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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Visiteur 
En bonne règle il faut compter les "e" muets

Contribution du : 24/06/2011 11:41
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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Expert Onirien
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...Une règle outrepassée (un principe désuet)
Par des poètes illustres, devrais-je les citer ?

Contribution du : 24/06/2011 12:02
_________________
Ecrire, c'est une façon de parler sans être interrompu
Jules Renard
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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Visiteur 
Les vers où les "e" muets demeurent négligés
Ne peuvent pas porter le nom d'"alexandrins".
"Dodécasyllabes", dit-on (beaux vers sereins,
Pour autant). Et, vu le titre de ce sujet,
Pierrot me semble avoir raison. Eh, pas de fouet,
S'il vous plaît ! Je passe juste un petit instant.

Contribution du : 24/06/2011 12:20
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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Visiteur 
Je me sers volontiers du procédé suivant:

"Une règle outrepassée (un princip' désuet)
Par des poèt's illustr's, devrais-je les citer ?"


Le lecteur sait ainsi ce qu'on doit élider

Contribution du : 24/06/2011 13:05
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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Visiteur 
Ajoutons (en bonus) que Johnny élidait

Contribution du : 24/06/2011 13:32
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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Visiteur 
Vous me voyez contrit et quelque peu défait
De constater qu’ici, je m’en réfère au fait,
La mèche est allumée annonçant une guerre
A laquelle, parbleu, je ne me joindrai guère !
Oublions nos griefs, ce fâcheux « e » muet
Ne doit pas amener à tirer le fleuret…
Il n’en reste pas moins, si j’en crois ma lecture,
Qu’il nous faut appliquer ici pour l’écriture
Les règles régissant, depuis le Moyen Age,
Ce qui fait du Classique un si bel héritage…


Contribution du : 24/06/2011 14:53
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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Expert Onirien
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Mais non, très cher ami, il y a quinze pieds
Dans votre second vers et là je vous précise
Que de chaque syllabe il vous faut la maîtrise :
Vous ignorez la règle et ce n'est pas mesquin
De vous la rappeler même d'un air taquin :
Tout cela sans effort peut aujourd'hui s'apprendre,
Aussi bien du vieillard que du bel âge tendre :
Traité de prosodie il vous suffit d'ouvrir
Et votre alexandrin vous pourrez conquérir
Sans avancer d'un pied avec trop d'imprudence

Contribution du : 24/06/2011 15:17
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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Expert Onirien
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23/03/2011 21:54
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Bon je renchérissais en dépit de l'usage,
Sur la page d'avant qui m'avait arrêtée

Contribution du : 24/06/2011 15:20
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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Maître Onirien
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J'ignorais qu'un conflit existait en ces lieux.
Qu'importe le sujet je le verrai demain.
Pour l'instant je vous livre les quelques mots qui suivent:

Alexandre, Pierrot, sans oublier Mona !
Chers « alexandriniers », septante ans dites-vous ?
Merci de distiller l’humour et le bon goût.
Vos savoureux écrits me laissent augurer
Que plaisir peut souvent avec les mots rimer.
N’ayant plus que cinq ans pour aborder votre âge
Vous me donnez l’envie, l’espoir et le courage
De suivre le chemin. Car à n’en point douter
Vous le trouvez plaisant. Je devrai travailler
Nul doute à ce sujet. Vocabulaire et rimes
Me font souvent défaut. Sans atteindre les cimes
Pouvoir écrire un jour de beaux alexandrins
Suffirait amplement à fleurir mon jardin.

Jouer avec les mots ... privilège des ans ???

Contribution du : 24/06/2011 15:20
_________________
J'aimerais être esprit pour traverser l'espace et modeler le temps, à jamais, à l'infini.
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Re : Conversations byzantines en alexandrins
Visiteur 
On n'est pas sérieux quand on a septante ans

Comme aurait dit Rimbaud si la fichue camarde
Ne l'avait expédié chez le Grand Manitou.
Sur ce mot sérieux j'aimerais qu'on s'attarde
La diérèse y est, ma foi, du meilleur goût.

Contribution du : 24/06/2011 20:43
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