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2 Utilisateur(s) anonymes
Re : Contraintes contrastes |
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Expert Onirien
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Comme Palimpseste, j'apprécie cet espace hebdomadaire tant pour rêver un moment autour de la contrainte avant que quelque chose, peut-être, se déclenche, autant pour le plaisir de lire ce que "les autres" on pu pondre. Je n'hésite pas à mettre un commentaire s'il surgit au détour d'un texte lu. Pourquoi cette crainte du faux-cul? Ici, on peut commenter léger, je trouve, ou ne rien dire, ça ne veut pas dire qu'on n'aime pas!
Contribution du : 13/04/2013 18:30
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"Nous oublions ordinairement qu'en somme c'est toujours la première personne qui parle." H.D. Thoreau |
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Re : Contraintes contrastes |
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Expert Onirien
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La crainte du faux-cul, c'est d'être considéré comme un distributeur de fleurs à mes chers co-forumeurs pour récolter les leurs, ou, à l'inverse, un contempteur de la concurrence pour les griller. Ce serait d'ailleurs plutôt dans la première catégorie car je trouve que ce forum a plutôt une bonne production. Par rapport à ce qu'on peut trouver en EL, les courts d'ici tiennent bien debout, sont d'une grammaire plutôt bonne pour des écrits souvent assez rapidement torchés.
Autant le commentaire en EL est relativement formel, autant je crains qu'en forum, ça donne une image de coterie auto-congratulante. Est-ce partagé par les autres contributeurs réguliers ? Ceci dit, je suis bien sûr toujours très sensible aux commentaires reçus et, comme tous ici, je me désole peu de ceux qui disent du mal de ce que j'écris et beaucoup de ceux qui restent indifférents à mes histoires. Je remercie donc ceux qui prennent le temps de me le dire. Mon narcissisme et mon égo vous remercient du fond de leurs orgueils. Les fils de ce forum permettent aussi de voir travailler sur un même sujet des plumes aussi diverses qu'Oniris. Et c'est toujours un bonheur de voir comment le sujet est traité par chacun dans son style... C'est pour cela que je lance des perches à quelques auteur(e)s que j'apprécie particulièrement pour les lire ici...
Contribution du : 13/04/2013 20:07
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La meilleure nouvelle publiée sur ONIRIS : Palimpseste est raide dingue amoureux de Lobia, inoubliable auteure de "Numéro 20"... Nous sommes ensemble depuis deux ans grâce à Oniris, la meilleure agence matrimonialo-littéraire du Monde ! |
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Re : Contraintes contrastes |
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Maître Onirien
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Oh, comme tu es hautaine… Tu as de ces airs qui ne marchent avec personne mais qui me pincent tant le cœur !… Tu es certaine de m'avoir à tes pieds, alors tu m'écrases… tu m'accables… Chaque jour je vomis tes sourires et ta voix… tu te prends pour une actrice de boulevard, à lancer des trémolos… à faire la belle… tu te rends ridicule, tu n'as pas idée… mais que t'importe ! puisque je suis là, l'œil reflétant mon admiration devant ta performance, pour te rassurer ! Tu as besoin de peu, ton esprit simple se satisfait du moindre compliment même sans nuance, tu prends tout !… Quand une conversation quitte les terres du matériel, tout de suite tu es perdue, tu bats des cils, tu t'affoles ! Combien de fois ai-je été là pour ramener les mots à ta hauteur, quitte à passer pour un imbécile aux yeux des autres?… L'as-tu jamais remarqué ?… je me demande… Rien ne doit quitter ta sphère rassurante et rien ne doit briser le décor que tu t'es construit… Des amis cultivés… Un métier rêvé (pensais-tu l'avoir décrochée toute seule, cette place ?… Sais-tu seulement en quoi consiste ton travail ?…), un amoureux que l'on fait patienter, encore… encore… encore… Mais combien de temps le supporterai-je ?… Et, moi parti, combien de temps les supporteras-tu, ces fissures dans le miroir, cette vie qui s'émiette ?…
Contribution du : 13/04/2013 23:00
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Re : Contraintes contrastes |
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Chevalier d'Oniris
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EL? Quoi c'est?
