Un grand merci à tous ceux qui ont participé et permis la diffusion de cette poésie, aux commentateurs et aux lecteurs.

@ Robot : Votre intervention sous mon texte résume bien mon propos "peu réjouissant" sur "les pressions excessives" qui "pèsent sur l'avenir de l'humanité". J'ai essayé d'alléger un peu le sujet et je vous remercie d'y avoir vu un dessin poétique.

@ Lebarde : Je suis très touchée par votre intervention et vous remercie également d'avoir souligné que le vocabulaire et les descriptions réalistes avait su rester poétiques et le pinceau subtil et délicat.
Je vous sais attaché à la propreté de la versification et votre commentaire élogieux me ravit.

@ Ornicar : il y a certainement mille façons imaginatives de peindre la surveillance des canaux (un individu devant un écran avec l'eau gliclant de l'écran par exemple...), mais je dois avouer que je ne m'étais posé aucune question sur l'utilisation de ce mot et la réflexion est intéressante, surbrillance de par son préfixe aurait pu convenir mais appelait peut être moins à la réalité que je voulais dépeindre.
Merci d'avoir relevé la gradation de la narration du clair au sombre et de votre approche de la quatrième strophe, vous avez gardé le regard d'un peintre durant votre lecture.
Votre remarque sur l'élément stable lié aux rimes est intéressante, c'est totalement involontaire de ma part mais cela m'interpelle.

@ Eki : Que tu es généreuse Eki, mais à nombre de vers relativement égaux un poème en alexandrins denses comme l'était le tien est toujours plus difficile à construire qu'en octosyllabes, tu as été plus vaillante que moi.
Et même dans tes commentaires tu fais le choix des jeux de mots et d'un vocabulaire de circonstances. Merci beaucoup Eki.

@ Papi : Merci également à vous d'avoir commenté et apprécié cette "belle peinture acqueuse" et d'en avoir aimé les assonnances.
Je trouve votre image d'un "lent tsunami" des plus judicieuses et je sais combien vous êtes attaché à notre "chère planète" que les briques fêlées risquent de mener à la noyade et autres périls.
Quand à votre maxime finale elle me convient très bien tant je peine, ne serait-ce qu'en néo-classique.

@ Myndie : La référence que tu nous propose est parfaitement adaptée, oui les auteurs de science fiction se sont projetés avec beaucoup de clairvoyance dans l'avenir, bien des acteurs économiques se sont gardés de rapprocher ces œuvres d'une science en les qualifiant de fiction, alors que la vison de l'avenir qu'elles proposaient relevait souvent d'une analyse fine, voir d'une logique implacable.
"Apreté et virulence contenue dans la description imagée" est une belle appréciation pour ce poème, j'ai essayé de rester de garder un vocabulaire explicite (pas trop dur moi ) sans trop alourdir la toile (déjà plus compliqué...).
Merci de ton regard Myndie.

@ Cristale : holala je te chagrafouine, j'en suis toute retournée et je ne sais que faire pour me rattraper, un poème en podcast peut-être.
Mais je comprends que cela t'agraffe le chat et la fouine, note quand même que j'ai évité les hiatus pour ne pas te dégraffer et te dédoubler l'œil ce qui t'aurait fortement handicapé pour compter les pieds.
Mais trêve de plaisanterie fine, merci pour ton commentaire et tes appréciations, et si tu n'arrives pas à reprendre ta respiration tu peux toujours essayer de faire un signe pour une demande de bouche à bouche, il y aura sûrement des candidats...heu retrève...

@ Louis : Merci d'avoir relevé le rapport au temps : mon peintre est paysagiste c'est pourquoi il appartient au précédent millénaire mais mon idée était effectivement d'évoquer toutes les alertes formulées au siècle précédent, par des individus issus de toutes les communautés, scientifiques, philosophiques, naturalistes, écologistes, artistiques.... et qui ont toujours été éludées, voire discréditées parfois de façon virulente.
Je ne peux citer tout votre commentaire, mais je relève tout particulièrement votre évocation la complexe dualité qui habite l'homme, le mène à sa propre noyade en pleine connaissance de cause, l'illusion de sa puissance et des lignes protectrices et la très judicieuse expression de "thanatos-économie". C'est toujours un plaisir que votre passage sous nos textes.

Merci à tous pour votre passage sous ma poésie et votre présence amicale, c'est toujours un plaisir.

Bon week-end

Bonjour Fanny,

Pour accompagner votre poème et son évocation du lent déluge à venir, quelques images virtuelles proposées par National Geographic et l'association Climate Central :

https://www.nationalgeographic.com/environment/article/climate-change-predictions-2070

https://picturing.climatecentral.org/

Il n'existe pas de version en français à ma connaissance, mais si vous cliquez sur 'Maps' sur le 2è site, vous retrouverez facilement votre lieu d'habitation...

Encore merci et bravo - car je suis passé après Louis... et qu'ajouter après un pareil commentaire :))

Et merci à toi Fanny pour tes généreux retours!
Tu peux être rassurée sur ce point : même si tu y as trouvé de la difficulté, tes images sont riches et rien dans ton écriture ne vient en affadir la justesse

Merci Etienne de nous avoir transmis le lien, les simulations sont très intéressantes et malheureusement corroborent nos opinions.
Merci également de l'interet porté à mon poème, à mon tour de vous féliciter pour votre jolie et très touchante dernière parution, ainsi que pour vos quatrains accompagnés fines illustrations et estampes dont celle de Hokusai K. parue à la suite de mon poème. Bravo pour tout cela.


Merci à toi Myndie pour ton gentil retour, c'est toujours un plaisir de te voir apparaître.

Bonne journée .