Cristale, merci pour ton passage en vers et contre tout !

Vero, merci pour ton com. La fin n'est effectivement pas optimiste si tu ne considères qu'un point. C'est à dire les marées noires à répétition des gros armateurs blindés de thune à qui on ne dit trop rien si leurs bateaux ne sont pas en état parce qu'on se mettrait à genoux pour avoir de l'essence.
Mais des chanteurs de zoizeaux, il y en aura tout le temps aussi.

Mais ta réflexion est intéressante : doit-on considérer qu'un texte avec une happy end est réussi parce que c'est une happy end ?
Pour moi, une fin noire est aussi intéressante, en fait, l'un ou l'autre doivent être bien amené.
Grand merci !

Comme je suis en retard...



Plumette...
Bifurcation

J'ai senti le bois en te relisant ce soir, et cette poussière si particulière de ce travail artisanal, me disant que c'est sans doute un type d'emploi qui me plairait si je devais me diriger vers un travail manuel !

J'ai donc été particulièrement sensible à ce revirement de Margot dans son actualité qu'on imagine assez bien.

Ce qui m'a plu dans la narration, c'est vraiment le choix de la première personne. On se sent au plus près du personnage... mais pour cette raison, j'ai moins compris pourquoi on prenait une distance avec Margot avec la troisième personne à la fin. Est-ce pour faire office de conclusion ? Peut-être ?



J'ai beaucoup aimé la première partie qui a aussi fait écho en moi dans le bilan que nous avons tous peut-être fait au temps fort du Covid... et ce parallèle avec les anciens camarades de lycée.

C'est une nouvelle qui parle, finalement, tant d'une histoire, celle de Margot, que de nous-mêmes que l'on soit ou non infirmiers.

Merci beaucoup de ta participation et de ton retour sur ma propre nouvelle. Ca donne envie d'écrire à nouveau, et de progresser...

Bonjour à tous les amateurs de défi et grand Merci aux participants

En particulier à Véro qui est venu tâter de la nouvelle, Lulu qui nous montre une autre face de son talent, poldutor qui est venu faire un tour ici, Luz et hersen, toujours partants!

Et Merci à Cristale pour sa lecture et son coucou talentueux et amical.

Mais où sont les nouvellistes assidus?

on ne va pas se décourager, hein? c'est un peu comme l'abstention aux élections , on ne sait plus quoi faire pour endiguer la tendance!

Merci de vos lectures et commentaires. J'aime bien ces défis, plus ou moins faciles selon les thèmes, j'ai aimé celui là avec, comme toujours la diversité des interprétations.

Très bon WE à tous

Bonjour et merci Plumette de cette gentille attention.
Ce fut un plaisir de m'essayer à autre chose que la poésie.
Ca change un peu

Belle journée à vous tous

Merci Plumette, pour ton retour... Oui, il faut s'encourager et prendre du plaisir en même temps !





Hersen...
Conte des zoizeaux pour les oiseaux

Quelle originalité que cette nouvelle en forme de conte... Je l'ai lue plusieurs fois depuis sa publication et elle me fait toujours le même effet... Celui, d'abord, de la découverte d'un ton propre au conte que je trouve intéressant ; celui de l'émerveillement face à un bel imaginaire où les images, les couleurs, se succèdent ; celui, enfin du désenchantement qui nous gagne immanquablement, par le fait d'une écriture réussie qui nous ramènent aussi, nous lecteurs, sur terre.

Le coeur dépasse les imperfections du monde et on essaie de s'y raccrocher.

Ce que j'ai aimé, c'est tout cela à la fois, et tous ces détails que tu instillent ici et là dans le récit pour nous permettre de tant ressentir que de visualiser les scènes.

J'ai juste buté sur le passage suivant ... "Je découvris qu'il n'était en fait que question" -> question de quoi ? La formulation m'a parue complexe.

La phrase complète :
"Quand j’eus fixé le savant carrelage suffisamment longtemps, que j’eus considéré le beau de ce monde, je découvris qu’il n’était en fait que question."

Cette nouvelle a été pour moi un bon moment de réflexion sur notre petite vie de fous sur Terre. On chante, puis on déchante en se disant que c'est souvent "la loi du plus fort qui est la meilleure..." et bien tristement. Mais il y a encore de belles âmes qui résistent ou qui essaient de faire ce qu'elles peuvent pour sauver ce qui peut être sauvé.

Je te félicite d'avoir tourné ce sujet en forme de conte... C'est riche . Bravo !

Et merci de ton retour sur ce que j'ai écrit avec tes yeux de spécialiste, ça m'aide !

Lulu,
Un énorme merci car souvent, très souvent, je doute sur mes écrits.

Mais tu as vu dans ce conte ce qu'il fallait y voir : le monde aura toujours des raisons d'être si moche qu'on ne saura plus si ça vaut le coup ou non. Mais au milieu de tout ce chaos, il y aura toujours quelqu'un qui chantera, pas pour lui-même, mais pour les autres. Il faut parfois ramer...

Concernant le passage que tu cites

"Quand j’eus fixé le savant carrelage suffisamment longtemps, que j’eus considéré le beau de ce monde, je découvris qu’il n’était en fait que question."

le chanteur de zoizeaux est dans un palais où tout est luxueux. Il sait, de ses yeux naïfs, reconnaître l'Art, il admire la richesse de ce carrelage. Mais faut-il s'adonner au beau "répertorié", en quelque sorte, c'est à dire le beau que tout le monde trouve beau et que fort peu peuvent avoir, ou bien faut-il chercher ailleurs le beau ? Question à laquelle il a répondu par un geste beau, fort : ouvrir la cage aux oiseaux, sachant qu'alors, il sera expulsé du palais, où tout n'est qu'art et luxe.
Redonner la liberté à ceux qui l'ont perdu n'est-il pas plus beau que le plus beau des carrelages ?
Il faut donc se questionner sans arrêt, car le monde n'est que question constante, n'est que choix toujours remis en question.

