Bonjour,
C'est par ici pour vos commentaires au sujet des récits.
Ceux-ci sont présentés sur le post :
Défi No9 - les récits : Mon royaume pour un cheval !
ICI
Bonne lecture !

Vilmon

"Le cheval de dame Sidérure"


Bonjour Monsieur le Cheval


"Sidérure" : Distrait (Je me demande bien pourquoi) j'avais d'abord lu "sinécure" (On lit d'abord ce que l'on pense et non pas ce que l'on voit ; ça n'est qu'à la fin, dans le corps du texte, que je me suis aperçu de mon erreur. Dommage !) "sinécure" car ça n'est pas une petite affaire que de s'occuper de ce cheval (Un nom ?) et la dame elle-même n'est pas une sinécure :)

"Sidérure" donc, "Peuchère"... Voilà des noms intéressants, originaux, qui viennent donner une couleur décalée à cette histoire. On aurait pu nommer aussi les enfants de la sorte pour renforcer cet exotisme.

La leçon que je retiendrais de ce récit est qu'un cheval, fût-il un cheval de guerre, adoucit les moeurs. Je n'en veux pour preuve que la métamorphose de cette combattante revêche, plus complexe qu'on ne pourrait le penser de prime abord.

Le ton du peuple est bonhomme, celui de la dame plus contraint. La juxtaposition des deux calme les possibles velléités pour rendre la lecture agréable. Le contraste est très utile ici.

Merci pour le dépaysement :)))

"Des puces sur un cheval"


Où une puce égoïste démontre qu'elle n'est pas savante


Bonjour les Puces !
Bonjour les Hommes !

Ce texte est une vraie tragédie qui illustre en fin de compte une parabole tout à fait d'actualité.
Le cheval est la Terre Nourricière.
Le fils Puce l'exploite et la maltraite alors que le reste de la famille tente de la ménager, de ne pas l'épuiser.
Le fils Puce est intraitable.
"Et je veux vivre comme une puce libre" (pas mal le slogan :) )
"je vivrais comme je l'entends. Personne ne me dictera comment mener ma vie"
Il ne comprend pas que la liberté des uns s'arrête où commence celle des autres, que le bien-être (et la survie) de tous dépend du comportement de quelques-uns.

Résultat : Toutes les puces meurent comme tous les hommes sont appelés à disparaître s'ils continuent à épuiser et à polluer la Terre.
Le Cheval/Terre quant à lui survit très bien sans ces parasites. Tous deux s'en moquent.

Une tragédie vous dis-je. L'apocalypse annoncée.

Adieu les Puces !
Adieu les Hommes !

Mince !

:(((

Le cheval de dame Sidérure

La dame qui n’a pas l’air de rigoler tous les jours a perdu son cheval. On se dit qu’il va y avoir un carnage… Et puis, non, la dame s’attendrit devant les enfants si attentionnés envers l’animal de guerre, elle pleure même.
Joli texte, dépaysant, avec du suspens. Peuchère a le mot de la fin en quelque sorte : « comme la prunelle de mes yeux, peuchère. »
Bravo et merci.



Luz

Des puces sur un cheval

Bonne idée que cette famille de puces sur un cheval !
Il faut sans doute faire le rapprochement avec notre planète que l’on épuise tant et tant.
Concernant la belle bleue, le répulsif sera l’autodestruction des hommes ?!?!
Bon, je vous quitte, je dois faire le plein de gasoil.

Un cheval qui en avait dans le ventre

Très très beau texte, avec tout le vocabulaire « chevalin » approprié. Je le verrais bien, déclamé devant un auditoire dans un théâtre de plein air, une arène. Des instants sublimes comme « Je veux mettre en scène le sang qui palpite », presque à chaque phrase en fait.
Je me disais, c’est bizarre, il a l’air bien grand ce cheval… Je n’ai compris qu’à la fin ; effectivement, il en avait dans le ventre (titre génial).

Bravo et merci pour cette lecture.

"UN CHEVAL QUI EN AVAIT DANS LE VENTRE"


Des Voyages de Gulliver on retient surtout le voyage à lilliput où l'homme est un géant, je retiendrais plutôt ici le voyage à Brobdingnag où l'homme est un nain et effectivement l'étalon présenté est gigantesque tandis que l'homme est tout petit, futé certes mais tout petit.

Je vais vous confier quelques vers de Boris Vian :
"Elle serait là, si lourde
Avec son ventre de fer
Et ses volants de laiton
..."
Eh ce cheval "Il est là si haut, l'homme lève les yeux..." est bichonné comme on bichonne ces vieilles locomotives et n'a, à mon avis, pas grand-chose à leur envier. J'aime beaucoup ce "Il est là si haut" poétique grâce à Vian et qui est tout sauf anodin.

Une seconde remarque :
1ère partie : 47 l.
2ème partie : 1 l.
Vous ne savez pas vous servir d'une balance de Roberval vous ! Je vais vous expliquer : il y a deux plateaux et il y a des poids, il y a aussi un fléau. Sur un plateau on met le cheval et sur l'autre... et Bla... et Bzzz... et...

Sans rancune

Jolly Jumper et Rantanplan

J’ai lu cette nouvelle comme on lit une BD de Lucky Luck, en m’imaginant les différentes scènes. Les personnages sont bien rendus. Avrell va pouvoir retourner manger les fayots et le pain sec du pénitencier et Joe réparer son chapeau…
Bravo !



Luz

"Jolly Jumper et Rantanplan"


Je pense qu'il était difficile de trouver mieux que Lucky Luke et Jolly Jumper pour illustrer ce défi : Un homme et son cheval (un cheval et son cavalier).
J'ai apprécié que Lucky Luke n'en soit pas encore à mâchouiller son brin d'herbe (Ben oui !) c'est le bon vieux Lucky Luke du début.
J'ai noté une belle complicité entre l'homme et son bourrin (sic) dans cette aventure. Rantanplan est très bien dans le tableau ainsi que les inévitables Dalton.
C'est fidèle, c'est léger avec une accumulation de gags et de jolies trouvailles ("Encore une fois" X4, les "trous" 4 et un rantanplan plus vrai que nature.

Belle aventure, joli scénario bien articulé, plaisante histoire qui pourrait être adaptée en BD comme l'a souligné Luz :)


Mince ! Lucky Luke a encore criblé mon ombre ! Vais lui chiper Jolly Jumper moi !

- Du calme, Senglar !
- Senglar, du calme !