Très bon. Astucieux pour faire passer une micro-nouvelle pas vraiment dans le thème, hors une image finale. Qui plus est, cette image arrive au moment où l'on désespérait de trouver le thème quelque part dans le récit.

Que diriez-vous de ce thème " Abracadabrantesque " ?

Avant de passe à un nouveau thème, je propose une dernière micro-nouvelle sur le vélo:

LE VÉLO TROP BIEN RESTAURÉ
(écriture euphonique)

Bruno voulut relever le défi de rajeunir un vélo démantelé, vieux débris qu’il avait trouvé dans sa remise. Lors’ il usa de lime et toile émeri, marteau’ foret, pince et clé, graisse’ huile et peinture antirouille. Vaillamment’ il astiqua’ nettoya, frotta’ brossa, lustra, fourbit ‘polit. Quand fut un soir achevé sa restauration, fier’ il envisagea d’épater ses copains. Comme il était pressé de pédaler devant eux! Cependant, la nuit lui porta conseil. «Pourquoi risquer de salir mon chef-d’œuvre» se dit-il. «Ne se ternira-t-il au soleil? Ne sera-t-il oxydé par l’humidité?» C’est ainsi qu’il enferma le vélo dans une caisse hermétique. Protégé des rigueurs, le vélocipède à nouveau rejoignit la remise. Bruno’ jamais plus ne le visita.

Une erreur dans ce texte par rapport aux préconisations de l'écriture euphonique:

...dans une caisse hermétique

correction:

...dans un caisson.

Robertus, je n'avais pas vu votre proposition pour le nouveau thème !
Bien sûr que nous pouvons l'exploiter... Allons-y pour la semaine à venir avec le thème :

ABRACADABRANTESQUE


Ferrandeix, je ne doute pas du travail que vous réalisez dans l'optique de l'euphonie, mais je dois avouer que cet effort n'a aucune incidence sur moi. Peut-être parce que nous sommes confrontés à l'écrit. J'ai eu beau m'ouvrir l'esprit à vos explications diverses, je n'ai pas su appréhender la chose pour me sortir du cadre qui m'est plus familier.
Pour le fond de votre micro-nouvelle, j'ai trouvé belle l'idée du chef-d'oeuvre à préserver après tant d'effort.

Possible que vous ne lisiez pas en subvocalisation, c'est-à-dire sans l'énoncé intérieur. Du reste, lire en subvocalisation n'est pas une obligation absolue pour l'écriture en prose. Elle ne s'impose, me semble-t-il, que pour la poésie car il y a le rythme, les rimes et autres homophonies... il se peut aussi que vous subvocalisiez a minima, ce qui gomme les cacophonies, et c'est probablement le mode de subvocalisation pratiqué généralement de manière intuitive par la plupart des lecteurs. Néanmoins, c'est plus compliqué car les aspects visuels et congitifs ne sont pas éliminés dans une lecture, quelle qu'elle soit. Ainsi, toutes les anomalies orthographiques de la langue peuvent apparaître pour l'esprit comme des parasites. La présence des e caducs en est un exemple (parmi d'autres anomalies ou bizarreries)... Voir là-dessus ma vidéo sur "Écriture euphonique et roman".

https://youtu.be/tcwOZlCoCAg

En dernier lieu, l'auteur peut considérer que son œuvre de prose vaut comme "prose poétique" et, pour l'apprécier, l'auteur est incité à subvocaliser. Il se peut aussi que même la subvocalisation ne vous procure pas d'effet positif. En ce cas, c'est comme pour toute œuvre, chacun y est plus ou moins sensible. La persévérance, en dernier, lieu, peut permettre aussi d'acquérir une sensibilité à l'euphonie. Cela dit, merci d'avoir lu ma micro-nouvelle.

Rappel du thème proposé par Robertus pour cette semaine :

ABRACADABRANTESQUE

Pas facile, a priori...

ABRACADABRANTESQUE
(écriture euphonique)

Alice’ Édith’ étaient liées par la sorrorité. Chacune ainsi devinait les pensées de sa jumelle homozygote. Lors un jour’ la première interrogea la seconde. «Comment pourrait-on qualifier mon rêve? Le voici. Me promenant au fond du courtil’ je vis un lapin qui s’enfuyait. Je le suivis jusqu’à son terrier. Là, je tombai dans un aven et rejoignis un jardin merveilleux. Vaguant en ce lieu, je croisai de curieux quidams. Ce fut d’abord un chapelier qui déjeunait en compagnie d’un loir. Je rencontrai par hasard des cartes. Chacune assidument peignait en noir d’immaculées roses. «Nous teignons ces fleurs afin de plaire à la reine» me confia le valet de cœur. J’aperçus dans un arbre un chat qui devenait invisible… C’est alors que la souveraine émit le souhait de me couper la tête. «Ce rêve’ Alice’ est a…» conclua Myriam. «Je sais le mot que tu voulais prononcer» l’interrompit sa cadette.

903 caractères espaces compris d’après Google Docs

Modification de la première phrase: Alice' Édith étaient rattachées par la sorrorité.

Je réitère ma micro-nouvelle car la précédente version contient trop de fautes et de confusions. Désolé:

Alice et Myriam s’apparentaient par la sorrorité. Chacune ainsi devinait les pensées de sa jumelle homozygote. Lors un jour’ la première interrogea la seconde. «Comment pourrait-on qualifier mon rêve? Le voici. Me promenant au fond du courtil’ je vis un lapin qui s’enfuyait. Je le suivis jusqu’à son terrier. Là, je tombai dans un aven et rejoignis un jardin merveilleux. Vaguant en ce lieu, je croisai de curieux quidams. Ce fut d’abord un chapelier qui déjeunait en compagnie d’un loir. Je rencontrai par hasard des cartes. Chacune assidûment peignait en noir d’immaculées roses. «Nous teignons ces fleurs afin de plaire à la reine» me confia le valet de cœur. J’aperçus dans un arbre un chat qui devenait invisible… C’est alors que la souveraine émit le souhait de me couper la tête. «Ce rêve’ Alice’ est a…» conclut Myriam. «Je sais le mot que tu voulais prononcer» l’interrompit sa cadette.