Palimpseste, j'ai trouvé dommage que vous n'alliez pas au bout de l'ambiguïté en faisant en sorte qu'il soit impossible, en lisant le texte, de dire si l'archéologue était homme ou femme... c'est une contrainte d'écriture que je trouve fun. Sinon, l'histoire en soi m'a paru marrante mais guère exploitée ; la faute au format sans doute.

martin, je trouve que l'histoire va un peu dans tous les sens. J'aime bien l'idée d'un rhinocéros pour jouer avec Milou...

J'ai utiliser des images trouver sur internet pour commencée ce texte socque.

@martin, j'aime bien l'idée du rhinocéros en peluche pour Milou...

@socque... le format impose effectivement de faire très court... Mais où donc avez-vous vu si l'on parle d'un homme ou d'une femme ? J'avais l'intention qu'on puisse lire le texte en version masculine ou féminine, et même en version hétéro ou pas. L'idée étant que le sexe du personne est donné par l'image que chacun se fait de "un position dénuée d'ambiguité"... Où donc ai-je fauté et orienté la réflexion ?

Bien vu, Martin !

Pardon, Palimpseste, je me suis mal exprimée. Pour maintenir l'ambiguïté, vous accolez les formes masculine et féminine : "Alors qu'il(elle?) était régulièrement sollicité(e?)", par exemple. J'aurais trouvé bien plus intéressant de faire en sorte que rien dans le texte, grammaticalement, ne révélât le sexe de l'archéologue. Pour reprendre la phrase citée précédemment : "On lui demandait régulièrement son avis." (Enfin, je ne sais plus si le verbe "solliciter" était dans le sens de "demander l'avis", mais vous voyez l'idée.)

Avec le procédé de cohabitation des deux formes, vous avez attiré mon attention de lectrice sur le fait que vous ne vouliez pas préciser si l'archéologue était homme ou femme et avez donc éventé votre "ruse". J'aurais préféré une "arnaque" plus subtile, cachée tout au long du texte. D'autant que vous mettez la forme masculine en premier, la féminine en secondaire (entre parenthèses), donnant ainsi le rôle principal au masculin : la lectrice que je suis a été plutôt orientée vers la version "homme", la version "femme" étant donnée comme une simple possibilité alternative.

Bon, il y a un début à tout. C'est donc aujourd'hui que je me lance !



Encore un de plié. Le genre à peine commencé que c'est déjà fini. Remarque, c'est pas moi qui vais m'en plaindre. C'est juste pour surligner – ou souligner ? Je n'ai jamais su ce qu'il faut dire : il aurait fallu que j'aille un peu plus à l'école pour ça – l 'évidence, tu vois : le mec se pointe avec son fric en fouille et du désir plein le futal, tu te poses sur le pieu et tu attends. Il te fourbit la boutique de toutes ses forces, avec des « han, han » et des grimaces pour que tu comprennes bien que c'est lui qui fait un effort, et puis pouf, c'est fini. Il t'écrase de tout son poids et tu n'as qu'une envie : qu'il se relève pour que tu puisses respirer un peu et faire ta toilette.

Mais cette fois, ça m'a fait bizarre. Un truc qui ne m'était jamais arrivé avant. Pendant qu'il ramonait, je me suis rappelée une émission à la télé l'autre jour : un documentaire sur les bestioles en Afrique. Alors tu vois, le mec il est là sur moi en train de s'agiter et tout d'un coup, je ne sais pas pourquoi, je me mets à penser au rhinocéros, accroché comme il peut à sa femelle, tout prêt à se casser la gueule et avec un de ces airs con ! Le plus dur, ça a été de ne pas me mettre à rigoler.

Allez mon pote, sers-m'en un autre et puis j'y retourne !

Marrant ! J'ai trouvé les mots bien amenés, d'ailleurs je ne les ai pas tous vus (à part le rhinocéros, celui-là il manque franchement de discrétion).

Bonjour, Kerosene,

Ah oui ! Ça, c'est ce qu'on peut appeler un début en fanfare.
Tous les instruments sont là : l'humour, l'argot, un personnage peur délicat mais à l'esprit efficace. Je trouve ça excellent. Mention spéciale pour le "avec son fric en fouille et du désir plein le futal".

J'ai juste eu un petit souci de géométrie : au début, l'héroïne se pose sur le pieu et, à la fin, on apprend que le type l'écrase. Y aurait-il une ellipse qui masque les scènes intermédiaires où la pesanteur s'exercerait-elle dans le sens opposé à celui que je croyais ? Bon, j'imagine qu'il vous sera difficile d'expliquer tout ça ici. Considérez que je n'ai rien demandé !

Je fais le pari que votre texte plaira beaucoup à Misumena. Je crois savoir qu'elle apprécie beaucoup les documentaires animaliers.

Vous êtes né le 28 février de cette année. Pourquoi avoir attendu si longtemps pour pousser vos premiers cris ?

Vous comptez nous publier quelque chose, un de ces beaux jours qu'Oniris fait ?
Ce serait chouette.
Je suis votre future lectrice impatiente.

Très beau texte qui parle des bestioles de l'Afrique.

Et en passant l'histoire à poursuivre qui s'appelle Un monde virtuel est commencée et vous pouvez écrire un bout de texte avec comme personnage Martin, Milou, Maggie qui est la serveuse du restaurant de la piste cyclable en hiver.

Donc gênez-vous pas parce ce que je ne peux pas continuer moi-même il faut que quelqu'un d'autre le fasse où il sera verouillée.

Bonjour Kerosene, j'ai adoré.
Votre texte a ramené en prime un (très) lointain souvenir d'HaraKiri. Une photo d'un couple de rhino en phase de copulation avancée et au dessous la légende "Vas y Depardieu, quel talent !!"