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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Contraintes contrastes |
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Expert Onirien
 
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28/07/2011 11:53 Groupe :
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Reprendre ou ne pas reprendre? Tu fais comme tu veux, martin... La gorgonne écossaisie est TON histoire et il n'y a que toi qui puisse dire si tu veux la retravailler. Moi, je ne fais que dévoiler un des possibles, toi seul les connais tous...
Moi, je trouve que tes histoires donnent des envies, même si ta grammaire laisse à désirer... C'est mieux que les textes qui ne donnent envie de rien et dont la grammaire ne fait rien désirer... Et n'oublie pas un jour de proposer à Tankipass des contraintes! je suis sûr que tu saurais nous en concocter des étonnantes.
Contribution du : 08/02/2013 00:12
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La meilleure nouvelle publiée sur ONIRIS : Palimpseste est raide dingue amoureux de Lobia, inoubliable auteure de "Numéro 20"... Nous sommes ensemble depuis deux ans grâce à Oniris, la meilleure agence matrimonialo-littéraire du Monde ! |
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Re : Contraintes contrastes |
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Expert Onirien
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12/04/2007 17:27 Groupe :
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Je viens de le retravailler maisje vais l'envoyer peut-être aujourd'hui, Palimpseste.
Contribution du : 08/02/2013 17:09
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Re : Contraintes contrastes |
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Chevalier d'Oniris
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04/09/2012 12:30 Groupe :
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2004
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SALUT SALUT, COMME DIRAIT NED FLANDERS. A PEINE TROIS HEURES DE RETARD TOUT VA BIEN... APRES L'ALCOOL, SA CONTREBANDE SES SOPHISMES ET SES GORGONES, JE VOUS PROPOSE D'ABORDER LE THEME DU MERVEILLEUX (le merveilleux sera le thème et non le genre). VOUS INCLUREZ DANS VOTRE TEXTE TROIS NOMS DE CREATURES LEGENDAIRES AINSI QU'UN MOT QUI N'EXISTE PAS. ALLEZ HOP HOP HOP!
Contribution du : 11/02/2013 02:57
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C'est la beauté du monde qui a fait naître la conscience des hommes... et son absurdité qui l'a brisée. |
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Re : Contraintes contrastes |
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Onirien Confirmé
 
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03/06/2012 18:18 De Charente-Maritime
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(Encore Lui...)
- Bonjour à tous, Hier nous avons rencontré notre client qui nous a fait le brief concernant la commande pour la Terre. Vous en avez tous entendu parler je pense ? On ne voit qu'elle dans les médias depuis l'explosion. Pour résumer, d'après les équipes de techniciens une planète bleue aurait été créée lors du big-bang, avec un début de vie au fond des mers. Malheureusement une étincelle de conscience serait tombée sur ce rocher. Nous ne savons pas comment ça s'est produit, l'enquête nous en apprendra plus. On ne connaît pas encore les conséquences à long terme, mais les prévisions sont mauvaises. A priori, des êtres dotés d'intelligence vont croître sur cette planète. Une race en particulier nous donne de l'inquiétude : les humains. Le pire scénario est à craindre : au cours de leur évolution ils vont devenir les plus puissants de la planète et prendre conscience de leur situation, sans avoir les moyens de gérer émotionnellement leurs pleins pouvoirs ! Je vous résume donc les attentes du client : introduire du "Merveilleux" dans la vie des Hommes. C'est la seule solution que les Dieux ont trouvé pour faire dévier la trajectoire de leur destin et éviter la catastrophe, puisque je vous rappelle qu'il est dorénavant "formellement interdit d'intervenir de façon directe sur l'organisation d'une galaxie, d'une étoile ou d'une planète" comme le stipule le dernier arrêté voté à l'unanimité par l'Assemblée Directive des Dieux. Tant mieux, ça nous fait des commandes en plus ! Je vous résume les grandes lignes, l'enjeu est double : - le Merveilleux sera une soupape de sécurité pour que les humains ne deviennent pas fous, piégés dans un univers fermé ; - côtoyer de puissants