Vous me faites bien rire et tant pis si je mens
Car plutôt de dormir j'ai besoin ce moment...
Ce fut original : ambiance médiévale
Mariage costumé tout comme au carnaval !
Après avoir chanté nous avions gorge sèche
Et pour le vin d'honneur ce n'était pas la dèche,
J'ai tant mangé, tant bu que j'en ai le tournis,
Les excès voyez-vous ne sont pas impunis,
Aussi souffrez amis que je fasse une sieste
Pour que de ma fatigue un peu je me déleste
Je reviendrai demain ou bien un autre jour...

Ma muse est en congés quelque part alentour...
Serait-ce une raison pour vous laisser mon tour ?
Que nenni mes amis, en un mot comme en mille
Si je traque la rime et suis moins volubile
Il n'en reste pas moins, réflexe pavlovien,
Que je taquine encor ce vieil alexandrin
Dont je me réjouis, après quelque méforme,
De la résurrection sur notre plate-forme...

De cet alexandrin je respecte la norme,
Autant que peut se faire en ce lieu permissif ;
De s'exprimer ainsi est pour nous jouissif...
Si Dame Poésie en est souvent absente
Et la rime parfois tout juste suffisante,
Peu nous chaut, après tout, puisque ce n'est qu'un jeu ;
Aux sérieux labeurs nous reviendrons sous peu,
Pour offrir aux lecteurs de meilleures cuvées

A boire ce calice, mais jusqu'à la nausée
Les vers les plus visqueux, nous savons les cueillir
fouillant le terreau sombre - à chaque fois c'est pire
Et bientôt nous serons à coup sûr mis à l'index...

oups..
Et bientôt nous serons, c'est sûr mis à l'index...

Je ne vous jetterai pas le premier silex !
Certes nos vers ne sont en aucun cas sublimes,
Ils ne produiront pas de fâmeux millésimes,
De ceux dont se délecte Onirien averti,
Ils sont dignes, souvent, d'un lecteur apprenti
Mais parfois l'un de nous savamment se distingue

Quel temps fait-il chez vous ? En bord de mer ça craint.
Pour tout dire aujourd'hui j'ai remis mes chaussettes,
Les touristes frileux glandent à la buvette,
Même les goélands frémissent sous les grains.

ami Pierrot, l'une des règles de ce jeu est d'enchaîner par un premier vers qui doit rimer avec le dernier du post précédent.

du coup, je reprends à la dernière rime de Mona


Pour dire franchement, moi ce jeu me rend dingue
À me voir perdu là, errant de par les rues
À marmonner des vers sous ma barbe chenue
Et râlant trop souvent de leurs rimes boiteuses !

J'aurais dû m'enfiler de l'eau ferrugineuse
Plutôt que ce ballon de Bordeaux supérieur
Cela m'eût évité cette grossière erreur.
N'empêche qu'aujourd'hui j'ai remis mes chaussettes.