Ah ! Je connais l'auteur :D La réponse du berger à la bergère.


Merci Merci Merci :))) :))) :)))


:D


Mais non je n'en fais pas trop :)))))))))))))))))

Bon, les amis, vous allez être contents !

Les nouvelles publiées dans le cadre de ce défi sont déjà nombreuses et de qualité !

Et, et, et... nous en avons une de plus qui m'est parvenue hier soir mais que je n'ai pas encore pu poster. Je m'en vais de ce pas l'ajouter aux autres !!!

Bonne lecture à tous.

Bœuf bourguignon

Une phrase m’a semblée phonétique : « Un vrai colvert sans permis de naviguer en eaux troubles. » J’espère que l’auteur saura lever cette incertitude. J’ai bien aimé les trente-neuf marches, clin d’œil je suppose au film d’Alfred Hitchcock ; et je pense que j’ai du en laisser passer d’autres pendant ma lecture. Le twist narratif, celui où les indices quant à la nature du narrateur deviennent plus clairs, est réussi même si côté cohérence l’ensemble n’est pas complètement d’équerre (jambes/pattes, par exemple). L’essentiel est que ça fonctionne.

L'épaulard sanglant

Une bataille ma foi assez visuelle (et sanglante). Même si ce n'est pas trop ma tasse de thé, je reconnais à l'écriture un beau dynamisme, donc la lecture a été plaisante malgré le sujet.
la contrainte peut-être n'est-elle qu'effleurée ? mais après tout, Maev et rahkum, c'était de l'histoire ancienne, et la fin montre la force d'un parfum, de la mémoire olfactive.

Merci de la lecture !

Bergamote

Il y a du grivois dans ce texte, et la séparation attendue.

j'ai aimé vraiment le tout début, de traduire les livres scolaires en braille. Ce que je vais dire n'est pas un reproche, parce que bien sûr l'auteur fait ce qu'il veut, mais j'avoue que peut-être ce début m'inspirait plus de profondeur.
Bon, les trucs d'entreprise, clairement c'est pas mon truc, ceci explique sans doute cela.
et ici, la surprise est que c'est Eva qui a été sensible à une odeur, ou en tout cas, c'est son odorat qui a fait basculé l'histoire.
un point pour cet inattendu !

merci de la lecture !

"Boeuf bourguignon"


Quelle jolie écriture, sensuelle, enivrante. Je me suis laissé porter par les mots, par les phrases comme des ondes en sinusoïdes marines.. Enchanté, c'était magique. De la délectation comme la mastication d'un caramel mou breton, salé. Après tout on est dans la cuisine non ?
Je suis bien d'accord avec vous : le goût va de pair avec l'odorat. Ils s'harmonisent, ils se confondent. C'était un indice, j'aurais dû me méfier.
Mais ce ballet stylistique m'a égaré, je ne voyais que les mots - à fleur de peau - et j'oubliais les personnages.
Oh comme j'ai été déçu quand de la femme espérée vous avez fait un chien et que je me suis retrouvé nez à nez avec une truffe humide plutôt qu'une belle chevelure grise. Je l'aurais mordu ce chien voyez-vous !
Puis je me suis attendri quand il a reniflé sa copine. Moi non plus je ne résiste pas à une captivante odeur de bourguignon.

ça profite à qui ce crime ?


:)) :))

Wasabi

Eh bien, ça se lâche dans cette nouvelle ! Je ne sais pas où on va et ce depuis le début de ma lecture mais je sens la facilité dans l’écriture et en même temps la volonté de taper dans le dur. C’est un peu confus, la fin est dans un autre style que la première moitié ; elle essaie d’être plus littéraire (chassez le naturel, il revient au galop) comme si l’écriture d’origine voulait se débarrasser des faux-semblants trasho-rigolade du début. Et le respect de la contrainte est un peu tiré par les cheveux concernant le parfum ; bon, je vais dire que de toutes manières ce défi n’était pas d’une simplicité évidente et encore moins propre à l’inspiration libérée.

Bloody Sunday rien que le titre vaut le détour.

J'aime le style, il y a quelque chose de drôle et de grave dans la manière de poser la narration qui oscille entre deux états, ce qui est assez bon compte tenu des contraintes et du thème, on a cette impression de brouillard tout le long, on comprend à demi mots.
En ça la nouvelle est assez fine.

La succube, magnifique en robe fourreau et en kimono de soie, c'est décidément le thème qui manquait à ce défi ! L'érotisme et la violence amorcés, effleurés ajoutent à ce côté ambigu qu'offre tout le récit.

J'ai hésité sur la validité de la cécité, mais c'est détaillé et c'est fort bien trouvé.

Et cette fin :
"Cause tonight we can be as one, tonight
Tonight, tonight
Tonight, tonight ...
Wipe the tears from your eyes
Wipe your tears away
I'll wipe your tears away"

Bravo à l'auteur que j'ai forcément reconnu directement pour cette nouvelle qui m'a plu (égalité avec Wasabi)

Pour terminer,

Bloody Sunday : cette traque millénaire teintée de désuétude et d’érotisme fait mouche. Un régal !

Bonjour,

Je poursuis mes lectures et mes commentaires, essayant de vous les communiquer avant qu’il est décidé de dévoiler les auteurs.

L’épaulard sanglant
Quel beau mélange d’aventure de pirate et de sci-fi. J’ai bien aimé l’imaginaire du récit, du décors et des objets électroniques augmentés. J’ai trouvé le combat bien décrit visuellement, mais un peu long. C’est un combat épique, je comprends, et il se doit d’être fantastique. Malgré les deux armées réunies, le tout se termine par un affrontement un à un. J’ai bien apprécié ce combat peu commun. Les contraintes du défi sont respectés.

Une touche de bergamote
Un récit original avec un éditeur en braille et un jeu avec des aisselles à identifier. L’intrigue est bonne, pas au niveau de la raison pour laquelle elle le quitte, mais plutôt à savoir comment elle a compris. Morale possible au récit : nos mensonges finissent toujours par se savoir. J’ai trouvé l’introduction plutôt longue et tout ce détour pour arriver à conclure. Mais je comprends qu’il faut poser les bases et ajouter assez d’information pour que tout s’imbrique. J’ai assez bien aimé. Je constate que les critères du défi sont rencontrés.

Boeuf bourguignon
Un beau récit bien écrit, un peu en longueur pour décrire les changements et la réadaptation. Surprise à la fin, c’est l’histoire d’un chien ! Je sentais quelque chose n’allait pas en m’avançant dans ma lecture, sans mettre le doigt dessus. Bien réussi pour déjouer le lecteur ! En étirant la sauce, on peut dire un personnage aveugle au lieu d’une personne et affirmer que les critères sont respectés, in extremis.

Wasabi
Un regard un peu sombre et je dirais presque ironique sur une société future avec un contrôle du nombre des vivants. Une retraite de la vie plutôt que du travail. Le récit défile bien avec ces réflexions et ces remises en question. Il y a une certaine résignation de son sort afin de réconforter le malaise des autres. J’ai comme un déjà-vu, ça me fait penser au Rendez-vous financier de Robot. En acceptant l’odeur du wasabi comme une fragrance, on peut dire que les contraintes sont rencontrées.

Bon ça suffit pour le moment.
La suite demain.
À la prochaine !

Vilmon