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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Visiteur 
Ta cucurbitacée, à ce que j’ai pu lire,
N’a pas très bonne presse aux étals des marchés !
Ne t’en fais pas Pierrot, de tes espoirs fauchés
Naîtra, j’en suis certain, quelque étonnant chef d’œuvre
Qui te fera demain oublier la couleuvre
Et ceindre ces lauriers que tu mérites bien…

Contribution du : 23/06/2011 15:03
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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Visiteur 
Je vais me consacrer à l'art précolombien

Au calcul intégral, à la numismatique,
Pousser sur l'échiquier des chevaux asthmatiques,
Dans le pré du voisin chasser le sansonnet,
Mais vingt dieux plus jamais, ne pondrai de sonnet !

A moins, bien entendu, qu'une autre idée surgisse...

Contribution du : 23/06/2011 15:35
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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Expert Onirien
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J'avais bien remarqué ce di-able ambigü
En ces lieux permissifs c'est faute vénielle :
Pour faire une remarque confidentielle,
Je vous dirai qu'aussi je faute bien souvent,
Que placer diérèse est bien trop énervant
Pour employer ici ces règles bien précises
Qui ne serviront pas à graver nos incises
Sur les plumes d'or fin que nous lègue Oniris

Contribution du : 23/06/2011 15:36
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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Expert Onirien
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23/03/2011 21:54
De France
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J'ai loupé un concombre à la peau verte et lisse ?
Quel est donc ce sonnet que je n'aurais pu lire ?

Contribution du : 23/06/2011 15:42
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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Visiteur 
Attends un court instant que j’accorde ma lyre
Pour toi, l’ami Pierrot, au bord du désespoir,
Groggy, je le sens bien, par ce coup de boutoir !
Après nombre refus à ma plume avertie
J’ai pour ma part choisi, par pure modestie,
De remettre au métier mille fois mon sonnet,
A l’heure vespérale ou dès potron-minet,
Comme faisait ce Jean qu’on dit de La Fontaine
Dont je brigue la suite, à peu près incertaine,
Malgré ma poésie à nulle autre pareille !!!

Contribution du : 23/06/2011 18:48
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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Visiteur 
C'est un sonnet d'humour et ce sera duraille

De vouloir le changer sans le dénaturer.
Sur le plan prosodie il est irréprochable
Et les mots sont choisis, je puis t'en assurer.
C'est justement ce choix qu'on trouve détestable.

Les goûts et les couleurs ne se commandent pas.

Contribution du : 23/06/2011 19:27
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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Visiteur 
L’humour au pilori, diantre que dis-tu là ?

Il faut, par Belzébuth, chasser de vos esprits,
Que Malherbe ou Coppée, avec leurs manuscrits,
Et tant d’autres encor dont nous aimons les styles
Ne font pas pour autant de nous des imbéciles,
Voire des attardés ou des bonnets de nuit.
J’aime l’alexandrin, le sonnet bien construit
Sans renier cet humour auquel je vous convie
A ne point vous priver tout au long de la vie…

Laissez nous au classique ajouter ce piment !

Contribution du : 23/06/2011 21:05
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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Expert Onirien
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Des concombres et des vers, quel drôle de châtiment
Qu'il me faut avaler - que dis-je : digérer
Coppée et La Fontaine, maintenant convoqués !
Ce bien curieux mélange, tout sauf un elixir

Contribution du : 24/06/2011 10:46
_________________
Ecrire, c'est une façon de parler sans être interrompu
Jules Renard
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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Visiteur 
Ave Victhis, il faut, ici, vous secourir.

On se doit dans ce jeu d'user d'alexandrins.
Vos vers ont trop de pieds et pour tout dire, ils boitent
Vous devriez tantôt les corriger un brin.
Surtout ne pensez pas que je vous mette en boîte

Contribution du : 24/06/2011 11:00
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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Expert Onirien
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29/10/2007 16:52
De paris
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Un piètre rimailleur et des mains un peu moites
Qui griffonnent tant qu'elle peuvent, certes sans qualité
Mais je sais tout de même jusqu'à douze compter...

Contribution du : 24/06/2011 11:35
_________________
Ecrire, c'est une façon de parler sans être interrompu
Jules Renard
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