En tout cas sur cette contrainte on peut s'amuser de voir à quel point les notions d'amour peuvent être différentes, c'est ça je trouve qui est intéressant. Commenter est souvent superflu. Mais c'est vrai que ça peut ajouter une certaine convivialité... Après sur la qualité j'ai assez rapidement arrêter de juger les écrits des gens publiés sur oniris, c'est con parce que c'est le but du site mais je ne me sens pas dans mon rôle en faisant ça. La seule chose qui m'a retenu sur ce site c'est justement ces contraintes contrastes... D'où mon dépit à leur mort et mon zèle pour leur résurrection. Les jugements sur les écrits ne sont jamais vraiment objectifs et comme le dit palimpeste j'ai l'impression que sur ce fil il n'y a jamais d'horreur, on a même de beaux textes, et de toutes façons pour ma part j'ai l'impression de savoir quand je lâche une daube. Quand je suis fier de moi aucun commentaire ne viendra m'ébranler, je suis fier de moi pour moi, pour ma chose, mais je vous rassure ça n'arrive pas souvent... A la limite un poème dégueulasse me débecte, mais là il n'y a rien de tel, et pour progresser dans l'écriture rien de mieux que d'écrire (décrire, c'est marrant... m'en fout jsuis soul...). Après on peut trouver des limites à toutes choses et en faire part, personnellement j'ai trop peur de ne pas être pertinent. L'auteur a toujours ses raisons que la raison ignore.......... (pour finir sur un cliché parce que j'aime beaucoup ça, ça rassure...)
Contribution du : 14/04/2013 06:58
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C'est la beauté du monde qui a fait naître la conscience des hommes... et son absurdité qui l'a brisée. |
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Re : Contraintes contrastes |
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Expert Onirien
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Pour les commentaires, vous avez raison on n'en fais plus...
Donc voici mes commentaires pour les textes à contraintes. Palimpseste ton texte est bon mais a part ceci. Je suis pas ton clebs, putain dowvid cette phrase-ci c'est un sacre. Tu veux que je t'en câlisse une. pour ton histoire est très bonne. Tankipass il est très bon. Ainsi que les autres textes.
Contribution du : 14/04/2013 15:59
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Re : Contraintes contrastes |
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Visiteur
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Je comprends tout à fait ta crainte Palimpseste, c'était même ma plus grande peur en ouvrant ce sujet: on se donne des 10 comme chez Jacques Martin.
Et puis non. Personne ne c'est lancé là dedans, peut-être parce que j'avais une gueule de cerbère pas commode, surement plutôt parce que nous sommes tous assez grand et intelligent pour ne pas tomber dans la complaisance. Et puis, il me semble, aussi, que dire du bien tout le temps dessert plutôt l'auteur. Pour se congratuler, rien ne vaut la masturbation... Bref, c'était un regret, et j'espère que personne n'en a pris ombrage, ou vécu ça comme une critique. Vous faîtes tous avec votre temps et vos moyens et franchement moi j'apprécie ça... Bon Tankipass tu te magnes oui, nous sommes dimanche...et les jupes des nanas ne sont pas une excuse valable...
Contribution du : 14/04/2013 19:25
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Re : Contraintes contrastes |
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Chevalier d'Oniris
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Eh non monsieurf, malheureusement ni jupe ni nana, juste une grosse fatigue et du jardinage tout à fait platonique...
Bon, après cette belle journée le prochain thème m'apparaît évident: C'est le printemps! Thème vaste donc, des bourgeons qui poussent aux biches qui accouchent, il va falloir corser la chose... Le texte devra être imprégné d'un certain lyrisme et nous devrons y inclure les mots "prémâché" "ordure" "excrément" "rance" et "muqueuse". Cela devrait nous éviter de tomber dans le gnangnan... Allez hop!
Contribution du : 14/04/2013 23:06
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C'est la beauté du monde qui a fait naître la conscience des hommes... et son absurdité qui l'a brisée. |
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Re : Contraintes contrastes |
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Expert Onirien
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C'est le printemps: je lui ai prémâché des ordures mêlés à des excréments. Elle a aimé le goût rance avant de m'offrir ses muqueuses... La séduction puis la reproduction, c'est cool chez les punaises !
(bon... J'essayerai de faire plus long quand même dans la semaine)
Contribution du : 14/04/2013 23:47
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Re : Contraintes contrastes |
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Chevalier d'Oniris
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18/10/2012 17:29 De Montmagny, Québec.
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à Martin:
Ben oui, c'est un sacre. Est-ce que c'est interdit ? Ici au Québec, c'est la vie courante, j'en déboule des dizaines à chaque jour. Des blasphèmes même, parfois, assez souvent. Chez-nous, y a pas malaise, comme vous diriez, ou si peu Perso, je n'ai pas plus de malaise avec un sacre qu'avec un mot offensant la féminitude. Les angloches du CasNada se soulagent contre les femmes, nous les québécois contre l'église et la religion. Question de culture et de valeurs. On pourrait en jaser longtemps. Et pis, c'est inventif, on prend un nom et on en fait un verbe. Cool, non ??
Contribution du : 15/04/2013 13:54
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Re : Contraintes contrastes |
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Visiteur
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Bon, j'arrive presque pas en retard pour satisfaire la contrainte précédente, vu qu'y a que Palimpseste qui a pour le moment fait que deux phrases avec l'actuelle.
