Dans l'ordre des publications :

Luz / L’adieu à Cutigliano

Quelle triste et belle histoire que celle de cette famille Italienne quittant les siens, ses racines, son pays, toute une vie laissée derrière soi et le peu qu’elle possédait distribué ça et là, même le chien a été confié.
J’ai été vraiment touchée par ma lecture qui décrit des gens chaleureux, aimants, dont on sait un peu de leur quotidien, de leur passé, et dont l’avenir restera un mystère : seront-ils heureux et bien accueillis dans ce nouveau pays ? Quel avenir aura le petit Roberto ?


Ligs /La vague

Terrible ! Un rêve qui mélange l’enfance et l’envie d’amour et de vie, jusqu’à l’idée de se laisser mourir sous une vague en retournant dans son pays natal, une métaphore puissante de son vécu jusqu’à ce réveil sur l’ignoble réalité de cette pauvre femme battue par son mari. Le conte de fée s’est mué en cauchemar vivant.
J’ai aimé le déroulement du récit, de la féerie à la tragédie. Oui, terrible histoire.


hersen /NAKATA

L’histoire est écrite sur la page qui n’est plus dans le livre et quelle histoire !
Je ne sais pas trop quoi dire si ce n’est que je suis touchée par l’expression de tant de générosité et du retour aussi généreux de celui qui n’a rien.
Un beau voyage en compagnie de NAKATA.


Dugenou / Repas de famille

J’ai bien aimé le côté réaliste des disputes familiales autour d’un repas mais quand il s’agit de sauver la réputation du clan, chacun fait front formant une masse prête à massacrer l’indigent qui oserait dénoncer le crime de l’un des leurs.
Indigent, qui plus est n’a pas les mêmes codes sexuels que les «honnêtes » gens du groupe , forcément ….ne peut que se marier avec une personne du sexe opposé.
Une nouvelle bien menée qui décrit le contraste entre « foire d’empoigne » et «complices de meurtre en huit clos ». Il n’y a plus rien à partager pour le personnage principal.



Bravo aux talentueux participants ! Je continue mes lectures et je reviens vite, demain si tout va bien.
Bonne soirée à tous et toutes.

L'ADIEU À CUTIGLIANO de Luz.

Une nouvelle réaliste ancrée dans l'histoire de l'Italie fasciste. Le déchirement est bien rendu, les détails permettent une identification. C'est juste et bien écrit.
J'ai trouvé amusant que votre nouvelle et la mienne entament ce défi par le thème du déracinement, même si les angles d'approche sont différents !

NAKATA de Hersen.

Cette histoire est touchante. La rencontre entre ces deux personnes qui ne parlent pas le même langage mais finissent par se comprendre malgré les différences est porteuse d'une belle humanité, celle que l'on voudrait voir dans la vie de tous les jours et pas seulement dans la littérature...
L'émotion suggérée par l'excipit donne tout son sens à la nouvelle.

Une chose m'a dérangé toutefois, c'est l'aller-retour entre le passé composé et le passé simple comme temps de base du récit. Je ne sais pas si c'est fait exprès, et si c'est dans une recherche stylistique, mais je n'en ai pas vu le sens, et normalement il faut choisir entre les deux, qui n'ont pas du tout le même effet. (On dit traditionnellement que le premier est "ancré" dans la situation d'énonciation, alors que le second en est coupé.)

Et merci Hersen pour votre message de bienvenue dans l'univers nouvelle 🙂

@Dugenou. Repas de famille

Mamma Mia ! Che famiglia ! Parfois la famille n'est qu'un abominable nid d'infamies et autant de souffrances... et je crois bien que chez ces gens-là c'est le cas. Quant à Papy, il cache bien son jeu. Mais il faut s'accorder à reconnaître que ces affreux se serrent bien les coudes entre eux. Une bonne histoire ! Merci !

Je ne sais pas lire vite les nouvelles, les commentaires qu'on me fait non plus.
Et les commentaires que d'autres font aux uns et qui m'intéressent aussi, je ne les lis, qu'en toute fin (d'ici 2022, j'espère). Ou d'ici octobre 2021 et le prochain défi.
Mais ainsi, le sujet restera à la une plus longtemps !
Ah ! Le marketing !

Je n'ai pas encore eu pas eu le temps d'écrire une nouvelle sur ce thème si motivant... Mais je prendrai le temps de vous lire. Bien agréable de voir autant de participations. 😊

Http://icitutrouves... / Cristale

Absolument géniale, la nouvelle ! Je l'ai relue rien que pour le plaisir (ça ne m'arrive pas souvent...)
Je trouve que, avec son air de ne pas y toucher, l'écriture est extrêmement intelligente, inventive, avec son humour à chaque carrefour de mots.
Une nouvelle remonte moral par les temps qui courent de plus en plus vite.
Un très grand bravo !



Luz

Aujourd’hui, je démarre la journée avec la nouvelle d’hersen intitulée « NAKATA ». Eh bien, on peut dire que la narration est réussie même si je note quelques scories dans l’usage des temps probablement liées à l’urgence de répondre au défi. C’est une belle histoire d’amitié ; elle prend forme petit à petit, laissant au lecteur le temps de se poser des questions sur ce qui va arriver, qui est-ce petit homme bavard, où va-t-on et comment. J’ai beaucoup aimé cette phrase qui à mon goût respire l’élégance stylistique en termes narratifs, « J’ai tout compris sauf les mots. », parce qu’elle évite au narrateur de rentrer dans une histoire au sein de l’histoire, de m’abreuver de contexte inutile alors que ce n’est pas le sujet et que moi, lecteur, je suis déjà sous la magie de ce récit, de cette amitié naissante, de ces personnages, et je ne veux pas casser cet instant avec le curriculum vitae de ce curieux personnage. J’aime cette nouvelle pour ça, la facilité à me faire rentrer dans cette histoire, à faire vivre ses protagonistes, à rendre tangible l’émotion.

Repas de famille, de Dugenou

Ah, la famille malsaine, pleine de bas instincts et de préjugés moraux... la simplicité de la narration la montre dans toute sa logique froide et implacable.
Une "Sonate des Spectres" contemporaine.

DIAKO, de Placebo.

L'histoire est prenante, celle de la langue des ancêtres, ici du grand-père décédé il y a peu, que Myriam voudrait partager. Une tristesse se dégage de ce texte, liée à la perte. Et en même temps, l'idée que la mémoire maintient quelque chose, le souvenir vivant, si difficile à partager.