Et dans je ne sais plus quel forum on avait conclu que l'objectivité n'existait pas, voilà un exercice d'autodestruction exemplaire (Hâtez-vous de lire, dans cinq minutes cette nouvelle va s'enflammer comme un tableau de Bansky) et vous aurez beaucoup perdu.

C'est Senglar qui vous le dit qui a déjà prévenu les pompiers du coin ; veux continuer de flâner lui avec ce petit cheval digne de Brassens moi :)))

Merci senglar !
L’objectivité au second degré bien sûr…

Bonjour,

Flanette
Cette jeune jument me fait penser à un chien guide qui aime accompagner Émile partout où il va. On ressent bien la relation intime d'amitié entre ces deux personnages. Moins un récit, plutôt une photographie des relations entre les personnages d'une façon racontée. Une description narrative ? J'ai trouvé ça intéressant comme approche. Il y a un mélange de présentation des personnages aux travers de petites anecdotes. J'ai bien apprécié !

La cavale de Neige-Rouge
Ou plutôt l'escapade de Neige-Rouge ? J'ai lu les 2 romans de C J Cherryh à propos de son monde Finisterre. Je crois que c'est assez bien rendu et fidèle à ces romans. Oui, ces chevaux carnivores se régalent du bacon, mais ils ont besoin d'un humain pour leur préparer. Je crois que Mme Cherryh adore des chevaux et ces romans leur rend hommage. 10 000 caractères, c'est court comme contexte pour résumer ce monde et les chevaux télépathe. Beaucoup d'info, comme dit Senglar, mais il y a l'essentiel des romans et le tout inclus dans une petite histoire simple. Je crois que c'est bien réussi.

À la prochaine !
Vilmon

Le cheval et la fleur

J’ai bien aimé cette nouvelle, au milieu d’une prairie, avec cette fleur vénéneuse, mais dont, finalement, le poison n’agit pas sur les chevaux. En fait, le réchauffement climatique fournit de belles et délicieuses fleurs pour les chevaux…
Cette histoire me rappelle un cheval que je regardais un jour dans un champ et qui restait pensif, rêveur, tête baissée. Je n’ai pas écrit une nouvelle sur ce cheval, juste un haïku (mais je ne me souviens plus où je l’ai rangé, pas dans ma tête en tout cas…)
Merci pour cette belle lecture.



Luz

Le cheval et la fleur

J'ai trouvé :

Champ de pâquerettes –
un cheval blanc, tête brune,
regarde le vent.

Bon, il suffit de changer le vent par une fleur...

"Le cheval et la fleur"


Oh la vilaine ! Ni edelweiss ni crocus celle-là... Ecriture élégante qui dément l'insoutenable cruauté du contenu.

Une deuxième histoire de communication par la pensée (Cf "La cavale de Neige-Rouge", les chevaux seraient-ils télépathes ? Ici fleur/cheval) Il semble y avoir une leçon à tirer de cette histoire : Telle est prise qui croyait prendre, Il ne faut pas vendre le pelage du cheval avant de... ! Cette fleur irascible aurait mieux fait de ne pas quitter son permafrost. Autre leçon : La colère est mauvaise conseillère.
A contrario de la mode qui consiste à dire que le réchauffement climatique est néfaste il permet ici la rotation des espèces où un charmant duo d'équidés éradique un végétal envahissant et sectaire type lentilles d'eau et algues bretonnes.
Le premier paragraphe qui laissait entrevoir un compromis était plaisant.
Le second une jolie aventure équestre aussi.
J'aurais bien vu un compromis et terminer le tout dans un optimisme béat.
J'ai regretté que la suite fût un banquet sanglant. commis par un attelage sympathique mais sans pitié ni états d'âme. C'est qu'il fallait mieux ne pas toucher à la demoiselle !

La ronde des espèce est sans pitié.

Darwinesque !

A tout prendre je préfère les pâquerettes de Luz

"Le cavalier sans tête"


Bonjour,

Eh ben dites-donc, l'Apocalypse comparée à cela, c'est un conte de fées.

Bravo pour la résolution où la monture change son cavalier (devenu obsolète) pour un cavalier plus frais (quoique... après le traitement qu'il a subi...) afin de poursuivre sa moisson d'âmes en enlevant les têtes.

C'est vrai, mais ça n'est pas très courant, que le cheval peut être considéré comme un animal diabolique, au même titre que le chat, le singe, la chouette par exemple. Symbole de (sur)puissance, surtout sexuelle.

J'ai surtout bien aimé le premier paragraphe qui a des allures de Bram Stoker même si vous travaillez en Tim Burton halluciné. Le cinéaste c'est un gamin à côté de vous :)
Bien vu pour l'atmosphère ce nom de "slaughterhouse Bridge" ; j'ai appris quelque chose.


Bon ben voilà on a un cheval qui est méchant ici, l'exception qui confirme la règle.

Original


(une petite remarque : la rapière est une lame longue et fine pour toucher d'estoc contrairement au sabre qui est conçu pour frapper de taille avec sa large lame, l'une pointe l'autre tranche)

Horreur !!

Senglar, voyons ! La légende de la vallée endormie (Legend of the sleepy hollow) est une nouvelle de Washington Irving

Le cavalier sans tête

Magnifique nouvelle pour Halloween !
Le récit commençait tranquillement, avec une superbe description du Vermont et des cinq ponts couverts du village de Northfield, puis le cavalier sans tête fait son apparition et le fantastique va crescendo.
J’ai bien aimé.
Bravo et merci pour cette lecture halloweenesque.



Luz

Mais Dugenou je ne cite Bram Stoker que pour dire que le premier paragraphe a des entames de Dracula en ayant à l'esprit que Tim Burton adorait le jus de scarabée. J'ai eu la même impression de voyage, de dépaysement.

Après Mr Irving que j'aime beaucoup entre en scène mais il ne fait pas partie ici de ma démonstration :) Bon c'est bien de l'avoir cité quand même hein...


Dis-donc... et si tu commentais un peu