et mystérieux êtres légendaires incitera les humains à plus d'humilité. - Quel est le budget ? - Réduit au minimum. On nous a contacté suite à l'excellent travail effectué pour la création de la planète Paradis, mais si nous ne faisons pas nos preuves rapidement on sera remplacés par les allumés du service Surnaturel qui travaillent avec des bouts de ficelle. En résumé, il y a beaucoup de travail. La réunion d'aujourd'hui aura pour but de vous présenter le business plan qui est presque abouti, les différentes gammes de produits, leurs évolutions, les parts de marché, les coeurs de cible, le plan média et enfin les premières ébauches des créas. - Et le délai ? - On a environ quatre milliards d'années pour préparer l'arrivée de l'Homo-Sapiens et l'empêcher de détruire la planète. Un murmure inquiet parcourt l'assemblée. - On commence tout de suite par les projets déjà validés : les êtres légendaires. Nous nous sommes arrêtés sur la définition suivante : "créatures vivantes non identifiées, d'une taille égale ou supérieure à celle d'une grenouille, ayant laissé une trace dans l'esprit humain." - Qu'est-ce que vous appelez une trace ? - Tous les témoignages visuels, auditifs, olfactifs et tactiles. Pour le folklore on dispersera quelques traces de sang, une empreinte de pied, un os, n'importe quoi pourvu que ça ne nous coûte rien. Je vous fais passer les esquisses dans le désordre. Là vous avez la vouivre et le dragon. Ah j'oubliais un détail important ! Leur système de pensée sera binaire. Leur équilibre existe du fait que chaque chose a son opposé : le mâle et la femelle, le bien et le mal... On se demande comment des êtres aussi primitifs vont pouvoir survivre... Bref, si vous créez le triton, pensez à ajouter une sirène, si vous créez un centaure, ajoutez une cavalette, vous m'avez compris. Notre cible ce sont les voyageurs : le quidam qui se promène en forêt, l'expédition qui navigue au bout du monde. Ils deviendront prescripteurs en racontant les légendes et les contes le soir au coin du feu, grâce à eux les histoires entreront dans la mémoire collective. Ensuite l'imprimerie prendra le relai et si ça ne suffit pas, on leur soufflera l'invention du cinéma. Voilà je vous fais passer les photocopies. Vous avez le planning en dernière page. La prochaine réunion aura lieu l'année prochaine, même jour, même heure. Des questions? - Oui, juste une. Je vois en annexe le projet d'un être légendaire qui a été rejeté par trois des quatre membres de la commission d'approbation. Qu'est-ce que c'est ? - Quelle page ? - Annexe 3, page 2. - Ah oui, encore cet emmerdeur ! Le fils du patron n'arrête pas de nous soumettre ses idées border-line, Môssieur est sorti major de la Haute Ecole en Créations. Si je me souviens bien il insiste pour qu'on introduise une sorte d'idole, un type avec trois fois rien comme pouvoirs, pas glamour et une histoire à dormir debout. Son passage dans l'histoire du peuple humain serait une véritable usine à gaz avec un coût exorbitant, alors merci de zapper l'annexe 3 sur Jesus-Christ, ça ne marchera jamais.
Contribution du : 12/02/2013 17:09
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Les mots qui vont surgir savent de nous ce que nous ignorons d'eux. (René Char) |
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Re : Contraintes contrastes |
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Expert Onirien
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21/07/2012 17:47 Groupe :
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BRAVO!
Bravo pour le centaure et la cavalette. Et bravo surtout pour le murmure inquiet qui parcourt l'assemblée quand elle apprend qu'elle n'a que 4 milliards d'années pour faire le boulot!Citation :
Contribution du : 12/02/2013 18:54
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Re : Contraintes contrastes |
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Onirien Confirmé
Inscrit:
03/06/2012 18:18 De Charente-Maritime
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merci et... désolée pour ce texte trop long. Mea culpa ! La prochaine fois je briderai mes doigts.
Contribution du : 13/02/2013 12:49
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Les mots qui vont surgir savent de nous ce que nous ignorons d'eux. (René Char) |
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Re : Contraintes contrastes |
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Chevalier d'Oniris
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18/10/2012 17:29 De Montmagny, Québec.
