@ Charivari

Merci Charivari, toi le nouveau Voltaire

( Je dis ça pour rimer, mais peut-être est-ce vrai ?)
Merci d'avoir ouvert ce fil pour qu'on se marre
Entre gens qui, des vers, ne sont jamais sevrés.
Le temps de gamberger, et Hop ! Ça redémarre.

Si ce n'est déjà fait, on doit te statufier* !


* sorry, sans diérèse

Et voilà ! Même ici à qui donc se fier ? Puisque Charivari déjà pose en statue,
A quoi va-t-il servir que pour lui je me tue ?
A ficeler des vers qui ne riment à rien
Je n'ai pas le talent d'un académicien.
Je vais me reposer, aujourd'hui c'est dimanche...

Je vous dis à bientôt, pour la prochaine manche,
Quand bien même, entre nous, il n’est point de revanche
Ni de compétition, mais un plaisant relais,
Sans plumes il est vrai, ni voiture balais,
Ce qui, de vous à moi, n’est pas pour me déplaire…

Pourquoi suis-je venue en cette autre galère ?
Pour défouler ma plume il me faut du concret,
Je me risque à le dire, il n'est pas de secret
Mieux gardé que celui qu'à tous vents on proclame,
Aussi je vais vous dire - et n'en faites pas drame -,
Que j'ai vu ma voisine avec... son a... mais chut !

Notons que le notaire est un curieux compère
Et de mon testament sera dépositaire
De ma vie, que ferai-je , brûlerai-je les deux bouts
J'aimerais peut être mieux en fait, mourir d'un coup
Encore qu'aimer mourir soit dénué de sens
Je préfère sur ma tombe graver ses quelques stances :

elle vécu fort mal mais mourut drôlement
dans un sous-bois fleuri, à la chasse aux bolets
une main sur son coeur , sur sa vie émiettée
et puis ferma les yeux ,sur le dernier couchant.

D’un pseudo flamboyant craignant d’être déchu,
Alexandre (le grand ?) qui se voyait fichu
Trempa dans l’encrier une nouvelle plume
Afin de raviver, comme il est de coutume,
Du classique flambeau la flamme qui s’éteint
Faute de combattants, ou « classiques » bon teint,
Que nos alexandrins semblent laisser de marbre…

Ami marmoréen, je descends de mon arbre.

Le temps s'est mis au beau et je suis mieux dehors,
A bronzer au soleil brûlant du Finistère,
Que devant mon ordi. Je n'en fais pas mystère
Et, dois-je l'avouer, n'éprouve aucun remords.

La flotte était très bonne et je m'y suis baigné

Seulement sous la douche il faut me résigner
Je n'ai point d'Océan pour rafraîchir ma peau...
C'est trente-deux degrés dans ce fichu bureau
Que je dois supporter pour quelques vers vous pondre.
A mon jardin tout sec je dois aussi répondre
Et j'y vais de ce pas car la nuit va tomber

Un bout rimé de plus et je vais succomber !

Trois sonnets en trois jours, ça mérite une pause.
Certes, vous me direz que rien ne s'y oppose,
Qu'il suffit pour cela de me déconnecter.
Hélas, je suis accroc, soit dit sans déconner.

Mais quelle idée ai-je eu de lancer la machine !

Inutile Pierrot de te rompre l’échine
Car ceci finira, pire que Bécassine,
En belle eau de boudin si nul autre adhérent
Ne vient donner la main pour gonfler le torrent
De nos alexandrins dont je prévois la chute
(Ben oui, chute et torrent !), bien que ça me rebute,
Disons-le sans rougir, avant le nouvel an…