J'espère avoir répondu à ton hésitation.

Un gros merci !

Plumette :
Ne nous décourageons pas, et ne comptons pas.
Tant que nous aurons envie d'être partants, c'est tout bon.
Les défis sont un peu boudés peut-être parce qu'ils n'entrent pas dans le système de plumes etc, mais c'est pourtant une belle opportunité pour tous ceux qui veulent se lancer, puisque qu'il n'y a pas de sélection.
Et je persiste : tous les textes que j'ai écrits pour les défis, je ne les aurais jamais écrits autrement, le sujet imposé me booste autant qu'il me repousse dans mes retranchements.
C'est une excellente école !

Bonjour hersen,

"...tous les textes que j'ai écrits pour les défis, je ne les aurais jamais écrits autrement, le sujet imposé me booste autant qu'il me repousse dans mes retranchements."

C'est pareil pour moi. Ecrire une nouvelle me demande beaucoup d'énergie, beaucoup plus qu'un poème plus facile, je trouve ; alors un défi ou un concours permet de m'arracher quelques lignes...

Merci à tous pour ce beau défi !

Je reviens après un peu d'absence... Désolée.

Merci Hersen pour ton explication sur le passage que je citais de ta nouvelle en forme de conte. Oui, c'est plus clair... Peut-être que la phrase que j'ai relevée pourrait être plus précisée, car ton idée est fabuleuse et importante. Il serait dommage de passer à côté.
C'est amusant, je n'ai pas relu ta nouvelle aujourd'hui, mais il m'en reste de telles images, et un tel ton ! Comme quoi, c'est du beau boulot... et oui, tu as raison, ces nouvelles sans autre enjeu que de stimuler par la contrainte, c'est carrément sympa. On s'en refait un bientôt ?

Il me reste à lire deux textes que je n'ai pas oubliés, ceux de Luz et Poldutor.

J'y vais de ce pas...

Bonjour Lulu !

J ne sais pas si, en nouvelle, on doit s'appesantir sur ce qui ne pourrait être compris en première lecture, car c'est tout l'art de la nouvelle, avoir une portée insoupçonnée au premier abord.
c'est pour ça que j'aime tant écrire des nouvelles, chaque mot compte et si le lecteur recherche une lecture courte, elle doit néanmoins laisser des traces, et des questions.

un autre défi ? je serai toujours partante, d'autant plus que j'écris en ce moment sur autre chose, que je ne propose plus, et un thème imposé m'ouvre un horizon nouveau dans lequel j'aime à m'aventurer.
C'est l'inconnu total, et c'est génial !

Merci de ton message, Lulu.

Hersen,

Je suis d'accord avec toi sur la subtilité des textes... C'est déjà riche en soi pour ça ta nouvelle. C'est juste que j'ai buté sur une phrase, juste une petite phrase.
En fait, je prends le temps de lire... D'où mon retard à commenter vraiment. Je ne me serais pas permise de faire des retours suite à une première lecture rapide que j'avais pourtant faite.

Bien contente de vous retrouver tous, en tout cas.




La vieille ferme, de Luz
Post #31

J’ai beaucoup aimé cette nouvelle et suis bien contente d’avoir attendu de pouvoir la relire posément et non à la va-vite lors d’une première lecture type « premier jet »…

J’adore le prénom de » Guisseppe » … tout comme j’adore le nom de « Cutigliano » qui font voyager.

Cette nouvelle me conforte largement dans ton talent de raconteur, et donc d’auteur de nouvelles. C’est très bien narré du fait de cette précision descriptive qui nous fait entrer de plein pied au cœur des personnages, que ce soit au niveau des dialogues ou des passages purement narratifs où tu ajoutes des descriptions.

Le passage que j’ai préféré est celui où les protagonistes font leur promenade en vélo. Je vois les champs autour… Superbe ! et l’humeur des personnages… C’est si visuel qu’on pourrait penser à une transcription cinématographique…

La dernière phrase tombe comme un couperet, car on oublierait presque la période au fil des tracas que vivent et essaient de surmonter ces personnages, mais c’est bien mené et le début de la nouvelle nous situe bien sur cette situation que vivent les gens en amont de la guerre.

J’ai adoré trouvé à « arbre à abeilles »… C’est tout toi, ça. Poète que tu es…

Ce qui est beau, c’est justement cette vie qui fourmille et essaie de bien vivre dans un équilibre que l’on sait si fragile, comme le dit à sa façon hersen dans son conte avec un autre sujet.

Le changement de métier fait sens. Oui, pourquoi travailler comme si l’on était au bagne…

Enfin, j’ai aussi aimé les lieux. Je ne suis jamais allée dans les contrées de Guéret, par exemple, mais je les imagine, et cette fois, ce sera avec tes personnages !

Merci de ta belle contribution !!!




BZZZ !, de Poldutor
Post #32

Alors ainsi BZZZ a changé de métier…
En tout cas, votre récit aura eu le mérite de m’interroger très sérieusement, mais la culture ne commence-t-elle pas avec la curiosité ? Je me suis effectivement demandé ce qu’il advenait de la suite du décès d’une reine des abeilles… Eh oui, qui la remplace ? Est-elle seulement remplacée ? N’y-t-il pas désorganisation complète alors ? De quoi faire un roman, comme a pu faire Bernard Werber avec « Les fourmis ».


Merci Poldutor
PS : Je reviens tardivement... et vous m'aviez reproché de ne pas réagir tout de suite, mais j'étais saturée... Over bookée, si vous préférez.


Au plaisir d'un nouveau défi !
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A très vite !