Ah! Gulysse, je viens de comprendre que vous parliez du manque de retours sur votre texte! Oui, vous avez déclenché quelque chose, et tant mieux.

Pour ce qui est des avis sur votre texte, dans le défi, il me semble qu'on a plus d'indulgence car la démarche est à l'encouragement, surtout si vous publiez sur le site pour la première fois.


Ce que je trouve amusant : votre rapport au temps! En retard et impatient !

Gulysse, tu déplores ne pas avoir de critiques négatives...
Tous les textes en méritent. pour autant, l'expérience m'a montré qu'à part un très petit nombre d'auteurs, on finit par en avoir un retour de bâton.
Et c'est pourtant là un point crucial, mais ces temps-ci, je suis découragée, alors je ne donne que les points plutôt positifs. Et je commente moins (sans parler de ce défi, hors zone)

On dit qu'il faut y mettre les réserves adéquates qui ne choqueraient pas les auteurs, certes, mais cela suppose alors que l'on fasse une différence dans l'acceptation, d'un auteur à l'autre. Ce qui ne me semble pas possible.

Je pense qu'avant de poster, un auteur devrait se demander s'il est prêt à tout entendre, entendre dans le sens aussi de comprendre ce qu'on lui dit.

Je suis de ton avis, si les coms favorables sont encourageants, les coms pointant des points négatifs font, eux, avancer.

ps : non, ne dévoile rien, un plus courageux que moi finira bien par passer...

L'HOMME AUX DEUX REGARDS, de Dream.

Même au bout du monde, on ne peut être vraiment tranquille. Même sur "Uranus" les "Nuages" finissent par se rapprocher. Vous êtes parfaitement dans le thème et le paragraphe explicatif à la fin dévoile en quelques lignes les raisons de la recherche de solitude du personnage.
J'ai apprécié que le texte commence par ce "il" qui n'est jamais nommé. Comme s'il n'avait plus de nom. Une sorte de capitaine Nemo... la façon également dont les choses ne sont qu'évoquées, même si je me suis perdu un peu par manque de précisions.

Je note ici aussi un problème dans la gestion des temps : passé composé et passé simple se mélangent, et même un présent dans le deuxième paragraphe, que l'on ne peut pas prendre pour un présent de narration.

J'ai trouvé l'idée originale, et l'ambiance prenante...

"Ce que je trouve amusant : votre rapport au temps! En retard et impatient !"

Ah oui, sans doute un défaut de jeunesse

@Gulysse

Novice en matière de "nouvelles", n'en ayant publiée aucune dans le catalogue onirien, ni ailleurs, je serais bien mal placée pour émettre des critiques négatives susceptibles d'aider l'auteur dans sa démarche d'écriture.

Cristale
p'tite nouvelle pas encore confirmée qui découvre un p'tit nouveau qui semble confirmé depuis longtemps...

DERNIER TEXTE, de Gulysse.

J'arrive au bout !
Une jolie description de ce lieu, ses habitants, ses coutumes. Le texte se lit avec aisance, l'alternance récit/description/dialogue est bien menée.

Ici aussi (quatrième texte pour lequel je le note), un problème de temps : vous mêlez imparfait et présent tout au long du texte. Si vous choisissez d'écrire au passé, il vous faut utiliser le passé simple ou le passé composé comme temps de base de la narration...
Autre chose : la nouvelle me semble plutôt refléter le partage que "quand on n'a plus rien à partager".

Mais c'est agréable de terminer sur une note plus positive après toute cette tristesse et ce pessimisme ! 😁

Allez, un dernier petit coup de rein pour commenter le texte de Gulysse qui n'a pas e titre, je crois. En plus, je lis sur ce fil que l’auteur veut du commentaire sans concession, alors je peux un peu desserrer le frein à main.

Je note que l’usage des temps n’est pas au meilleur de l’orthodoxie syntaxique ; pourquoi démarrer à l’imparfait puis passer au présent sans préparer le lecteur à ce changement de temporalité ? Quelque soit l’hypothèse que je tourne dans mes méninges, je ne vois pas de raison stylistique à ce choix. C’est dommage – désolé d’insister – car les passages au présent sont plus incarnés et mieux racontés que ceux à l’imparfait ou au plus que parfait. Un autre point : les meilleurs moments sont ceux où le narrateur se focalise sur Jeff, pas ceux où il prend du recul pour donner son avis. Il y a plusieurs manières d’exposer un fond mais celle qui consiste à expliquer au lecteur quelque chose sans l’illustrer ressemble un peu trop à de la dissertation. C’est intéressant de disserter dans une nouvelle mais à mon avis le lecteur doit être préparé si ce côté disserté est intégré dans un récit.