Célinien, on avait dit, pas vrai ? Voici donc : C’était pas tous les jours qu’on acceuillait un nouveau collègue, dans notre département informatique.... c’était plutôt dans le genre stable, la turne chez nous. Tout de même, il nous est venu un cas extrêmemt intéressant. Dany Brisburn, il s'appelait. Il avait pour cette coquetterie de l'appellation un père de l'autre côté de l'Atlantique, qui lui avait légué en plus une pilosité si sauvage qu'on l'aurait dit toujours planqué dans un buisson, qu'il l'emportait sur lui pour se déplacer. Vraiment abondante, furieuse, absolument ininterrompue des orteils aux sourcils, recto et verso... c’était pas du simili ! Je le sais, j'affirme jamais à la légère, je l'ai vu tout entier sous la douche. On s'en allait en distraction parfois avec les collègues sur le coup de midi. Au badminton ça se passait. C'est après ça qu'on se comparait sous la douche. Question de la broussaille, j'ai rien du tout moi pour lutter. Ca devait être un ours son père, du Yellowstone peut-être, ou alors Big Foot. Ce qu'était cocasse, c'est que cette brousaille s'arrêtait tout net au-dessus des sourcils. On trouvait plus rien du tout après ça. Les cheveux avaient pas dû supporter le bouillonnement, le prodigieux travail qui s'accomplissait dessous. Ca s'arrêtait jamais de mijoter sous la coupole. Il avait deux marottes, Brise-burnes : la bourse et l'enseignement. Il mettait même ça ensemble à l'occasion pour nous enseigner la bourse, la meilleure manière d'investir, les règles fondamentales et puis les fines astuces. On le voyait se lever d'abord. Il se massait la barbe en silence, cherchant la manière la plus adéquate de nous simplifier les choses. Il vulgarisait sans cependant omettre les nécessaires précisions, les indispensables vigilances. Généreux !... je peux pas mieux dire. Lorsqu'il avait trouvé le bon bout pour entamer, le cours débutait… il se lançait alors sans retenue… on en perdait aucune miette. On était huit pourtant dans notre local, mais sa voix portait loin. De l'autre bout du couloir aussi, je crois, on s'instruisait de la haute finance. On arrêtait tous le travail en cours. En un sens, on était un peu forcé… c'aurait été ardu de poursuivre. Un véritable artiste de la déclamation, La Brise… un cador des planches… lyrique et tout… il nous jouait Casse-Noisettes à lui tout seul. Son coup le plus fumant, à Dany, dans le domaine du placement, c'avait été WorldTunnel, ça peut pas se contester. Il le voyait déjà traversant l'Atlantique, son boyau… déboulant à même l'esplanade à Wall Street. Il irait à la gare à Bruxelles et s'en irait visiter ses aïeux du Yellowstone sans jamais quitter le train. Finalement, le tunnel s'est arrêté en Angleterre, et encore qu'après mille contrariétés. A bout de pelletage, ils ont failli reboucher le trou. Français et Anglais se sont rejoint à mi-chemin sous la manche. Ils se la retroussaient les uns les autres. L'action, elle, a plongé dans les abysses. Il était rétamé Brisnuts. Il nous a enseigné après ça les cent explications, déballé sur la table toute la panoplie des évidences. Il s'était sacrifié en exemple. Sur la question de la finance, il s’est calmé un peu, mais on voyait bien que ça le contrariait de plus pouvoir nous faire profiter de ses lumières. Alors, il s’est trouvé une autre marotte : le labeur moderne du troisième millénaire. Je crois qu’on peut le dire sans se fourvoyer : il avait pour nous une affection telle qu’il se sentait obligé d’interrompre son propre travail, sans d’ailleurs l’avoir entamé, pour nous détailler la meilleure manière d’accomplir le nôtre, d’établir un plan d’action, d’organiser les idées, d’optimiser les ressources, d’éviter les infinies misères des lignes de code mal torchées… en somme, de cesser de gesticuler pour rien, de traîner lamentablement nos manière de gueux. Nous, on voyait bien quand même qu’on était pas à la hauteur, que c’était que temps perdu qu’il s’égosille à nous enseigner le travail soigné, qu’on était en somme que des rustres. Pendant qu’il pérorait, nous autres, on essayait humblement de poursuivre notre turbin d’une très abrutie façon. On était vraiment triste de pas pouvoir le remercier de son amour comme il l’aurait mérité, alors on a finalement trouvé une idée. On l’a pris à part après la douche. On en avait notre claque de le voir à poils, alors on l’a mis à plumes. On l’a goudronné et puis on a crevé nos pelochons en plumes d’oies qu’on avait emportés de chez nous. Il était vraiment coquet de la manière qu’on l’avait refait. Dans la rue on l’a mis ensuite, pour qu’il puisse s’en faire une idée bien précise. J'en avais connu aussi, chez I.B.M., des produits de l'Amérique. Tout de même, cette brousaille, c'était une invention !
Contribution du : 15/04/2013 15:31
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