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Un texte assez long aussi, j'espère qu'il n'y a pas mal ?? :
La neige voilait tout le décor de sa poudreuse blancheur. Les arbres, les rochers, la piste, tout était effacé par ce blizzard effroyable. Elle entendait l'eau qui se butait contre les glaces. Elle sursautait au bruit de chaque craquement sec des fissures qui éclataient çà et là, parfois au loin, parfois tout près, presque sous ses pieds. Elle était bel et bien perdue. C'était un monde merveilleux que le sien, mais un pays de peurs, un pays de froid, un pays rude et glacé. Ses habitants étaient pareils à lui : rudes, glacés, effrayants et effrayés. On lui avait pourtant appris : quand le blizzard te surprend, arrête-toi, pelotonne-toi sous la neige. Tu retrouveras ton chemin plus tard, ou alors nous te retrouverons. Mais Aputik n'écoutait pas beaucoup, elle n'en faisait souvent qu'à sa tête. Elle avait continué son chemin malgré la tempête, le village était tout à côté, elle ne pouvait pas le rater, elle n'avait qu'à continuer tout droit. Elle avait marché longtemps, bien plus qu'il n'aurait dû. Et toujours pas de village. Et là elle entendait les pas furtifs autour d'elle qui s'approchaient, comme en une ronde étrange, un encerclement. Elle les percevait à travers les brefs silences des bourrasques de vent. Elle savait. Amarok était là, tout juste à côté. Quels étaient ses intentions ? Amarok, l'esprit du loup. Était-il en chasse ou venait-il la protéger ? On lui avait dit aussi : si tu te perds, ne fléchis pas les genoux. Arrête-toi, creuse ton nid et attend. Ne marche pas jusqu'à l'épuisement. Les loups te guettent et ne s'attaquent qu'aux faibles. Garde tes forces et attends. L'Agloolik viendra à ton secours. Il t'indiquera ton chemin, il t'aidera. Mais il faut pouvoir l'entendre, il faut savoir écouter. Mais Aputik n'écoutait pas beaucoup. Elle préférait chantonner, meubler les silences impossibles dus à ce cillement dans les oreilles qui la tracassait jour et nuit. Et qui prenait de l'ampleur avec l'angoisse. Elle aurait aimé que la neige s'arrête là, que le vent cesse de hurler, qu'elle puisse retrouver son chemin. Elle aurait voulu que sa grand-mère soit avec elle sur cette étendue glacée qu'elle ne reconnaissait pas. Elle aurait surtout voulu ne pas savoir, ne pas connaître. Elle aurait voulu que ses oncles ne prennent pas cet alcool qui les rendait fous, violents, prévisibles. Cet alcool qui forçait les fillettes comme elle à courir les rues tard le soir, pour ne pas être à la maison quand ça dégénérait. Et ça dégénérait toujours. Elle n'avait pas froid. Elle était au-delà du gel. Elle avait peur. Elle ne savait pas qui des Adlets ou des loups seraient les premiers à la trouver, à la sentir, à la dévorer. Ces créatures aux jambes de chien qui savaient porter les armes des humains, qui savaient les combattre. Aputik ne bougeait plus. Elle s'était accroupie au sol, s'arrachant les yeux à tenter de percer le blizzard. Mais elle ne voyait rien qu'un voile blanc qui recouvrait tout. Elle n'entendait que des pas furtifs à travers les quelques pauses dans le chuintement puis le hurlement du vent. Il ne lui restait plus qu'un espoir. Sa grand-mère le lui avait aussi appris : quand tu n'en peux plus, quand tes forces veulent te lâcher, abandonne-toi au merveilleux. C'est le seul refuge qu'il te restera, le seul endroit où nul ne pourra t'atteindre. Enferme-toi dans ce monde, façonne-le à ta façon. Tu pourras t'y reposer. Apulik s'étendit sur la plage brune, le soleil lui crevant la peau. Le vacarme des vagues, le son étouffé des enfants et de leurs rondes incessantes sur la plage, le son plaintif des moteurs hoquetant dans le vent, tout lui rappelait comme elle était bien, loin de son nord natal. De sa voix chamanitruante, elle entonna son petit air : adlartok, aipalovik, aglakti.
Contribution du : 13/02/2013 14:17
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Le vent, c'est la vie, et je respire... 
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Re : Contraintes contrastes |
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Expert Onirien
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24/12/2008 15:36 Groupe :
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Lobia, c’est vrai, nous sommes sans doute si peu de chose, mais le plan fait froid dans le dos...
Dowvid, un récit qui tient en haleine, la grand-mère donne un bien beau conseil… Je ne suis pas physionomiste, c’est peu de le dire. Je n’identifie, de prime abord, aucun visage, pas même les plus familiers. Sans doute ma sévère myopie ne contribue pas à favoriser la reconnaissance de mes pairs, mais, même avec de puissantes lunettes, l’analyse permettant de mettre un nom sur une personne reste difficile et donne, la plupart du temps, des résultats approximatifs. Toutefois, j’ai appris à me débrouiller pour vivre avec cette tare. Si le quotidien n’est pas toujours précis, quelques contorsions habiles limitent les conséquences les plus fâcheuses. Je me dois de souligner également l’aspect positif de cette inaptitude chronique : je vis dans un monde merveilleux. Hier soir, alors que je descendais les poubelles, et que je me perdais dans la contemplation d’un ciel superbement étoilé, je remarquais une silhouette massive et trapue qui avançait vers moi. Mon cerveau, analysait à sa façon l’information. Je percevais donc, la présence d’un Migou menaçant. Loin de m’en inquiéter, je décidais de parler au yéti. Ce fut seulement lorsqu’il aborda le sujet de la réfection de la façade, que je réalisais qu’il s’agissait sans aucun doute d’un voisin. Le lendemain, alors que je contemplais les yeux d’un calmar appétissant allongé dans ma poissonnerie préférée, un tapotement intempestif sur la vitrine attira mon attention. De l’autre côté, un Simiot me fixait. Ces deux yeux ronds et sanglants, flamboyaient. Un sourire pointu lézardait son visage. Sa main crochue me faisait des signes. Aucun doute, ils m’étaient adressés. Luttant contre mes premières analyses, je déduisis que cet homme me connaissait. J’esquissais donc un petit signe amical, malgré le dégout qu’il m’inspirait. La poissonnière sans le vouloir, m’éclaira en déclarant : - « Pauvre monsieur Ledu, avec tous ces clients malades, pas étonnant qu’il se remette si mal de cette mauvaise grippe. Il s’agissait donc de mon médecin. Quelques heures plus tard, alors que j’allais chercher mon fils à l’école, une Charybde menaçait de m’aspirer par son souffle dans un gouffre d’ombre. La maitresse, me regarda avec pitié. Elle mit sans doute mon petit air« monostone » de planeur solitaire, sur le compte d’une quelconque addiction. Mais après tout, peu importe, puisque, encore une fois, j’avais vaincu la créature.