Sinon, le thème est sympathique ; j’ai voyagé.

@Ligs. Merci pour ce retour. A propos du mélange des temps au 2ème paragraphe : passé composé/passé simple, voire présent je ne sais comment vous expliquer. Voyez-vous, le narrateur alterne les temps. Il est tour à tour dans le souvenir et dans la réalité des faits, d’où cet effet de flash-back. C’est un peu méli mélo je vous l’accorde, mais j’ai écrit cette histoire spontanément, comme elle s’est présentée dans mon souvenir. Enfin il faudrait un « jfmoods », que dis-je, « l’excellent jfmoods » pour décortiquer les circonvolutions de mon cerveau… Quant à la raison pour laquelle ce « il », « comme s’il n’avait plus de nom » comme vous le dites si justement, évitait de se montrer et de lier connaissance, elle avait déjà, je trouve, été très bien exprimée par la toute dernière phrase de mon texte : « Longtemps encore, dans sa fuite éperdue, il devrait se faire humble, petit, modeste, et renoncer à parler ». En tout cas, Merci pour votre ressenti. dream

PS. Uranus/nuages… Joli !

Donaldo75, merci!
C'est exactement ce que j'attendais, franchise, précision sur ce qui semble clocher, attentes du lecteur.
Merci encore

"Je note que l’usage des temps n’est pas au meilleur de l’orthodoxie syntaxique"
Je vais regarder ça de plus près, me relire, et tenter des modifs

"Il y a plusieurs manières d’exposer un fond mais celle qui consiste à expliquer au lecteur quelque chose sans l’illustrer ressemble un peu trop à de la dissertation"
Vous avez mis le doigt sur mon souci. LE reproche que je me fais à moi-même. Je trouve que je n'ai aucun STYLE, j'écris comme un élève de 1ère ou terminale fait une rédaction.
Et je ne vois pas encore comment y remédier

Pour le thème, je me disais, ces gens n'ont, en apparence, à l'évidence, RIEN à donner, à partager. Et pourtant il le font! Un fruit, un sourire, un coup de main. Et c'est sans rien à espérer (encore moins exiger) en retour. C'est magique. C'est pour ça que j'y suis resté.

Merci encore.

@Gulysse. Merci de m'avoir répondu. Quand nous étions en Guyane française, Ariane IV tirait à sa fin. Puis est arrivée Ariane V qui est arrivée en Kit par le fleuve Kourou où nous étions ancrés à l'époque. Elle est passée en matinée si près de notre bateau qu'on aurait pu caresser "sa coiffe". Que d'émotion à la vue de cette fusée (beaucoup plus petite que l'ancienne). Je revois encore la scène de cette arrivée magique. Elle est apparue en grand silence, comme dans un rêve. Malheureusement, cette petite merveille a explosé en plein vol lors de son premier lancement, en juin 96. Nous étions aux premières loges. C'était à la "Montagnes des Pères" alors que les lancements d'Ariane V se passaient toujours à la "Montagne des Singes", au début de chaque mois si je me souviens bien... Et bonjour les moustiques ! Donc, Ariane V explose. Une erreur informatique en est la cause : 1 milliard de francs (de l'époque) partis en fumée au bout de 37 secondes après son décollage, soit un peu plus de 152 millions d'euros. Il y avait un monde fou qui assistait à cette "mort en direct"... des éclats jaillissaient de partout et des gens qui se pressaient pour ramasser des morceaux de cette fusée... pour le souvenir. Après ça, on a eu droit à des examens médicaux car on pensait qu'on avait pu être irradiés, surtout les personnes comme nous qui travaillions pour le CNES. Nous sommes restés en Guyane Française pendant 4 ans, le temps de refaire la caisse de bord ; quelques semaines en Guyane hollandaise (Suriname), le temps de nous faire piquer quelques beaux billets par "un noir marron", devant le marché (car nous faisions, par économie, "le change" en pleine rue). Je me souviens aussi que ce malfaisant est parti avec notre argent en criant à tue-tête "au voleur", pas gonflé le mec ! Puis 2 ou 3 jours en Guyane anglaise, le temps de faire les formalités (le Guyana). Il y régnait une misère si extrême qu'on n'a pas voulu traîner davantage. Bon, j'arrête là. Ah ! Je vous jure, ce "défi n°4" nous aura fait couler beaucoup d'encre... et comme c'est écrit "en direct", je vous prie encore de m'excuser pour les fautes si vous en trouvez et... le style. Bonne soirée à tous... dream