : Contraintes contrastes
Visiteur 
J'aime beaucoup, Placebo !
Voici ma contribution, futuriste également.

Je n'y tiens pas trop, à ce mariage. Ce n'est pas que Thelma soit déplaisante, mais ça me fait tout drôle.
Johnny me tance : « T'es ouf, man. Y'a pas une nana humaine qui a la classe de Thelma, et pour en trouver une saine, tu peux te lever tôt. En plus, tu vas toucher un max pour ça.
— Je sais bien, mais une androïde, ça me fait drôle.
— Ça te fait drôle, laisse-moi rire. Ta nana, en plus d'être bandante, elle est capable de te cuisiner du trois étoiles pour douze personnes tout en tenant le crachoir à un prix Nobel d'astrophysique et tu peux régler la température de ses pieds quand elle vient se coucher, bordel. Et toi tu chipotes. »
Je chipote. J'ai tort sans doute.
Johnny est couvert de granulomes sous-cutanés. Ils ne vont pas tarder à envahir ses muscles, puis son système nerveux. Tous mes copains sont dans le même état, pourrissant. Ils le savaient, pourtant, que la maladie se transmettait par la peau, de femme à homme, d'homme à femme, de femme à bébé. Mais ils n'ont pas résisté, même quand ils avaient la chance d'être sains. Moi, si. Faut croire que le fait que la drogue me rende malade m'a sauvé. Pendant que tout le monde se livrait à des orgies irrépressibles sous l'effet du Rut 666, je le vomissais. Ça tombait bien : ma santé, j'y tenais beaucoup.
Un jour, on a vu arriver au bras d'un des moins malades de notre bande une créature irréelle. Trop belle, trop saine pour être humaine.
Je suis tombé amoureux. Thelma, je ne sais pas, mais son proprio a fait une septicémie et elle s'est retrouvée libre de droits. Je l'ai branchée, au sens propre. J'adorais voir ses yeux se révulser quand elle se rechargeait. Elle m'a proposé de me payer en nature, si j'ose dire. J'aurais bien aimé un vrai corps, avec de la vraie chair, des odeurs franches, de la sueur. Mais en plus de rester en vie, moi, ne pas mourir puceau, j'y tenais beaucoup aussi. Et il faut avouer que Thelma sait y faire et que son thermostat intégré, c'est le pied.
On a vécu ensemble, jusqu'au jour où ce type s'est pointé pour nous proposer de faire jurisprudence. Le premier mariage mixte de l'histoire de l'humanité. Et c'est moi le marié.
J'entre dans l'histoire et, allez savoir pourquoi, on me fait un cadeau de mariage du genre rente à vie, y compris la garantie constructeur de Thelma. Quand j'y pense, le type qui m'a présenté l'affaire avait l'air louche tant il paraissait sain. Mais après moi le déluge : Thelma et moi, on est heureux.
(...)
J'ai eu une autre proposition. Nous pourrions devenir le premier couple mixte de l'humanité à procréer.
Je n'y tiens pas trop.

Contribution du : 23/10/2012 00:41
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Re : Contraintes contrastes
Maître Onirien
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Le jour où 1/ les robots seront aussi perfectionnés 2/ une telle drogue/maladie existe, en cinq ans les robots nous aurons remplacés ;)

Je suis assez mécontent de ma fin qui tombe un peu à plat, l'idée est bien je pense mais je ne suis pas arrivé à la formuler correctement. Quelques problèmes de rythme aussi, et trop de "chéri", on s’emmêle ; "pour faire tomber le vase" : il devrait tomber carrément ; et d'autres trucs… bref :p

Le tien aussi (le 2e "je n'y tiens pas trop") sonne bizarrement. Sinon j'ai bien aimé l'histoire, m'a fait penser à Lazare ;)

Contribution du : 23/10/2012 01:41
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Re : Contraintes contrastes
Chevalier d'Oniris
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Je n'y tiens pas trop... Après tout il est tard et puis demain j'dois être frais comme un rat... Heu ! Gardon pour dix heure... Qu'est ce qui fait du bruit comme ça ? On dirait des basses, il écoute vraiment de la merde le voisin... Ah non c'est mon cœur. Putain quelle chiure ! Il s'emballe encore... Eh coco ! Faut pas t'mettre dans un état pareil pour quelque litres de pinar ! On est copain ! Tu sais notre amitié ? J'y tenais beaucoup ! Mais toi non, tu fous l'camp... Comme un organe apatride ! Vieux salaud ! J't'assure ! j'y tenais beaucoup... t'as toujours été tout pour moi... Mais si tu m'laches comme ça c'est fini on est plus copain ! J'préfère te prévenir avant qu'tu fasses ta connerie ! Parce-que sans moi t'es plus rien qu'un morceau d'boucherie, tu l'as compris ça ? Hein ? ... T'es vraiment qu'un jean-foutre... J'taime bien tiens... Et merde j'parle avec mon cœur comme un dément. J'étais entrain d'faire quoi ? Ah oui... Oniris... Les contraintes... Ouai... Il est tard et la contrainte m'inspire pas... J'pourrai reprendre un verre et pondre une daube. Bof. Je n'y tiens pas trop...

Contribution du : 23/10/2012 03:18
_________________
C'est la beauté du monde qui a fait naître la conscience des hommes...
et son absurdité qui l'a brisée.
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