Contribution du : 13/02/2013 16:57
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Car le mot, qu'on le sache, est un être vivant. V Hugo |
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Re : Contraintes contrastes |
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Expert Onirien
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28/07/2011 11:53 Groupe :
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4455
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pas mal, costic et dowvid... Quant à Lobia, c'est très bien: inventif et bien écrit. J'adore les histoire sur les Dieux... Voici son compère:
--------------- L'Homme Invisible se terrait derrière un arbre. La peur au ventre, il cherchait à quitter sa cachette précaire avant d'être rattrapé et, sans aucun doute, taillé en pièces comme les autres. A quelques pas, le Père Noël gisait dans une mare de sang. Son manteau rouge atténuait à peine l'horreur de l’éviscération subie. Depuis le matin, quasiment tous les individus non-humains avaient été décimés. Les créatures de chez Marvel avaient payée un lourd tribut dès le commencement. Batman s'était écrasé sur un immeuble, Spiderman avait été retrouvé étranglé par un de ses fils de soie et jusqu'à Superman, retrouvé noyé avec un parpaing en kyptonite attaché au cou. Après les super-héros, on avait retrouvé des cadavres étranges: la Fée Clochette écrabouillée entre les pages d'un dictionnaire, les 101 dalmatiens transformés en autant de descentes de lit et jusqu'au sympathique Edward-aux-mains-d'argents, empalé sur l’un de ses propres ongles. Alors qu'il se reposait chez lui, l'Homme Invisible avait senti une présence indéfinissable mais malsaine. Sans prendre le temps de réfléchir, il avait couru en dehors de la pièce et déboulé à toute vitesse dans la rue. Ne sachant où aller ensuite, il avait bêtement traversé pour trouver refuge derrière un arbre. Reprenant son souffle, il se rendit compte de la précarité de sa situation: se planquer derrière un platane était vraiment une idée complètement débile. La "chose" capable de tous ces assassinats sordides n'allait sans doute pas se laisser berner par une ruse aussi mince. Alors qu'il essayait de se faire tout petit derrière son arbre, il entendit un chuchotement à son oreille, tandis qu'une puanteur envahissait ses narines et ses poumons. La voix se fit plus insistante et l'Homme Invisible pu distinguer : « Je ne vous supporte pas, calopites dénégérés. Tu vas crever comme les autres!". L'Homme Invisible ne fut jamais retrouvé, et pour cause: son corps tomba dans un ruisseau où il se décomposa sans jamais être remarqué. Privé de toutes les créatures surhumaines qui avant faisait leurs joies, l'espèce humaine se mit à s'étioler dans la tristesse et de désespoir. Deux siècles plus tard, les derniers groupes se suicidaient collectivement. Mille ans après, le Diable – parce que c’était lui – se rendit compte de son erreur de planète. Les calopites habitent Delta du Centaure et non Gamma du Soleil. Il avait supprimé des créatures plutôt sympathiques, qui n'avaient absolument rien à voir avec les abominables prédateurs visés, alors en sécession de la Confédération des Mauvais Esprits. "Tant pis pour eux", fut la seule oraison qui vint à l'esprit du Diable, alors qu'il consultait les horaires intergalactiques pour se rendre sur Gamma du Centaure.
Contribution du : 13/02/2013 20:11
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Re : Contraintes contrastes |
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Onirien Confirmé
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03/06/2012 18:18 De Charente-Maritime
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Très noir, très bien ! Qui d'autre pouvait s'attaquer au Père Noël que le diable en personne ? Ca me fait penser au livre de SF "American Gods" où ce sont les Dieux qui sont menacés de disparition, mais simplement parce qu'on les a oubliés...
Contribution du : 13/02/2013 21:07
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Les mots qui vont surgir savent de nous ce que nous ignorons d'eux. (René Char) |
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