Onris , ma maison «d'édition» est une si noble institution que je souhaite ardemment qu'elle perdure aussi longtemps que j'aurai de l'inspiration, quelque talent et l'envie d'écrire.
Ses membres influents, après m'avoir lu à l'aveugle ont accepté de proposer mon dernier poème à la publication, et je les en remercie.
J'ai en outre eu le plaisir de prendre une plume supplémentaire, me faisant Expert Onirien, ce qui me rend très fier.
Comme j'en faisais la remarque écrite à un auteur, il m'a fallu apprendre, et accepter de sabrer mes textes pour les réduire en longueur. «dans le désert du Thar» en est l'exemple avec ses 16 vers en octosyllabes!
A Vous, Hananke, Robot, Alexandre, pieralun, PIZZICATO, Francis, Cristale, Leni, jfmoods, Edgard, Wall-E, Arielle, tous mes remerciements pour vos élogieux commentaires.
J'ai fait découvrir chez certains, le maillet, le désert du Thar, la communauté Bishnoï, et j'ai même suscité chez d'autre une analyse qui me trouvait des qualités techniques remarquables!
Mais j'ai surtout provoqué chez Vous, l'émotion devant ce tableau, avec mon vocabulaire et mes tournures simples, emplis de délicatesse.

Rosebud les commentaires précédant le vôtre ne vous ont pas influencée et c'est là un acte fort d'écrire le votre. Mais vos propos font mouche quand vous me dîtes que j'écrivis un «machin» maniéré. Il est vrai que ce n'est ni du Ronsard, ni du Beaudelaire, mais pour moi qui n'était qu'un cancre au lycée, je me sens «quelqu'un» lorsque tous ces Oniriens me complimentent de la sorte!
Je n'ai d'autre prétention qu'espérer d'un lecteur, un sourire, un émoi, un bravo avec mes tableaux, dont cette scène de mère allaitant bébé humain et bébé animal (qu'elle ne mangera pas car sa communauté est végétarienne) Un seul commentaire négatif pour tant d'autres positifs, voilà un poids dans la balance qui la fait pencher de quel côté?

Bonjour papipoète,
La quasi totalité des commentaires reconnaissent la vérité de ton poème. Qu'une commentaire négatif doute de la réalité d'une communauté qui soit tellement différente de nos conceptions occidentales n'a rien d'étonnant. Reconnaître que des populations puissent avoir des modes de vie respectueux de la nature et de la vie animale qui dépassent nos propres principes écologiques choquent des esprits qui pensent que nous sommes nous autres occidentaux SUPÉRIEURS à ces traditions.
Il y aura toujours des grands esprits pour dénier une valeur à la simplicité des modes de vie ou de l'expression poétique en les décriant l'une et l'autre comme une inadaptation au monde dans le premier cas et pour mièvrerie dans le second. En fait des propos qui confinent avec l'intolérance pour tout ce qui n'est pas LA conception UNIQUE de LEUR monde et de leurs concepts artistiques.
Ainsi va la "diversité" de la pensée dont nous devons nous accommoder avec une largeur d'esprit qui puisse dépasser l'étroitesse de certaines visions ou propos.

Si je comprends bien, l'intolérance consiste à exprimer son opinion lorsqu'elle n'est pas unanime avec celles des autres. Comme je l'expliquais à Papipoète par MP, tous les "Charlie" de la vingt cinquième heure ont déjà baissé pavillon. Et je trouve qu'Oniris est très peu Charlie justement, où tout n'est qu'éloge flatteuse et tout le monde semble s'excuser de ce qu'il aurait un peu égratigné un coreligionnaire.

Ne vous méprenez pas, Rosebud, ma réaction vient en contrepoint de cette négation de la culture Bishnoï que vous mettez en doute en affirmant que le faon finira en chapati et que l'enfant aura seulement la faculté de souscrire finalement à vivre selon nos critères de développement. C'est ce que j'entendais par intolérance. Ne pas admettre qu'une autre culture puisse avoir de la valeur aussi sincère que notre supériorité occidentale. En quoi la défense animale par les défenseurs de cette cause chez nous serait elle plus réelle que l'animisme des Bishnoï par exemple.
Certes, je n'adopterais pas moi même ce mode de vie, mais leurs choix de société est à mes yeux aussi crédible et respectable que ma manière de vivre ma propre culture.
Quand à Charlie, arrêtons d'adapter ce tragique évènement à toute nos réflexions, cela va finir par scléroser les idées. Depuis Janvier, chaque fois que l'on se trouve à cour d'argument, on en appelle à Charlie! tout le contraire de ce que représentait ces journalistes aux pensées si diverses.

Si je me suis mépris, vous vous méprenez aussi. Qui a dit que je niais la culture Bishnoï ? J’ai parlé de maniérisme, c’est tout. Je ne porte aucun jugement sur les Bishnoï et leur manière de vivre, plutôt sur une certaine façon d’idéaliser leur vie. Mais comme je l’ai dit à Papipoète, ma critique aussi déplaisante peut-elle sembler n’enlève rien à son poème. Il n’a pas tort, pas plus que moi je n’ai raison, mais je ne supporte pas qu’on puisse prétendre m’interdire de le dire. Je ne confonds pas irrévérence et insulte.

Le faon finira en chapati et l'enfant en berger misérable qui rêve de confort moderne, malheureusement.
OK, j'ai probablement mal interprété cette phrase qui ne dit donc pas que les bishnoï mangeront le faon et que l'enfant regrettera que sa culture séculaire ne le fasse pas accéder au modernisme.
Excusez moi d'en avoir mal compris le sens