A Plumette

Bien. Mais il lui restait 98 caractères, pour commencer !

à Plumette

Bonjour
Encore une belle micro-nouvelle, vous avez choisi le parti-pris de ne pas donner de conclusion et c'est très astucieux, à chacun d'imaginer la fin.
Cordialement.
poldutor

Petit rappel à tous pour participer sur ce fil. Comme indiqué dans le post #1, merci de rappeler le thème en majuscules, et le post qu'on commente… Ce sera important pour la gestion du fil. Merci de votre compréhension.

Super, Plumette, pour cette deuxième micro-nouvelle sur le train, post #30 ! J'ai adoré le suspens qui court d'une phrase à l'autre… Ca prend, on suit avec une belle curiosité jusqu'au bout.

…

Thème : LE TRAIN

Le regard perdu

Le train nous avait embarqués depuis une heure. Dehors, le brouillard narguait notre désir d'évasion. Le secret des feuilles rougies par novembre disséquait l'automne. Le flou d'une conversation lointaine, sur les sièges qui nous tournaient le dos, accentuait le silence qui nous séparait. Cyril n'entendait rien, ne voyait rien. Le cœur emmitouflé dans sa rancune. Il aimait si peu être contredit. Pourtant, ma remarque était anodine « On aurait mieux fait de réserver une chambre pour ce soir ». Près de nous, un jeune homme d'à peine vingt ans, se croyant caché dans sa capuche, me faisait peur. Nous filmait-il ? Son smartphone vers nous... Puis, il reçut un appel qu'il prit face à son petit écran. « Regarde, il nous filme... » Cyril haussa les épaules. Un peu plus tard, le jeune homme secoua son sac devant le contrôleur du train qui venait de verbaliser quelqu'un derrière nous. « Vous voyez bien que j'ai pas de billet ! Non, j'ai pas de téléphone...». Je baissai les yeux.

(998 caractères)

Thème : le TRAIN

La nuit était tombée, avec elle l’angoisse de Martha augmenta.
Déjà deux jours qu’elle avait fui avec ses deux enfants ; était-il possible qu’ils ne l'aient pas recherchée ? La campagne était silencieuse, seul le vent aigre soufflait par moment, gonflant la pèlerine dans laquelle elle avait emmitouflé son dernier. L’aîné malgré ses huit ans essayait de se conduire en homme, faisant le brave, marchant sans se plaindre malgré sa fatigue, mais il ne lâchait pas la main de sa maman. Épuisée elle s’arrêta pour reprendre son souffle et écouter ; elle crut discerner un frôlement vague, quelque chose comme le glissement sinueux du serpent près de sa proie. La panique la prit, elle se retourna pour la dixième fois : ils étaient bien là, ils lui filaient le train.

(635 caractères)

à Lulu post #33 sur LE TRAIN

Dans le train, on partage de l'intimité forcée, des regards et parfois on fait comme si on avait rien vu! voilà une petite scène prise sur le vif qui est très évocatrice

à Poldutor post #34 sur LE TRAIN

Très belle ambiance ( angoissante) et pirouette pour respecter le Thème, au pied de la lettre...

Oui, Plumette, pour ma dernière micro-nouvelle sur LE TRAIN, on voit et on ferme parfois les yeux… Cela dit, c'est de la pure fiction !



Super ambiance, Poldutor, dans LE TRAIN post #33.
La chute laisse notre imagination prendre son envol !
Merci !!!

Le train, à l'oeil

Comme d'hab, pas une thune mais une envie folle d'aller faire bronzette à Saint-Trop, alors sans hésiter, avec deux potes, on saute dans le premier train en partance depuis la gare Saint-Charles de Marseille. Les villes défilent : Toulon, Fréjus, Saint-Raphaël, et le Poinçonneur: coup de bole, je suis dans les chiottes et je l'entends verbaliser mes deux acolytes en entrouvrant la porte des waters. D'un signe, l'un d'eux m'enjoint de ne pas sortir. Le contrôleur qui n'a pas les yeux dans la poche remarque trois sacs-au-dos avec seulement deux individus face a lui, judicieusement, il décide de faire le pied-de-grue jusqu'au retour du troisième énergumène. De guerre lasse, il se laisse convaincre qu'il n'y a pas d'autre fraudeur et donc continue sa traversée des compartiments, à la chasse d'autres resquilleurs. Nous descendons alors du train et en passant devant le wagon où se trouvent les képis, nous les nargons en leur faisant un trois avec les doigts de la main.

Zut, je me suis trompée entre nombre de mots et caractères. :(

donc j'ai effacé.

Bravo à tous pour votre imagination !

je retenterai peut-être plus tard une autre histoire...

LE TRAIN

- Prends-moi dans tes bras, j’ai peur !
- Le vampire, là ! Attention au vampire !
- Mais arrête de hurler, bon sang !
- Je voudrais t’y voir, toi, t’as pas reçu une araignée sur la figure !

Dans sa cabine, Patrice manipulait les manettes et s’en donnait à cœur joie en surveillant les écrans. Il s’était fait virer de la e-boutique mais ce boulot était bien plus amusant que de vendre des téléphones portables. « Les gens payent, je veux qu’ils sortent d’ici morts de frousse » lui avait dit le patron. Eh bien il allait leur en donner pour leur argent. Le train fantôme allait leur laisser un souvenir inoubliable.


612 caractères espace compris

Et bravo pour ces super "nouvellettes"

Bonsoir,

Je ne passe sur ce fil qu'en tant que lecteur, et je dis bravo a tous pour vos propositions, beaucoup d'imagination. Et merci Lulu pour l'ouverture de ce fil superbe initiative !