Champ d'attraction

Quelle belle écriture! Je n'ai pas eu envie de quitter l'écran des yeux du début à la fin. On y est, on vit cette histoire. Rien en trop, rien de superflu et pourtant tout y est pour créer un monde romanesque et crédible tout à la fois.
J'ai beaucoup aimé, je n'ai rien à dire de plus.

Juste un truc: ils sont cons ces Parisiens! La piscine il faut la faire avant de s'occuper du jardin car tout va être défoncé lors des travaux. Enfin, ce sont eux qui voient, c'est leur jardin.

Champ d'attraction

J'aime beaucoup cette nouvelle et cette forme de complicité qui s'instaure entre la narratrice et son lecteur... Exemple... cette phrase que je trouve géniale de ce point de vue : "Je n’ai jamais osé le lui avouer, mais je n’aime pas ce qu’il fait. Il contraint, il force, il dépote et il rempote." Bien sûr, la narration à la première personne renforce cette impression de complicité à la façon des journaux intimes.

Le cadre inspiré du thème est très bien exploité. C'est imagé, vivant et beau... De quoi vouloir fuir la ville, presque !



C'est vraiment très bien écrit. On s'immisce très bien dans les pensées de la narratrice qui nous surprend, cependant, agréablement, à la fin. Ah mais c'est que j'oubliais qu'il y a quand même une chute dans les nouvelles !!! Superbe ici !

J'ai appris des choses sur les végétaux. Je connaissais les berces dans la nature sans en connaître le nom. Merci !

Une écriture très riche dans la forme et l'émotion suscitée. Bravo !

LA BANDE A CHAMPI


Un nouvelle sympathique au ton particulier qui m'a parfois fait sourire... Beaucoup d'ironie ici, comme ces deux phrases bien trouvées et circonstanciées.

"« Et moi Et moi Et moi »
Quelle famille !"

Le narrateur nous donne à voir un spectacle intéressant à partir de son regard désabusé.

Un passage que j'aime beaucoup :
"Euh ! Que vois-je ? Que repère-je ? Il y a un gars qui est tout triste là-bas seul dans son coin. On dirait bien qu'on est dans la même galère. J'vais l'aborder... Comment qu'tu t'appelles ? Tu permets que j'te tutoie ? Alors c'est quoi ton nom ? ''Aire '' ? Mais c'est un joli nom ça ! On ne veut pas de toi non plus ? Pourtant ça respire la campagne ton nom, les terrains d'foot, le sport en herbe. T'es comme moi... un faux cousin... non... plutôt un cousin parallèle ! C'est marrant ça !"

Toute cette nouvelle est dans cette veine à la fois drôle et décalée.

Cela m'a semblé fou, intéressant et aussi bien inspiré que l'ouverture du thème qui permettait d'extrapoler, extrapoler...

Merci de votre contribution !

Chambre avec vue

Une nouvelle touchante d'un champ visuel effondré.
Il y a une sorte de courage, d'optimisme dans cette nouvelle par une narratrice qui ne baisse pas les bras. Et le fait de ne pas trop s'étaler sur les moments difficiles accentue non seulement la victoire au piano, mais surtout la victoire en faisant corps avec la musique.

belle idée exprimée simplement qui porte l'émotion.
merci de la lecture !

Profondeur de champ

Ne me dites rien, je me concentre : le thème du défi est le champ, n'est-ce pas ?
Et bien c'est gagné !
Un petit policier bien sympathique avec ce surdoué un peu beaucoup barré, comme tous les surdoués.
Alors même si on a un peu une indigestion du mot "champ", ces répétitions sont bien amenées, puisque associées à un comportement compulsif.
L'écriture est alerte, et donc nous emmène sans qu'on se pose trop de question et qu'on fasse de pause. Faut suivre le gars, sinon, on est perdu.

Une histoire bien distrayante, merci de la lecture !

"Profondeur de champ" "Profondeur de champ" "profondeur de champ"


"Singalet", "Mélika" : De jolis noms ! "Mortimer" fait tilt forcément.
Je crois à l'importance du choix et de l'invention des noms.
"Singalet" : fabriqué sur "singulier" ? le personnage l'est ! en rapport avec "singhalais"-"cinghalais" ? Nom très singulier.
Je suis allé voir "Mélika". On en dit : "personne en demande d'attention" ça ne s'invente pas ça :)

Bon je taquine un peu, pour quelques coquilles, pardonnez-moi :
- Mélika est confite en rougissant. Quoi de plus normal ! Je taquine hein !
"manille": la technique de Singalet ne relèverait-elle pas plutôt du tarot ? Ben oui :)

Histoire fournie, du polar d'investigation/déduction qui pourrait faire un "Blake et Mortimer".
Le mot "crime", inattendu, m'a fait sursauter.
Les trois lignes de conclusion témoignent d'une belle maîtrise de l'acrobatie sémantique.


Je vois qui a pu écrire ça
Je ne sais pas si je peux le dire ici
Alors j'attends

Champs de neige

Eh en voilà une bonne idée de nous parler de neige et de glace en pleine canicule, ça nous rafraîchit.
Une nouvelle où on voyage, de l'Australie au mont Everest, avec une intrigue romantique qui semble vouloir garder certains de ses secrets.
Mais les secrets, c'est bien.
Cette nouvelle comporte des descriptions, des dialogues, c'est bien.
Peut-être un peu trop de "et" tout au long du texte ?
mais c'est un détail.

Merci de cette lecture rafraîchissante !

Senglar,

On avait dit qu'on pouvait s'amuser à supposer qui a écrit quoi. Il n'y a que moi qui n'en ai pas le droit...



Autre parenthèse, les auteurs ne pourront pas révéler leur nom sur leur production avant quelques jours, le temps que chaque lecteur qui souhaite commenter puisse le faire en lien avec l'anonymat et que chaque auteur inspiré de la dernière minute puisse aussi m'envoyer son texte (par MP ou à cette adresse : lulu@oniris.be). Je pourrai poster jusqu'à demain matin...

Profondeur de champ

Ce texte m'a bien fait marrer au fur et à mesure que j'arrivais au passage où Singalet résout l'énigme ou en tout cas en donne les clés. Je trouve que c'est une manière amusante et décalée d'aborder ce défi en en faisant quelque part le sujet de l'enquête à travers la théorie expliquée par Singalet. L'écriture est agréable et complexe à la fois, surtout dans les premières lignes. Il y a du jus de cerveau dans ce texte et cela me rappelle un auteur dont je ne citerai pas le pseudo évidemment mais qui cultive le décalage au point de le rendre hiéroglyphique.

Champ de vision rétréci

Au moins, ce texte ne cherche pas à coller stricti-sensu au thème; ça repose mes neurones. Et ici, ma lecture a été très agréable. J'aime ce style et j'apprécie l'écriture ainsi que la tonalité de ce récit désespéré dans lequel il reste encore de l'espoir malgré tout.