Ah, c'est ça ?

Je ne vais pas rentrer dans une théorie détaillée sur l'écriture mais Sara est ici un sémaphore narratif et sa question est un effet de style; elle aurait pu poser n'importe quelle question sans rapport même avec la mission mais j'aime bien celle-ci. Et dans les rapports humains, il n'est pas inhabituel que l'image de nos proches soit notre phare dans la nuit. C'est pour cette raison que l'évocation de Sara commence dès le premier paragraphe et décroit au suivant puis disparait; le temps présent, celui de la mission, prend toute la place narrative ce qui explique également la mise en avant du personnage de Béa.



Voilà voilà et tout ça tout ça comme disait ma logeuse il y a des années dans le Paris éternel. Inutile de m'envoyer des explications supplémentaires, je crois que j'ai saisi l'essence même de cet argument. Et merci pour le proverbe de fin, c'est assez proche de celui que j'aime bien et qui est attribué à Lao-tseu: "des paroles carrées n'entrent pas dans des oreilles rondes"

Vous voyez qu'en enfonçant les paroles avec un décodeur et avec assez de jugeote pour résoudre la quadrature du cercle, vous finissez par admettre que vous avez compris. Mais vous répondez à côté, parce que mon point vous dérange et que tantôt vous m'enseigniez l'humilité de l'auteur face aux critiques... le maître ne se soumet pas à ses propres règles.

D'abord, la question de Sara n'est pas un effet de style ; c'est l'accélération de la narration à la fin de votre récit qui en est un. Ensuite, ce n'est pas parce que vous plaquez un élément de la critique littéraire sur un texte que vous justifiez sa logique dans la narration. Comme je vous disais, que Sara pose une telle question remet en cause la crédibilité des 25 ans de mariage. Et comme je soulève un point central, le phare dont vous parlez, c'est une critique intéressante, que vous prendrez en compte quand vous aurez surmonté votre problème.

Je ne sais pas comment on dit voili voilou en toulousain mais le cœur y est.

Merci de ne pas m'expliquer comment j'ai conçu mon texte, Arsinor, ça me fera des vacances, parce que si je dis ce que j'ai expliqué dans ma précédente réponse, cela signifie que je l'ai voulu de cette manière. Ceci étant dit, je précise que ce point ne me dérange pas et que je ne réponds pas à côté. La soi-disante crédibilité des 25 ans de mariage que remettrait en cause la question de Sara, c'est un avis que je ne partage pas et sur lequel je ne vais pas m'étendre plus longtemps parce que chacun ses convictions en matière d'écriture et qu'en plus on ne va pas s'éterniser dans une discussion sans fin. Après tout, je n'ai pas à justifier outre-mesure mon choix narratif . Je l'explique, ce qui est le but de ce type de post. Ensuite, qu'on soit tous les deux d'accord ou pas, je ne suis pas certain que ce soit l'objectif. Enfin, je ne vois pas de problème à surmonter vu que je n'ai pas l'intention de réécrire cette nouvelle.



Je pense que je ne peux pas être plus clair. Je ne vois pas l'intérêt de continuer sur ce point et en plus ça me saoule ce genre de dialogue de sourds. En plus, la réflexion sur l'humilité et je ne sais quoi d'autre dans les premières lignes n'a pas grand chose avec ledit point.



Donc, en bref, on a échangé, chacun a précisé son point de vue et nous constatons une différence de perspective sur ce texte. On peut s'arrêter là. En tout cas, me concernant, je suis arrivé au bout de ce que je peux préciser.



Voilà voilà et tout ça tout ça.