Je trouve ça drôle, parce que si j'ai bien compris, Eversad joue de ce que luciole ne connait pas - sa vision de la poésie classique - pour faire une vanne avec la fable (luciole dans le rôle du loup et le talent dans le rôle du raisin) alors Stony accuse Eversad de double pseudo mais je pense que ça joue de ce qu'il ne connait pas (sur Oniris, plusieurs lecteurs ne sont passés que pour commenter galamment la poésie galante tout en faisant un rapport de fautes circonstanciés, d'après des critères qui n'ont pas été retenues par la publication, sur des poèmes classiques, au thème en général pas galant)(en gros, des gens qui cachent leur "je n'aime pas" derrière des "ce n'est pas bon")(et souvent, ils vont lire un poème libre pour dire qu'ils n'ont pas compris aussi, ça fait partie de leur marque de fabrique, et il manquerait encore le coup du gars qui va commenter une chanson pour dire "y'a pas les diérèses, y'a pas tous les pieds !").



ohlala, vivement le smiley mangeant des chip's

Donc Stony, tu risques de sombrer dans l'angoisse de ne plus voir que la même personne dans le visage de ceux qui te font les mêmes problèmes ; luciole j'espère que tu survivras à cette horrible vanne et que tu continueras d'écrire des poèmes pas très galants avec des enjambement de césures qui feraient boiter Boileau ou Racine, mais qui raviraient peut-être un Baudelaire ou un Banville ; Eversad, il y a bien plus de jugement dans le fait d'aimer que d'en le fait de ne pas aimer un poème, si pour l'amour il est commun d'invoquer le sentiment, pourquoi invoquer des règles pour le sentiment contraire ?

Le mieux je crois ce serait qu'on puisse lire un sonnet de triste sire, guy mauve ou je ne sais pas qui. On pourrait se faire une idée. Les jappements c'est bon pour un temps. Mais ça ne trompe personne.

Bonjour les intervenants ici.
Ce fil est à l'initiative de Stony qui a toujours veillé à sa bonne tenue.

Merci d'en tenir compte et de ne pas intervenir, à nouveau sur le sujet.
les orgas s'en occupent.

Éclaircie

Erreur

Merci à vous Zorino,

Bonne journée à tous.

En hommage au roquet, le rimeur use de son droit de réponse, une sorte de fable...

Quand le caméléon agira sans feintise;
Que le miel le plus doux à l’ours répugnera;
Que l’on verra l’unau danser sur la banquise
Et la normande paître au cœur du Sahara;

Quand le fier oiseau-mouche abattra d’un coup d’aile
L’éléphant maladroit qui barre son chemin;
Que goupils et corbeaux videront leur querelle
Et seront plus unis que les doigts de la main;

Quand l’escargot battra le guépard à la course,
Que les faisans soudain feront don de leur bourse
Aux pigeons, dans un geste aimable, attendrissant;

Quand les homards enfin pinceront de la harpe
Pour orner les arias célestes de la carpe,
Le roquet nous pondra quelque sonnet puissant...

Re-bonjour aux intervenants !
Je rectifie mon intervention :
Citation :

Nous sommes dans la rubrique "exercices d'écriture" sur le fil ouvert généreusement par Stony.
Je pense que la courtoisie est de bon aloi dans cet espace dédié à tous, débutants et moins débutants.
Essai d'un sonnet quinzain
toujours dans le genre "poésie galante".


Toi, ma rivière
 
 
Je ne sais si la brise, ou peut-être le vent,
Un jour, comme un matin réveillé de lumière,
A versé dans mon cœur l’âme d’une rivière,
Et ses friselis d’eau brodés d’or au levant.
 
Peut-être est-ce un zéphyr, ou son souffle fervent,
D’une heure, ou d’une nuit à jamais la première
Qui grave mon émoi sur la peau de la pierre
Où résonne l'écho d'un chant d’engoulevent.
 
Un murmure glissé sur l’onde sidérale
Jusqu’au lit de la source à l’aura magistrale
M’invite aux longs frissons d’un amour insoumis.
 
C’est un frôlé de flots et sa voix me caresse,
Sur l’encre des mots nus où le ciel m’a promis
Un fleuri de douceur en ombré de tendresse.
 
Dans son regard mouillé, mes yeux sont endormis.

@Cristale

Bonjour,

Cristale m’a fait part de son envie de voir renaître ce fil. Le moment semble donc bien choisi.

Avant cela, juste une parenthèse. J’ai reçu plusieurs courriers sur une messagerie privée, de la part de celui qui fut GuyMauve et je ne sais qui d’autre, dans lesquels il clame que Eversad était une autre personne et m’enjoint de contacter la modération pour établir ce fait. Je n’en ferai rien. Si tel devait être effectivement le cas, j’en prendrais acte. Octroyons le bénéfice du toute ! Mais je n’en ferai rien car cela ne changerait rien de fondamental. Qu’il s’agisse d’un clone, d’un frère, d’un cousin éloigné ou de qui que ce soit, ma réaction sera toujours la même.
Je rappelle que ce fil est ouvert à tous. Il n’est pas un cénacle où ne seraient admis que les spécialistes du genre. La bonne humeur est son principal moteur. Si des remarques peuvent être faites sur des erreurs techniques, elles sont non seulement admises, mais elles sont même bienvenues. Je serais d’ailleurs heureux d’en bénéficier moi-même. En revanche, je n’admettrai jamais que qui que ce soit se montre désobligeant envers les hôtes de ce fil par la répétition de remarques déplacées, d’où qu’elles proviennent. En pareil cas, je contacterais systématiquement la modération pour que cessent ces interventions inopportunes, le plus rapidement possible, quel que soit le moyen à utiliser, sans le moindre état d’âme et sans réponse aux courriers harcelants qui pourraient suivre.


Et maintenant, le thème proposé :

Sur les plages où vous vous dorez la pilule, vous avez délaissé les romans de gare pour prendre la plume. Profitez-en pour nous envoyer une carte postale, en quatorze vers bien sonnés.
Vous maudissez les estivants privilégiés car vous, vous n’avez pas la chance de ceux-là et demeurez assignés à résidence ? Qu’à cela ne tienne ! Profitez-en pour rêver et vous imaginer ailleurs !

Bon amusement !

Oh oui ! la plage ! la plage...

Go ! Venez tous ou restez rêver chez vous mais sonnez !

Merci Stony