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Cordis solitudo. Remerciements et explications
Maître Onirien
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[Modéré : Miguel, veuillez ne porter aucun jugement sur les commentateurs. Le respect est ici essentiel à tous. Merci.]

Contribution du : 21/04/2019 19:14

Edité par Lulu le 23/4/2019 6:26:00
Edité par Lulu le 23/4/2019 6:26:34
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Re : Cordis solitudo. Remerciements et explications
Expert Onirien
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Bonjour Miguel,

Venu sur Oniris par plaisir d'écrire, par envie d'apprendre à mieux le faire et pour partager mon maigre savoir, je goûte avec plaisir vos explications érudites. Aussi ne suis-je pas d'accord avec votre "on m'a reproché" car mes commentaires n'ont aucun caractère de jugement et je suis un peu peiné de cette mauvaise interprétation.

J'aime beaucoup Cordis solitudo mais dans le cadre voulu par Oniris, ce cadre strict du Sorgel, il me semble que les licences accordées aux grands auteurs (merci pour vos exemples) ne nous sont pas permises. Bien que normande, et sans doute parfaitement connue, identifiée, tolérée, la rime attendus/angélus ne sonne pas à l'oreille (dommage pour un angélus... ). Or la rime sonore est la règle de base, non ? Sinon, pourquoi rejeter, entre autres, la rime flamme/infâme ?

Au plaisir de vous lire en prose ou en vers et d'en apprendre encore de cette chose compliquée mais si belle et prenante qu'est la peinture en mots.

Contribution du : 22/04/2019 09:23
_________________
Sur des pensers nouveaux, faisons des vers antiques. (A. Chénier).
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Re : Cordis solitudo. Remerciements et explications
Maître Onirien
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[Modéré]

Contribution du : 22/04/2019 11:12

Edité par Lulu le 23/4/2019 6:31:41
_________________
La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : Cordis solitudo. Remerciements et explications
Visiteur 
Cher Miguel,

Que vous ayez proposé votre texte en section classique me semble une sympathique tentative d’esbroufe, terme plus innocent que « passage en force ». Vous savez mieux que personne que les exemples que vous citez ne sont que des licences poétiques dont les auteurs n’ont jamais tiré aucune gloire. On dirait que vous vous êtes fait un plaisir de les cumuler toutes. Personnellement, cette provocation m’a fait sourire, sans pouvoir estimer votre degré de malice. Quand le type a calé une semaine sur une rime, ben il finit par s’en sortir la queue basse, poète de cour ou poète contestataire. Je peux vous en citer aussi des listes entières, de ces libertés à ne pas montrer en exemple… elles figurent dans certains bons traités de l’époque.

Mais voilà, Hugo peut dire : « je vous emmerde tous, c’est moi qui commande », quand nous, avec les mêmes mots, on reste sur le seuil de la catégorie classique onirienne. J’en profite donc pour remercier Oniris de verrouiller son entrée, déjà pas mal ventilée par quelques courants d’air. Qu’on nous accorde certaines largesses de césures me semble déjà bien généreux pour que le mot classique garde encore son sens premier. Mais rien ne dit que la poésie classique soit meilleure qu’une autre, il faut juste savoir de quoi on parle, et tous parler de la même chose. Oniris a fait un choix de règles qui me semblent être un guide parfait et facilement accessible pour qui veut apprendre. Après, les détails et les contestations, les batailles d’exégètes de la versification, on peut facilement les lire dans les différents traités.

En tout cas, cher Miguel, je suis heureux d’apprendre que vous aimez aussi faire des blagues sur Oniris. Je me sens moins seul, même si j’ai eu moins de chance ici avec la dernière des miennes, qui elle ne prétendait pas au classique. Heureusement, elle a remporté le prix de la Foire aux bestiaux de ma région (600 textes tout de même), dont le thème de cette année était : « Le contrepet sent-il mauvais ? » Gallimard Poésie m’en a commandé trente, livrables en Juin 2022. Comme quoi, un refus sur Oniris, et c’est la porte ouverte à la gloire.

Quand je pense que j’ai fait confiance à un factieux pour notre mémorable pastourelle.

FrenchKiss
bien innocent dans ses relations

Contribution du : 22/04/2019 19:35
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Re : Cordis solitudo. Remerciements et explications
Maître Onirien
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De Pézenas, France
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Anje, je ne voulais pas vous blesser et je suis désolé; vous savez ce que dit saint Paul : "Le bien que je veux, je ne le fais pas, et le mal que je ne veux pas, je le fais". On se montre parfois excessif quand on est dans le feu de l'action.
Pour Frenhckiss, je vous trouve sévère avec les rimes imparfaites (peut-être suis-je trop laxiste) et surtout votre juste remarque sur la différence de pouvoir entre les grands et nous me rappelle une anecdote de jeunesse (vous verrez par là que je n'ai pas vieilli). J'étais au lycée en classe de Première et le professeur de français m'a reproché une construction fautive. J'ai argué qu'on la trouvait chez Baudelaire et mon brave professeur m'a répondu : "Oui mais tu n'es pas Baudelaire". Je ne le suis toujours pas, hélas, mais j'ai gardé cette manie de justifier mes fautes par celles des autres ! (Comme quand je tance un élève qui bavarde et qu'il me répond : "Il n'y a pas que moi.")
En tout cas, c'est la première fois que je suis traité de factieux ! D'habitude, c'est plutôt de réac. Je goûte cette nouveauté.
J'ajoute que mon précédent commentaire a été modéré pour cause de jugement sur un commentateur ; il n'y avait aucun jugement sur le commentateur mais bien sur le commentaire. ne confondons pas la pizza et le pizzaïolo.

Contribution du : 29/04/2019 21:27
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